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Pretium Doloris
Raconte-moi tes rêves, égayés par tes rires,
La beauté de tes secrets au milieu de la nuit,
Dormons mon amour, il est inutile ce soir… de partir… »
Il y a ces jours où tout parait plus beau, mais aussi tellement plus morose. Atteindre ses objectifs est aisé mais les sacrifices sont tellement nombreux.
Qu’ai-je déjà abandonné ? On me complimente sur mon apparence, ma prestance mais mon cœur s’est vidé.
Rien n’a été dicté, le hasard en a décidé ainsi. Parfois notre cœur s’arrête spontanément, la mort étant au bout de ce macabre chemin. Mais mon cœur peut-il lui commencer à battre enfin ?
Je ne sais pas, ou je ne sais plus. Je perds toute faculté de raisonnement, d’anticipation, je me laisse chuter au milieu de ténèbres inconnues mais ô combien accueillantes. Je m’entoure de leur linceul comme d’un voile de vigueur, je m'y sens si bien...
J’ouvre les yeux parfois, mais le paysage n’est pas désolant. Les démons ricanant s’évaporent. Leurs regards ne sont plus braqués sur mes failles, par où s’engouffrent tous ces vents de tristesse et d’hésitation. J’aime cette chaleur réconfortante, ces quelques doigts sur ma peau, ce sourire spontané, cette tendresse enfin trouvée.
Il y a tant à dire, trop à craindre. Je ne peux que rester immobile car je suis liée, cette étreinte me tient prisonnière de son dessein. Mais je l’aime cette étreinte. Cette respiration calée sur la mienne, ces souffles de compréhension qui me font sentir animée, vivante.
Neuf années de solitude. Au milieu de cette population j’étais seule. Un destin, un hasard, une chance, qu’importe, le présent me dicte enfin son élixir.
Une arrivée sans prévenir, je n’ai pas pu l’anticiper. C’est un peu comme un rêve que l’on peut faire au milieu d’une nuit ordinaire, mais nous savons qu’elle est en réalité une merveille.
« Toi ». Trois lettres qui signifient ce soir tant de choses. Tu arrives sans bruit et tu me pièges de tes bras. Je me retrouve sans défense, à la merci de la vie, de ses sentiments et de ses cauchemars. C’est justement une autre vie que je ne connais pas. J’en ai peur, oui. Et si je commençais à l’apprécier ? Comment en réchapper maintenant que son envoûtement me possède ? J’ai peur d’être impuissante… quel comble. Je tremble devant cette épreuve qui décapitera ma raison. Mon sang sera un enfer de larmes, perdu dans les méandres d’un cœur qui se force à vivre.
Je ne connais pas les secrets que tu enfermes dans ton passé. Je suis hypnotisée par ces caresses sur ton visage que je tente d’apprendre par cœur, des contours aux couleurs, je connaîtrai tout de toi, car tu seras la peinture de mes nuits.
Il n’y a plus rien à dire à présent, les mots ne s’envoleront plus. Accorde-moi ces gestes que je désire t’offrir. Je continue d’affronter mes mensonges illustrés par mon silence, ceux qui te disent que pour moi tu ne « comptes pas ».
A tes côtés c’est un autre jour, un autre chemin, je ne peux pas croire que tu arrives à détruire si facilement ma douleur. Alors j’attends que tu me tendes la main une ultime fois, même si cela peut être vain, fais de moi celle que tu veux, mais si tu m’interdis l’avenir à tes côtés, laisse-moi au moins le présent avec toi pour m’apaiser encore un peu…
Qu’ai-je déjà abandonné ? On me complimente sur mon apparence, ma prestance mais mon cœur s’est vidé.
Rien n’a été dicté, le hasard en a décidé ainsi. Parfois notre cœur s’arrête spontanément, la mort étant au bout de ce macabre chemin. Mais mon cœur peut-il lui commencer à battre enfin ?
Je ne sais pas, ou je ne sais plus. Je perds toute faculté de raisonnement, d’anticipation, je me laisse chuter au milieu de ténèbres inconnues mais ô combien accueillantes. Je m’entoure de leur linceul comme d’un voile de vigueur, je m'y sens si bien...
