EDC de Ethayel~30165
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IV) Métonymies
Une nuit classique, le calme régnant, envahissant. Il semble même que la vie poursuit son cours, ailleurs.
Le temps s’arrête un instant. Non ce n’est qu’illusion. Une page se tourne lentement au fil des heures passées loin de la vie, dans une sphère de tranquillité. Plume à la main, mots de larmes, maux écrits, elle allonge sur ce lit de prose une esquisse de tableau. La couleur ne brille pas, le cadre n’est pas charmant. Ce morne paysage cache bien des rêves, des éventails de pastels s’envolent de sa tombe thoracique. La nuit ignore les fioritures apportées par son sourire, les étoiles s’inclinent devant son regard qui semble pourtant si loin du pire.
Elle attend. Bougie du temps qui fond, consumée par cette déraison surgissant des tréfonds, elle sait les minutes à la fois cruelles, ou témoins du solennel. Une page se tourne. Son encre semble parler de courage. Non, une rature, un trait long, irrégulier arrive dans une impasse : il ne peut continuer, elle ne peut reculer. Un espace. Sa plume trépasse ? La flamme vacille, un frisson sur son bras. Malgré la brise elle continuera, elle le souhaite, elle le veut.
Elle tourne la page, apparaît un en-tête illustrant ses vœux. Sa peau effleurant ce papier qu’elle ne reconnait plus. Une page encore vide, Un champ de fleurs, unique et placide.
Une goutte chute, lentement après un battement de cils. Elle pleure. Elle ne connait pas encore ces strophes. Ses lignes sont muettes, maintenant désuètes. Sa volonté est pure, elle sait que son œuvre perdure au fil des secondes, le point final est proche, il fait partie de son monde.
Oui, elle sourit. Majuscules et dorures sertissent « son » nom, seul sur une page blanche qu’elle chérit de ses doigts. Elle ne peut s’arrêter maintenant : ses consones dansent, ses voyelles chantent. Une harmonie euphorique surgit, encore ces maux insuffisants.
Un apaisement, un instant de répit dans sa clairière de litotes, un armistice de ses métaphores font de sa fable une Utopie. Une emphase romantique arrive, suivie d’une métonymie.
Oui, elle s’endort…
Le temps s’arrête un instant. Non ce n’est qu’illusion. Une page se tourne lentement au fil des heures passées loin de la vie, dans une sphère de tranquillité. Plume à la main, mots de larmes, maux écrits, elle allonge sur ce lit de prose une esquisse de tableau. La couleur ne brille pas, le cadre n’est pas charmant. Ce morne paysage cache bien des rêves, des éventails de pastels s’envolent de sa tombe thoracique. La nuit ignore les fioritures apportées par son sourire, les étoiles s’inclinent devant son regard qui semble pourtant si loin du pire.
Elle attend. Bougie du temps qui fond, consumée par cette déraison surgissant des tréfonds, elle sait les minutes à la fois cruelles, ou témoins du solennel. Une page se tourne. Son encre semble parler de courage. Non, une rature, un trait long, irrégulier arrive dans une impasse : il ne peut continuer, elle ne peut reculer. Un espace. Sa plume trépasse ? La flamme vacille, un frisson sur son bras. Malgré la brise elle continuera, elle le souhaite, elle le veut.
Elle tourne la page, apparaît un en-tête illustrant ses vœux. Sa peau effleurant ce papier qu’elle ne reconnait plus. Une page encore vide, Un champ de fleurs, unique et placide.
Une goutte chute, lentement après un battement de cils. Elle pleure. Elle ne connait pas encore ces strophes. Ses lignes sont muettes, maintenant désuètes. Sa volonté est pure, elle sait que son œuvre perdure au fil des secondes, le point final est proche, il fait partie de son monde.
Oui, elle sourit. Majuscules et dorures sertissent « son » nom, seul sur une page blanche qu’elle chérit de ses doigts. Elle ne peut s’arrêter maintenant : ses consones dansent, ses voyelles chantent. Une harmonie euphorique surgit, encore ces maux insuffisants.
Un apaisement, un instant de répit dans sa clairière de litotes, un armistice de ses métaphores font de sa fable une Utopie. Une emphase romantique arrive, suivie d’une métonymie.
Oui, elle s’endort…
Informations sur l'article
Élégie d'une jeune femme
06 Décembre 2012
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