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EDC de Ethayel~30165

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~ Le coeur d'une femme ~

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Ces quelques mots, elle n’aurait pu par sa voix vous les dire, préférant vous les écrire plutôt que de les taire.
Elle était une femme seule, lassée de la solitude d’un lit froid, d’un cœur se gelant petit à petit au fil des jours, sans qu’une flamme puisse lui insuffler un soupir de chaleur.
Un jour une silhouette apparut dans ses rêves. Assoiffée de cette ondée que cette muse appréciait faire danser du bout de ses doigts, la jeune femme décida de la suivre, de s’imprégner de son parfum, de ses saveurs, de son arôme.
Une telle ivresse parait si éphémère par rapport à cette éternité qui défile devant ses yeux, qu’importe, cet élixir est ce qu’elle désire le plus. Elle veillera à son tour sur cette muse s’endormant chaque soir à ses côtés, quand une seule présence devient réconfort et rempart contre toute menace.
Si vous vous prêtez au jeu du silence, vous pourrez entendre le cœur de la jeune femme parler. Non non ce n’est pas une légende, mais chut, ne dites pas mot à autrui : n’oubliez pas que le cœur d’une femme est un océan de secrets…

« Il ne restera que l’essentiel. Ce pour quoi je me battrai durant mon éternité offerte.
Je vous livre ce cœur qui bat aujourd’hui pour vous, pleinement, chaque pulsation se faisant un peu plus pure, toujours plus reposante. Ce cœur a longtemps saigné, mais de leurs vertus curatives vos lèvres ont pu le guérir. Idéal est un terme si faible lorsque votre portrait se dessine dans sa définition. Ce cœur est entre vos mains, remodelez-le afin qu’il puisse vous plaire.
Il ne demande qu’à grandir, vers cette absolution, cette osmose que nous attendons jour après jour.
Je me souviens d’un océan aride, où les fleurs flétries étaient les tristes commodités d’une âme étiolée. Au milieu de cette étendue morne, ne résidaient que des charognards hirsutes avides de blessures salées.
De nonchalances en errements, une magie a opéré. Un mirage dupant la réalité pour en prendre peu à peu la place. Mille mots amnésiques, répétés par mon passé déjà privé de vous, déjà enfermé dans des murs sans barreaux.
Qu’importe le passé, quand le présent nous offre tendresse. Je viens étreindre ces doux instants de complicité, timidement, maladroitement. Mes mots m’étouffent et me saignent seule, de maladresses en pessimisme. Ma paranoïa qui prend sa source dans nos échanges, la même que j’alimente sans cesse de mes peurs et craintes : Celles de vous voir disparaître de mes nuits.
Un battement de cils suffirait à balayer ce silence de nos deux cœurs synchronisés, ce concerto d’amour et de vigueur.
Utilisons ce terme inconnu, débutant d’un grand A en lettrine pour vous fredonner en sa finalité l’«Air». Le point n’est pas nécessaire, ou tout du moins, laissons-le pour plus tard, après le mot « jamais ».
Ne parlons pas trop, l’aube se dessine déjà au bout de nos yeux. Ne vous réveillez pas encore mon amour, le sommeil se fait égoïste ce matin. J’attendrai que mon regard s’éteigne, inondé de la pureté de vos courbes, de cette parfaite beauté qui est vôtre. Je connais déjà par cœur le dessin de vos sourires, le chemin y menant prend vie à chaque regard réciproque.
Le temps se défilera sous notre union car il ne nous rattrapera plus. Nous rirons des autres car l’éternité sera notre chauffeur, le vertueux, le beau, le merveilleux sera notre quotidien.
De cette promesse faite devant cet autel, de cette demande aussi inattendue qu’inespérée, nous poserons ce sceau de nos mains unies : Ce bonheur nous sera présent du ciel.
Voilà que la nuit passée, le sommeil se montre généreux, enfin.
Ma bien-aimée, je vous laisse en compagnie de mon cœur et de ses confidences, vous le trouverez sûrement trop loquace, mais ne partez pas trop loin, que je puisse décorer mes songes de votre divine voix. »

C’est ainsi que la jeune femme s’endormit doucement, loin de toute route, de toute contrée.
N’allez pas penser que ceci est vain. Si cet amour leur est offert par les cieux, que leur communion soit portée au loin par le vent, écoutez attentivement le bruit des vagues, elles vous diront tout ! Vous l’aurez compris, le cœur d’une femme est un océan de secrets.

Spoiler (Afficher)
Non utilisable IG, hormis pour la destinataire de ce petit mot, vous savez très bien qui elle est.
Petite composition matinale, j'ai préféré l'inspiration que le sommeil.
Pourquoi cette musique? Parce qu'elle est passée durant l'écriture du texte, je l'ai trouvée adéquate.

Informations sur l'article

« A ton Nom »
28 Janvier 2014
1557√  17 13

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◊ Commentaires

  • Hazel (362☆) Le 28 Janvier 2014
    J'adore... *
  • Kais (32☆) Le 28 Janvier 2014
    C'est très beau smiley
  • Penelope~46547 (20☆) Le 28 Janvier 2014
    *
  • Yankee (64☆) Le 28 Janvier 2014
    Toujours un plaisir tes écrits, je fais pleuvoir les étoiles sur ton edc avec des articles pareil smiley
  • Ethayel~30165 (767☆) Le 29 Janvier 2014
    Merci à tous, c'est très encourageant.
    Vos commentaires sont touchants, merci encore !
  • L-X (1536☆) Le 29 Janvier 2014
    Quelle ode au Glukoz...
  • AGRAMF (225☆) Le 01 Février 2014
    "...charognards hirsutes avides de blessures salées. " ça me parle ! la B.O...Ahem mais bon faut bien une critique;)
  • Ethayel~30165 (767☆) Le 01 Février 2014
    Une BO avec ces paroles?
    Tu m'intéresses là, car je ne connais pas du tout ^^
  • Mograbi~37128 (14☆) Le 02 Février 2014
    Je ne me lasse pas de te relire. J adore.