J’ouvre les yeux parfois, mais le paysage n’est pas désolant. Les démons ricanant s’évaporent. Leurs regards ne sont plus braqués sur mes failles, par où s’engouffrent tous ces vents de tristesse et d’hésitation. J’aime cette chaleur réconfortante, ces quelques doigts sur ma peau, ce sourire spontané, cette tendresse enfin trouvée.
Il y a tant à dire, trop à craindre. Je ne peux que rester immobile car je suis liée, cette étreinte me tient prisonnière de son dessein. Mais je l’aime cette étreinte. Cette respiration calée sur la mienne, ces souffles de compréhension qui me font sentir animée, vivante.
Neuf années de solitude. Au milieu de cette population j’étais seule. Un destin, un hasard, une chance, qu’importe, le présent me dicte enfin son élixir.
Une arrivée sans prévenir, je n’ai pas pu l’anticiper. C’est un peu comme un rêve que l’on peut faire au milieu d’une nuit ordinaire, mais nous savons qu’elle est en réalité une merveille.
« Toi ». Trois lettres qui signifient ce soir tant de choses. Tu arrives sans bruit et tu me pièges de tes bras. Je me retrouve sans défense, à la merci de la vie, de ses sentiments et de ses cauchemars. C’est justement une autre vie que je ne connais pas. J’en ai peur, oui. Et si je commençais à l’apprécier ? Comment en réchapper maintenant que son envoûtement me possède ? J’ai peur d’être impuissante… quel comble. Je tremble devant cette épreuve qui décapitera ma raison. Mon sang sera un enfer de larmes, perdu dans les méandres d’un cœur qui se force à vivre.
Je ne connais pas les secrets que tu enfermes dans ton passé. Je suis hypnotisée par ces caresses sur ton visage que je tente d’apprendre par cœur, des contours aux couleurs, je connaîtrai tout de toi, car tu seras la peinture de mes nuits.
Il n’y a plus rien à dire à présent, les mots ne s’envoleront plus. Accorde-moi ces gestes que je désire t’offrir. Je continue d’affronter mes mensonges illustrés par mon silence, ceux qui te disent que pour moi tu ne « comptes pas ».
A tes côtés c’est un autre jour, un autre chemin, je ne peux pas croire que tu arrives à détruire si facilement ma douleur. Alors j’attends que tu me tendes la main une ultime fois, même si cela peut être vain, fais de moi celle que tu veux, mais si tu m’interdis l’avenir à tes côtés, laisse-moi au moins le présent avec toi pour m’apaiser encore un peu…
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Informations sur l'article
Confessions
18 Juillet 2013
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13☆
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◊ Commentaires
-
Ethayel~30165 (767☆) Le 18 Juillet 2013
Article utilisable en RP si et seulement si Ethayel vous le faire lire directement, ou si vous parvenez à le lire sur son journal / carnet personnel. Si quelqu'un vous le rapporte oralement ou par copie c'est aussi utilisable. -
Yankee (64☆) Le 18 Juillet 2013
Tu écrit magnifiquement bien -
L-X~19531 (1535☆) Le 18 Juillet 2013
Rofl... Va falloir faire une nouvelle bannière avec des coeurs et des arcs-en-ciel?
Très joli texte, difficile d'écrire sur l'amour sans faire gnan-gnan : je me débats avec cette idée depuis un moment, mais toi, tu as réussi. -
Ladoria~7869 (221☆) Le 18 Juillet 2013
Elle parle bien de sa lime à ongle, hein? Hein? Pas encore d'une Mulier perdue pour un Masculus, hein? Hein? -
Ethayel~30165 (767☆) Le 19 Juillet 2013
Merci à tous pour vos interventions!
@Shivah: un commentaire de toi en vaut des centaines, merci !
@Drix: Tu es nul pimouss, fantasme-pas trop veux-tu xD
@Lilix : Merci, ton commentaire me touche vraiment!
@Ladoria: Hé beh non pas cette fois, navrée! mais la lime reste toujours très proche
@Hazel et Child: Regardez-les ces deux... Alala !
@ tout-le-monde: Merci encore, c'est plus qu'encourageant! -
Lorkah (167☆) Le 19 Juillet 2013
*.* -
Grypium~23119 (248☆) Le 19 Juillet 2013
Rrrroouu! -
Ethayel~30165 (767☆) Le 19 Juillet 2013
Vous êtes très constructifs les gars !