EDC de Ethayel~30165
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~ Voluptés Occultes ~
Il est déjà bien tard, et aucun appel ne se fait entendre.
Attends-tu encore celui qui fera de toi sa Dame ? Ces désirs qui ne sont que mirages au milieu de tes rêves effacés par le temps, cette utopie que tu désires tienne ne se reflète que par ce quotidien solitaire et morose. Tu attends celui qui rendra enfin vivante, qui fera frémir ta peau, tes sens…
Oui, tu sais malgré toi, petite Noble, que tu n’obtiendras pas ce sentiment voulu, tu ne seras que désir ou fantasme, mais jamais une amante.
Tu attends une fraction d’amour illusoire, il sera ta vérité, celle que tu chériras dans ton petit monde, cette illusion que tu penseras véritable.
Oui, tu sais malgré toi, petite Noble, que tu n’obtiendras pas ce sentiment voulu, tu ne seras que désir ou fantasme, mais jamais une amante.
Tu attends une fraction d’amour illusoire, il sera ta vérité, celle que tu chériras dans ton petit monde, cette illusion que tu penseras véritable.
Et alors tu te dénuderas, dans ce lit, malgré toi. Ces tissus glisseront sur ta peau et décoreront le sol.
Tu lui présentes un corps devenu impudique, ses yeux dévorent tes formes que le froid des draps raidit, tu dissimules un instant le piercing sur ton sein, timide.
Patience et rage font de toi une proie facile, femme autoritaire tu deviendras docile. Ses pas sont lents, son regard détaille chaque courbe de ton corps dénudé au travers de ce tissu de sommeil qui t’habille un semblant.
Au milieu de soupirs et de chaleurs, tu attends l’instant fatidique, tu inspires, sens ses mains sur ton corps courir, tes yeux se ferment un instant, entre deux contractures et cambrures.
Là, un gémissement, les prémices d’un acte que tu attendais en secret, en cet instant se desserrent violemment les parois de ta gorge vaginale sous la force de ses quelques doigts sales. Tu l’attendais, tu t’abandonnes à ce mal, taxidermiste assidu, obsédé par ce calice enfin obtenu.
Tu lui présentes un corps devenu impudique, ses yeux dévorent tes formes que le froid des draps raidit, tu dissimules un instant le piercing sur ton sein, timide.
Patience et rage font de toi une proie facile, femme autoritaire tu deviendras docile. Ses pas sont lents, son regard détaille chaque courbe de ton corps dénudé au travers de ce tissu de sommeil qui t’habille un semblant.
Au milieu de soupirs et de chaleurs, tu attends l’instant fatidique, tu inspires, sens ses mains sur ton corps courir, tes yeux se ferment un instant, entre deux contractures et cambrures.
Là, un gémissement, les prémices d’un acte que tu attendais en secret, en cet instant se desserrent violemment les parois de ta gorge vaginale sous la force de ses quelques doigts sales. Tu l’attendais, tu t’abandonnes à ce mal, taxidermiste assidu, obsédé par ce calice enfin obtenu.
Il se veut cannibale, vorace, ta peau est un mets qui lui semble délicat. Ta petite poitrine, féminité discrète ne semble pas le décevoir. Par ces faux baisers que tu réclames, tu obtiens matière à alimenter ton rêve, ton illusoire.
L’instant sourd approche, la chaleur monte, tu gémis, expires tandis que tes ongles froissent ce drap noir qui déguise tes formes sublimées par le plaisir éphémère d’une étreinte désirée.
Ces instants t’isolent de tes titres, tes fonctions, ton monde. Ce mâle en toi, n’est pas là pour blesser.
Tes sens s’enivrent, tu joues ce rôle avec entrain, dominée par cet outrage intime dont il te témoigne, dans un geste brutal et précis tu reprends le dessus sur cet être te rassasiant de plaisir.
Par mouvements et voluptés tu apprécies finalement contrôler cette pièce dont tu es reine, tu viens de toi-même chercher ses lèvres de manière hypocrite. Tu évites son faux regard durant cet ébat charnel, incisif. Ton front se perle et ta peau tremble, symptômes ô combien délicieux, instant critique que tu aimerais répéter.
Tu te contractes dans une extase atteinte, inattendue, inespérée, de par ce jeu de force où tu aimes à t’enliser… les tissus reviennent à ta peau désormais, le froid revenant peu à peu sur ce corps assouvi de plaisir, de tristesse.
L’instant sourd approche, la chaleur monte, tu gémis, expires tandis que tes ongles froissent ce drap noir qui déguise tes formes sublimées par le plaisir éphémère d’une étreinte désirée.
