EDC de Estelle
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Cacher
Quirin
♪♫ Here's to the ones that we got
Cheers to the wish you were here, but you're not
'Cause the drinks bring back all the memories
Of everything we've been through
Toast to the ones here today
Toast to the ones that we lost on the way
'Cause the drinks bring back all the memories
And the memories bring back, memories bring back you ♫♪
C'était déjà pour lui qu'elle avait pleuré la première fois. L'impossibilité d'en parler à qui que ce soit, relation trop ambigüe pour qu'elle puisse le dire. Toxique avait dit sa meilleure amie. Oui, sans nul doute. Ils se tuaient tous les deux à petit feu alors qu'ils avaient tout ailleurs pour être heureux.
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Il ne fallait plus que leurs regards se croisent. Elle avait opté pour des lunettes aux verres teintés qui jamais ne la quittaient, qu'elle ne retirait qu'en lieu clos, qu'en sécurité et surtout loin de lui.
Lui avait opté pour l'acide cette nuit là...il avait toujours été extrême. Aveugle, laissant le liquide lui ronger les chairs. Elle avait profité de son état pour le rejoindre et le convaincre, le convaincre de le tuer. Dans ce hall de l’Hôpital, elle l'avait tué. Cette mort symbolique mais nécessaire. Ce n'était qu'une cuve mais elle était le signe de leur rupture totale. Elle lui rendait sa liberté, activant son épée énergétique qu'elle lui planta dans le cœur.
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S'éviter depuis, ne plus se voir, ne plus se parler. Perdre ses habitudes, ces longues nuits à refaire DreadCast sur ce canapé dans cette ruelle, ces nuits à l'écouter jouer de la guitare pour elle. Elle venait de perdre un repère. Mais vautours tous deux, elle savait que ses yeux noirs se portaient toujours sur son deck, surveillant ses allées et venues, surveillant doucement son évolution dans les diverses OI. Elle faisait de même, le traquant sur rampe parfois, surveillant son état. Mais plus un mot, il ne fallait plus se voir et laisser le temps passer.
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Et un jour elle est apparue. Sortie de cryo, sans prévenir et aussitôt dans son cœur. Partagée en le suivant sur rampe, elle devait certainement être contente pour lui. Ou pas. Elle ne savait plus quoi en penser, elle ne pouvait vérifier s'il était heureux.
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Quelques heptades, ou était-ce des jours, plus tard il l'épousait. Ironie du sort, le même jour elle se mariait elle aussi. Ce jour là elle décida de renouer le contact, simple, des félicitations d'usage, des banalités comme il se fait, comme il se doit. Il avait l'air heureux, elle était surprise mais devait se réjouir. Il avait enfin trouver ce qu'il cherchait, c'était là le plus important.
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Renouer petit à petit, s'éviter parfois encore, s'engueuler souvent. Elle le détestait parfois autant qu'elle l'aimait. Il était venu la chercher pour travailler ensemble. Elle avait dit oui. Les sourires qui revenaient mais plus l'ambiguïté des débuts, elle était en paix à présent, elle savait où était l'important, son avenir. Il en ferait toujours partie mais plus comme avant.
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Pas maintenant, pas comme ça. Cette petite phrase qui résonnait dans chacun de leurs messages à l'époque. Et ses Toujours. Un Toujours avec durée de péremption. Si ce Toujours disparaissait, devait-elle alors croire à tous les autres ?
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Ce soir là il l'avait contacté. Du tri dans sa banque. Elle était sceptique, l'avait laissé faire. Et la question, devait-elle s'inquiéter ? Et la réponse, ID65096. C'était fini.
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Elle venait de lui parler, même pas un cycle minutaire, juste là il était encore en vie et puis plus rien. Le souffle court, reprendre sa respiration, souffler, inspirer. Il laissait une famille. Elle contacta son épouse, lui présenta ses condoléances. Elles n'avaient jamais été proches mais ce soir-là n'était pas pareil. Face à l'incompréhension sur son communicateur elle comprit qu'elle était la première à l'avoir vu, l'une des premières. Elle couru la rejoindre, trop tard, elle avait compris qu'il ne reviendrait jamais. Il fallait alors se taire, ne s'occuper que de sa douleur. Et sa fille, si jeune...qui d'un coup se retrouvait elle aussi sans repère, sans père. Se taire et essayer de les aider.
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Prévenir le Militarium. Lire aussitôt les questions. Regretter d'avoir prévenu.
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Elle n'était pas coupable, elle le savait. Ils avaient eu leurs hauts, leurs bas aussi mais ils étaient en paix l'un envers l'autre enfin. Mais alors qui ? Le réceptionniste, une erreur ? Elle n'y croyait pas...
