EDC de Ethayel~30165
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« Elle »
Une longue nuit, mais une nuit trop courte. Je me regarde, à moitié dénudée, à tes côtés.
Il serait trop simple de la décrire en détails.
Il serait trop simple de fermer les yeux et d’en rêver encore et encore.
Au milieu de ces gestes, au milieu de ces souffles, des mots. Des mots courts, des petits mots.
Un « vous » remplacé par un « tu », aussi anodin qu’il puisse être.
Un « tu » qui sonne comme un tout enfin atteint, au milieu de cette étreinte nocturne.
Deux lettres qui ouvrent un cœur où toi seule a accès, où l’éternité ne sera qu’éphémère et tacite.
J’écoute les notes de tes murmures à mon oreille, une ivresse de voluptés qui m’envahie dans un frisson brûlant. Je m’éternise sur ta peau du bout de mes doigts, pendant que tu me possèdes de tes baisers passionnés. Les mêmes que je m’applique à te rendre au centuple à chaque seconde.
Je m’abandonne dans ce monde où l’instant vaut une vie, où la vie se tient en l’instant. Car je vis, enfin.
Les caresses se hâtent à mesure que les tissus diminuent, le souffle se veut doux, la respiration, chaude.
Je me veux protectrice de ton visage entre mes mains tremblantes. J’ai peur, oui, enfin.
Se sentir femme, avec un cœur et un corps qui vivent. Toujours ces quelques mots qui viennent englober le chant des soupirs retenus… Au milieu de notre osmose, ce jeu de tu mène à cette île qui nous éloigne du vous. Et je t’aime simplement pour ça.
Les lignes se délient, ce matin. Tu as déjà quitté notre lit, tes fonctions t’appelant.
Mais je me sens bien. Bien que les quotidiens de gens sont tournés vers moi, je ne te laisserai pas partir plus loin qu’à quelques pas. Tu sais, nul besoin que tu parles ou marches pour que je t’entende. Le cœur a bien des outils que j’ignore, ou le mien, au minimum.
C’est toujours difficile d’être irréprochable dans la surprise. Autant que je m’applique à te plaire à chaque instant. Dans ton cœur en permanence je recherche l’unanimité. Je recherche chacun de tes sourires comme un élixir vital. Tes yeux m’obsèdent car j’y cueille chacun de tes regards.
Je te regarde vivre, simplement, à tes côtés. Parfois je te prends la main et nous allons marcher, loin de tout, deux petites filles qui découvrent un spectacle commun alliant amour et peine, mais que nous chérissons. Un soupçon d’innocence, au milieu de cette folie autour, une union indélébile par le temps.
Il y a malgré tout cette peur, atavique, morose, camouflée. Cette crainte de te voir un jour t’éloigner de moi, de nous. Voir ton sourire s’éteindre de mes matins. Puis petit à petit éteindre ma rétine de tes regards. Ma peau froide impossible à réchauffer. Mais je me refuse de te voir partir un jour.
Ce n’est même pas concevable.
Tu as juré éternité à notre égard. Que jamais nous ne connaîtrons une fin.
Tu l’as bien dit hein ? Tu l’as bien dit, ma bien-aimée ? Dis-moi que tu l’as dit. Je veux l’entendre à nouveau, rien qu’une fois. Que je sois rassurée. Une seule fois s’il te plait.
J’attends chacune de nos nuits avec impatience. Ce soir je t’ai même réservé une surprise tu sais, j’ai acheté une maison. Notre maison, notre chez-nous, tu sais celle où il fera bon y vivre, où les murs seront faits de rires, la toiture en amour, et un sol éternel. J’ai tellement hâte de te l’annoncer tu sais.
Mais j’ai froid le soir et j’ai peur que tu partes. Reviens-vite mon amour, je me refuse de te laisser partir… Cette seule pensée me défigure de larmes.
