EDC de Ethayel~30165
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~ Séquelles ~
Tellement sommeil.
J’ en attends trop de ce morne quotidien. Qu’il soit réparateur, que chaque cycle qui passe devienne un pansement d’âme, mais il n'en est rien.
Je les regarde vivre, en retrait de leur vie et je suis bien ainsi. Rester en dehors de leur quotidien, malgré les promesses faites. Un sommeil n’en est plus un une fois les yeux ouverts, je connais par cœur la peinture de mon plafond blanc.
Je suis bien chez moi. Pourquoi sortir aux côtés de ces gens ? Ils n’ont pas de saveur. Plus rien n’a de saveur. Un regard insipide suffit à vivre finalement, pourquoi s’encombrer de fioritures ?
Je vernis mes ongles, je soigne cette apparence physique lorsque je me présente face à cette population qui peut me faire confiance, ou qui peut médire de moi dans des murmures dissimulés par des silences.
Quelle importance. Cela ne m’empêchera pas de les porter à bout de bras dans un long et dernier élan, avant d’aller la retrouver, Elle. Les porter et les guider est ce pourquoi je dois continuer, même seule… et c’est difficile. L’ingratitude règne de manière coutumière et je dois m’y faire.
Je les regarde vivre, en retrait de leur vie et je suis bien ainsi. Rester en dehors de leur quotidien, malgré les promesses faites. Un sommeil n’en est plus un une fois les yeux ouverts, je connais par cœur la peinture de mon plafond blanc.
Je suis bien chez moi. Pourquoi sortir aux côtés de ces gens ? Ils n’ont pas de saveur. Plus rien n’a de saveur. Un regard insipide suffit à vivre finalement, pourquoi s’encombrer de fioritures ?
Je vernis mes ongles, je soigne cette apparence physique lorsque je me présente face à cette population qui peut me faire confiance, ou qui peut médire de moi dans des murmures dissimulés par des silences.
Quelle importance. Cela ne m’empêchera pas de les porter à bout de bras dans un long et dernier élan, avant d’aller la retrouver, Elle. Les porter et les guider est ce pourquoi je dois continuer, même seule… et c’est difficile. L’ingratitude règne de manière coutumière et je dois m’y faire.
Tellement froid.
Les nuits sont parfois longues et assommantes, parfois trop courtes, et dénudées de repos.
De grandes maisons, trop grandes pour y vivre seule, ce silence morbide qui stagne dans notre chambre. Une fade image télévisée qui se reflète sur ma rétine inerte, éteinte.
Je refuse de te laisser partir. Je refuse de te ranger parmi mes souvenirs. Car tu es encore là, je le sais, je le sens. En moi, dans ma poitrine, tu es là, toujours là et de cette cage thoracique tu ne pourras jamais partir ma bien-aimée. Jamais.
Mon corps est si froid, et ce froid est mordant. La femme n’est plus. Je ne suis qu’Ambassadrice, et accessoirement, Lady.
Rien ne sera jamais comme avant. Je ne suis même pas une poupée de chair, l’eau brûlante ne m’empêche pas de trembler.
Penser à toi sans cesse. Griffer le mur de mes ongles en espérant pouvoir creuser un chemin vers toi, et te retrouver. Les lumières ne m’atteignent plus car j’aime fermer les yeux, et rêver, loin de tout.
L’on reconnaît de moi qu’un bruit d’escarpins sur le sol, une démarche sûrement nonchalante et guère assurée. L’on me dit fantomatique. Mais ils mentent. Je suis en vie pourtant.
A l’abandon de nos fantômes, l’ombre ne passe pas. J’avais besoin de toi.
Et pourtant. J’ai envie peintures sur ma peau, des symboles, Ceux racontant notre histoire. Il y a de la place sur ce corps meurtri. Beaucoup d’espace sur cette peau blanche. Je le ferai. En souvenir de toi, sceau fœtal de mon cœur et de ma peau.
De grandes maisons, trop grandes pour y vivre seule, ce silence morbide qui stagne dans notre chambre. Une fade image télévisée qui se reflète sur ma rétine inerte, éteinte.
Je refuse de te laisser partir. Je refuse de te ranger parmi mes souvenirs. Car tu es encore là, je le sais, je le sens. En moi, dans ma poitrine, tu es là, toujours là et de cette cage thoracique tu ne pourras jamais partir ma bien-aimée. Jamais.
Mon corps est si froid, et ce froid est mordant. La femme n’est plus. Je ne suis qu’Ambassadrice, et accessoirement, Lady.
Rien ne sera jamais comme avant. Je ne suis même pas une poupée de chair, l’eau brûlante ne m’empêche pas de trembler.
Penser à toi sans cesse. Griffer le mur de mes ongles en espérant pouvoir creuser un chemin vers toi, et te retrouver. Les lumières ne m’atteignent plus car j’aime fermer les yeux, et rêver, loin de tout.
L’on reconnaît de moi qu’un bruit d’escarpins sur le sol, une démarche sûrement nonchalante et guère assurée. L’on me dit fantomatique. Mais ils mentent. Je suis en vie pourtant.
A l’abandon de nos fantômes, l’ombre ne passe pas. J’avais besoin de toi.
Et pourtant. J’ai envie peintures sur ma peau, des symboles, Ceux racontant notre histoire. Il y a de la place sur ce corps meurtri. Beaucoup d’espace sur cette peau blanche. Je le ferai. En souvenir de toi, sceau fœtal de mon cœur et de ma peau.
Tellement peur.
Ils me disent de vivre. Non, ils me l’ordonnent. Mais tu pèses trois tonnes dans ma tête.
Faire semblant de vivre. Vivre pour eux, puisque je ne peux plus le faire pour moi ?
Ces gens me bousculent à contre-sens et je manque de tomber, de m’écorcher les genoux sur ces pavés de lames au sol. Pourtant des mains sont tendues mais je ne les vois pas. Ou je me force à ne pas les voir. L’on a peur pour mon humanité, l’on pense que je vais devenir un monstre. Pourquoi ?
J’ai peur de moi, possédée par cette non-vie filiforme qui se dessine lentement jusqu’à ce point d’exil. Ces paupières lourdes qui finalisaient nos étreintes, lentement se referment…
Lentement se retirent.
Doucement s’éloignent.
Progressivement s’éteignent, s’évaporent, et mes songes ne voient plus que Toi.
Pourtant, que la nuit est longue, sans toi.
Faire semblant de vivre. Vivre pour eux, puisque je ne peux plus le faire pour moi ?
Ces gens me bousculent à contre-sens et je manque de tomber, de m’écorcher les genoux sur ces pavés de lames au sol. Pourtant des mains sont tendues mais je ne les vois pas. Ou je me force à ne pas les voir. L’on a peur pour mon humanité, l’on pense que je vais devenir un monstre. Pourquoi ?
J’ai peur de moi, possédée par cette non-vie filiforme qui se dessine lentement jusqu’à ce point d’exil. Ces paupières lourdes qui finalisaient nos étreintes, lentement se referment…
Lentement se retirent.
Doucement s’éloignent.
Progressivement s’éteignent, s’évaporent, et mes songes ne voient plus que Toi.
Pourtant, que la nuit est longue, sans toi.
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« A ton Nom »
26 Avril 2014
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◊ Commentaires
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Akasha (0☆) Le 26 Avril 2014
[Triste et touchant ... mais si joliment écrit *]