Ces instants t’isolent de tes titres, tes fonctions, ton monde. Ce mâle en toi, n’est pas là pour blesser.
Tes sens s’enivrent, tu joues ce rôle avec entrain, dominée par cet outrage intime dont il te témoigne, dans un geste brutal et précis tu reprends le dessus sur cet être te rassasiant de plaisir.
Par mouvements et voluptés tu apprécies finalement contrôler cette pièce dont tu es reine, tu viens de toi-même chercher ses lèvres de manière hypocrite. Tu évites son faux regard durant cet ébat charnel, incisif. Ton front se perle et ta peau tremble, symptômes ô combien délicieux, instant critique que tu aimerais répéter.
Tu te contractes dans une extase atteinte, inattendue, inespérée, de par ce jeu de force où tu aimes à t’enliser… les tissus reviennent à ta peau désormais, le froid revenant peu à peu sur ce corps assouvi de plaisir, de tristesse.
Tu fermes les yeux, tu t'allonges sans un mot. Le compliment attendu ne se dévoilera pas. Blesser la fierté pour se rassurer, tu y fais régner l'indifférence. T’es-tu servie ou as-tu servie ? Ce silence ne répondra point à tes interrogations.
Il repart, même silence qu’auparavant.
Ton lit n’abrite encore que toi ce soir.
Il repart, même silence qu’auparavant.
Ton lit n’abrite encore que toi ce soir.
Il est déjà bien trop tard, et aucun appel ne se fera entendre.
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Informations sur l'article
Élégie d'une jeune femme
31 Décembre 2013
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26☆
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◊ Commentaires
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Eaven (1181☆) Le 31 Décembre 2013
Même avec un écrit de ce genre, tu fais voyager.
Tu sais qu'à ce niveau, tu auras toujours tout mon respect.. * -
L-X (1536☆) Le 31 Décembre 2013
Les nuits de dreadcast où les brumes oniriques ne sont que du smog sale et relents de shoot se cachant dans des soies synthétiques et des rêves fades... Le sexe n'est qu'une drogue comme les autres et les fix qu'on s'envoie ont le même gout ordinairement cru et glauque que les vapeurs de tous les faux paradis artificiels dans lesquels on se noie pour oublier que la réalité est pire dans sa tristesse... -
Ethayel~30165 (767☆) Le 31 Décembre 2013
Il est aussi temps d'arrêter d'espérer, de rêver et de se contenter ce que le quotidien peut offrir.
Le sentimental restera à jamais illusoire, les paradis artificiels aidant à la perfection ♥ -
Amar (211☆) Le 31 Décembre 2013
* Pour la Lady, la vrai. Magnifique texte. -
Hazel (362☆) Le 01 Janvier 2014
Hmmm... lit des trucs... Soupire et jette une etoile a Ethayel avant de sortir par une porte dissimulee. -
Athanase~46746 (0☆) Le 01 Janvier 2014
Étoile , tout simplement. -
Manerina~6356 (1552☆) Le 01 Janvier 2014
*Est épatée par certains commentaires*
Heureusement que je suis là pour le texte et qu'il vaut vraiment le détour! -
Ethayel~30165 (767☆) Le 01 Janvier 2014
@Child : Et qu'est ce qui te dit que la mère aurait voulu de ton Child? ^^
Merci à tous pour vos commentaires, j'apprécie vraiment, si vous saviez!
Je t'aime Six, tu ne le sais que trop bien ♥
Je crois que notre chère Etha se résigne à trouver l'amour dans cette cité pourrie! -
Grypium~23119 (248☆) Le 02 Janvier 2014
Je t'ai dis ce que j'en pensais en privé.
Je n'imaginais pas que les bougies te feraient tant plaisir, de rien, vraiment. -
Ladoria~7869 (221☆) Le 02 Janvier 2014
Encore un article que je n'ai pas réussi à lire, mais le cœur y était ^^ -
Tathounh~40154 (6☆) Le 06 Janvier 2014
Tres joli texte. Ce qui aurait pu être vulgaire se transforme en poésie suggestive. -
Ethayel~30165 (767☆) Le 06 Janvier 2014
Merci Tathounh !
C'est un peu l'effet que je voulais faire apparaître au fil de cette prose oui. -
Kazuki~24197 (9☆) Le 07 Janvier 2014
Faudrait penser à mettre le prix pour une nuit. -
Ethayel~30165 (767☆) Le 07 Janvier 2014
Ce serait ton fantasme, n'est-ce pas Kazuki? -
Kazuki~24197 (9☆) Le 09 Janvier 2014
Même pas nan : o