Je quitterai tout pour toi, j’ai peur de tout, et j’ai besoin de toi…
Mais je me sens bien. Bien que les quotidiens de gens sont tournés vers moi, je ne te laisserai pas partir plus loin qu’à quelques pas. Tu sais, nul besoin que tu parles ou marches pour que je t’entende. Le cœur a bien des outils que j’ignore, ou le mien, au minimum.
C’est toujours difficile d’être irréprochable dans la surprise. Autant que je m’applique à te plaire à chaque instant. Dans ton cœur en permanence je recherche l’unanimité. Je recherche chacun de tes sourires comme un élixir vital. Tes yeux m’obsèdent car j’y cueille chacun de tes regards.
Je te regarde vivre, simplement, à tes côtés. Parfois je te prends la main et nous allons marcher, loin de tout, deux petites filles qui découvrent un spectacle commun alliant amour et peine, mais que nous chérissons. Un soupçon d’innocence, au milieu de cette folie autour, une union indélébile par le temps.
Il y a malgré tout cette peur, atavique, morose, camouflée. Cette crainte de te voir un jour t’éloigner de moi, de nous. Voir ton sourire s’éteindre de mes matins. Puis petit à petit éteindre ma rétine de tes regards. Ma peau froide impossible à réchauffer. Mais je me refuse de te voir partir un jour.
Ce n’est même pas concevable.
Tu as juré éternité à notre égard. Que jamais nous ne connaîtrons une fin.
Tu l’as bien dit hein ? Tu l’as bien dit, ma bien-aimée ? Dis-moi que tu l’as dit. Je veux l’entendre à nouveau, rien qu’une fois. Que je sois rassurée. Une seule fois s’il te plait.
J’attends chacune de nos nuits avec impatience. Ce soir je t’ai même réservé une surprise tu sais, j’ai acheté une maison. Notre maison, notre chez-nous, tu sais celle où il fera bon y vivre, où les murs seront faits de rires, la toiture en amour, et un sol éternel. J’ai tellement hâte de te l’annoncer tu sais.
Mais j’ai froid le soir et j’ai peur que tu partes. Reviens-vite mon amour, je me refuse de te laisser partir… Cette seule pensée me défigure de larmes.
Je quitterai tout pour toi, j’ai peur de tout, et j’ai besoin de toi…
Tu peux pas, tu peux pas t'en aller comme ça !
Je t'ai dans la peau, je t'ai dans la tête. Je te le répéterai tant qu'il faudra.
Tu peux pas, tu peux pas t'en aller comme ça !
Et puis tu ferais quoi à partir, dis-moi ?
T'aurais l'air fin.
Et moi je ferai quoi sans toi, dis-moi ?
Ça sert à rien…
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(1) Extrait et adaptation de "Fauve - Kané"
Informations sur l'article
Confessions
17 Avril 2014
2789√
30☆
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◊ Commentaires
-
Ethayel~30165 (767☆) Le 17 Avril 2014
« Je ne compte déjà plus les larmes qui débordent de mon verre... » -
Kelvin~27893 (306☆) Le 17 Avril 2014
Et etha dans tout ça... ? pk un delete aussi brusque comme ça... ? :/ -
Kazuki~24197 (9☆) Le 17 Avril 2014
Grace :( -
Hazel (362☆) Le 18 Avril 2014
Touchant comme d'habitude et...
Totalement dégoûtée pour ce delete de Grace... -
L-X (1536☆) Le 18 Avril 2014
Bonjour tristesse... -
Astaa~40027 (268☆) Le 18 Avril 2014
Pas eu le temps de lui apprendre a paramétrer sa tech V.
Ni de squatter la fameuse chaise promise devant son bureau du Mili.
Ni de... Tant de choses encore. De beaux souvenirs, un gout d'inachevé et un pincement au core. -
Ladoria~7869 (221☆) Le 19 Avril 2014
Bouarf, elle était mieux avant!
[Private joke, si jamais tu repasses par là! Et bonne continuation.] -
Archimède~46401 (131☆) Le 20 Avril 2014
*, pour le texte et pour fauve -
Yankee (64☆) Le 18 Juillet 2014
Un style à toi, ton style d'écriture, que j'adore... *