EDC de Ethayel~30165
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Un cri dans la nuit...
Un cri dans la nuit, un sursaut, une frayeur, des gouttes de sueur.
Le souffle trop rapide, l'esprit perdu, le regard ailleurs.
Toujours ce même mauvais rêve. Celui d'un départ, d'une disparition soudaine, encore.
Elle n'est pas à tes côtés ce soir: Pendant un court instant, tu la détestes.
Ton subconscient te rappelle à ton passé, à cette perte déjà connue.
Et oui, tout à coup tu as peur.
Ton sommeil se fera absent pour encore de longues heures, inutile d'être patiente !
Le souffle trop rapide, l'esprit perdu, le regard ailleurs.
Toujours ce même mauvais rêve. Celui d'un départ, d'une disparition soudaine, encore.
Elle n'est pas à tes côtés ce soir: Pendant un court instant, tu la détestes.
Ton subconscient te rappelle à ton passé, à cette perte déjà connue.
Et oui, tout à coup tu as peur.
Ton sommeil se fera absent pour encore de longues heures, inutile d'être patiente !
Les étoiles ternissent à l'horizon, l'astre de feu s'élève et de nouveau le brasier. Incendie du temps qui passe, au petit matin les amours trépassent et les draps se froissent. Je me perds dans mon phrasé, à tenter d'être en phase avec ton souvenir qui encore et toujours m'enlace. Toujours ton image et ton odeur et toi, toi, ton prénom qui me colle à la peau, toi, que je me trimbale telle une ombre, une malédiction.
J'ai dans le creux du corps ce cancer au coeur, pernicieuse tumeur répétant inlassablement « ton bonheur était ailleurs ». Je revois l'heure de ces adieux résonnant de paroles désolées. L'âme esseulée, j'optais pour l'errance et m'empêtrais dans une camisole d'espérances. Me revenaient en mémoire ces vieilles amours rances, lendemains à deux avortés. Alors le coeur en marée basse et le désespoir tenace, on tente de s'oublier en cadence. On recherche la transe contre ce corps inconnu, s'offrir sans résistance. Rien qu'une danse... Une quelconque démence qui pousse à se perdre dans l'absence, se mimer la vérité autre.
A qui la faute? Il n'y a pas de vérités, juste l'âme en dormeur du val, écoutant pleurer le ciel. Je ferme les yeux sur mon dernier été pour laisser place à l'hiver, fait divers. Hier encore c'était la mer en moi. A deux, toujours plus facile de tout envoyer promener. Mais dans la solitude sonne la fin de la guerre. Affalée sur l'asphalte, mon corps, ma tête font une halte. Toxicomanie des réminiscences, schizophrénie. Comment s'y retrouver dans ce délire psychotique? Analyser les symptômes, laisser passer les hématomes. Cesser de se retourner sur le passé, Je n'y trouverais que des fantômes. Ecchymoses sans équivoque, on a été confronté à trop de chocs. Pas de psychose, juste le coeur cabossé et le corps éclaboussé de larmes. Et le vague à l'âme arpenter le macadam, exhiber ma peau diaphane espérant qu'un prophète la profane. Une seule quête: se sentir appartenir, pouvoir se faire retenir sans même avoir songé partir. Tout ça, comment le dire sans rien ternir? A quoi tout cela tient, on se le demande. Ce n'est que l'éternité que l'on quémande, nos vies que l'on donnerait en offrande.
Échouée sur la plage des "Autrefois" . Le poing levé et menaçant. Trop frêle pour le trépas de l'absence. Des voix lancinantes me rappellent à des "Jamais" trop éphémères. L'infini s'échappe et j'en ai peur, depuis que tu es dans mon coeur arrivée.
Silences assourdissants. Vents amers. Quand l'inconnu semble perdition. Vois-tu mon trouble et mon effroi? Les corps embarrassés, n'arrivant à pas se trouver. Chemins stériles semés d'embûches. Images d'impossibles. Je voudrais m'anéantir entre les sanglots de ta voix. Et sentir ton regard effrayé, affamé de mes formes. Le sentir caressant ma peau blême te désirant. Comme le souffle brûlant des steppes immaculées.
Désirs obscurcis sous un sommeil trompeur. Je t'endormirais loin de ce monde. Tournerais ton regard d'azur vers des chemins de bohème et d'étreintes infinies, loin de tout,
Ailleurs est la réponse. Tes paroles comme une promesse. Tes lèvres comme un paradis artificiel. Sombres frissons lorsque les sueurs se mêlent, les baisers qui dansent, ton corps comme un elixir.
Qui donc devant l'amour ose parler de l'enfer ?
« IL nous a offert l'occasion de vivre plusieurs éternités, vous ne faites qu'en profiter à juste titre. »
- Masaki.
Informations sur l'article
Élégie d'une jeune femme
24 Août 2014
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◊ Commentaires
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Eaven (1181☆) Le 24 Août 2014
Tu sais déjà tout ce que je pense de ça, alors on ne va pas s'étendre.
Mais, tu avais raison, tu commences à connaître mes préférences. C'est beau, bordel ! -
Penelope~46547 (20☆) Le 24 Août 2014
Toujours aussi poignant.. Je ne m'en lasserai jamais. -
Irista (37☆) Le 24 Août 2014
Six qui fait un commentaire positif sur un EDC d'Ethayel ? C'est parce que c'est bientôt l'Honora ou y'a un autre truc ?