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Elle les laissa partir au Centre de Clonage, elles avaient besoin elles aussi d'un coupable. Elle fréquentait peu la Domus hors cérémonie mais ce soir là, il fallait déposer une loupiote. Il ne fallait ne pas l'oublier. Ho oui, il n'était pas aimé de tous, elle aussi l'avait haï, l'avait maudit. Mais quand l’Éternité disparait, de quoi voulait-on se souvenir ?
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Elle contacta une autre personne qui avait tant comptée pour lui, psychologue, il saurait les aider quand elle ne pourrait aller plus loin. Il fallait qu'elle se protège, reste en retrait.
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La Domus voulait qu'elle le décrive. Pourquoi ? Elle envoya finalement ses mots mais ils étaient si dérisoires.
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@Domus
Bonsoir,
Je tente donc de vous le décrire. Comme moi je l'ai connu même si je garderais certains détails dans mon cœur et uniquement là. Vous pouvez me citer en fait. C'est important, où qu'il soit à présent.
C'était un homme impulsif, guidé par un amour incommensurable pour ses proches. Son engagement envers ceux qu'il chérissait dépassait toutes les limites, et il les poussait inlassablement à atteindre leur meilleur potentiel. Son intransigeance apparente cachait en réalité un désir ardent de voir ses proches s'épanouir.
Ses paroles pouvaient parfois être aussi tranchantes que l'acier, mais derrière chaque critique se trouvait un amour véritable et inaltérable. Il croyait en la force de la croissance personnelle, en encourageant ceux qui lui étaient chers à évoluer vers des versions améliorées d'eux-mêmes.
C'était un homme qui aimait avec une intensité rare, offrant un amour puissant qui faisait sentir à chacun une unicité précieuse. Dans ses moments les plus durs, on pouvait toujours sentir cette affection profonde, réchauffant les cœurs et apaisant les tourments.
Ses grands yeux noirs, profonds comme la nuit, étaient une fenêtre ouverte sur son âme tourbillonnante. Dans ces grands yeux, on pouvait se noyer, se perdre dans les méandres de son amour presque sauvage et de sa rage bestiale parfois déchaînée. Chaque regard était une poésie muette, une histoire gravée dans le noir de ses prunelles.
En plus de ses yeux envoûtants, il laissait derrière lui une empreinte olfactive unique, l'odeur douce et rassurante de la fraise. Cette fragrance l'accompagnait partout, un parfum qui enveloppait son essence et apaisait ceux qui étaient assez proches pour le ressentir. C'était sa signature, une présence réconfortante qui évoque maintenant les souvenirs chaleureux que nous gardons de lui.
Quand il prenait sa guitare, il devenait un charmeur, captivant tous ceux qui avaient la chance d'écouter. Les notes glissaient de ses doigts avec une grâce naturelle, créant un enchantement musical qui laissait une empreinte indélébile dans nos cœurs. Sa musique était l'expression pure de son âme, une langue universelle qui transcende les mots et se connecte directement avec l'émotion.
C'était dans ces moments, entourés par les accords de sa guitare, que nous pouvions vraiment ressentir sa passion débordante et sa capacité à exprimer des sentiments profonds sans dire un mot. Il avait le don de transformer l'ordinaire en extraordinaire, de faire vibrer nos âmes avec chaque note.
Bonsoir,
Je tente donc de vous le décrire. Comme moi je l'ai connu même si je garderais certains détails dans mon cœur et uniquement là. Vous pouvez me citer en fait. C'est important, où qu'il soit à présent.
C'était un homme impulsif, guidé par un amour incommensurable pour ses proches. Son engagement envers ceux qu'il chérissait dépassait toutes les limites, et il les poussait inlassablement à atteindre leur meilleur potentiel. Son intransigeance apparente cachait en réalité un désir ardent de voir ses proches s'épanouir.
Ses paroles pouvaient parfois être aussi tranchantes que l'acier, mais derrière chaque critique se trouvait un amour véritable et inaltérable. Il croyait en la force de la croissance personnelle, en encourageant ceux qui lui étaient chers à évoluer vers des versions améliorées d'eux-mêmes.
C'était un homme qui aimait avec une intensité rare, offrant un amour puissant qui faisait sentir à chacun une unicité précieuse. Dans ses moments les plus durs, on pouvait toujours sentir cette affection profonde, réchauffant les cœurs et apaisant les tourments.
Ses grands yeux noirs, profonds comme la nuit, étaient une fenêtre ouverte sur son âme tourbillonnante. Dans ces grands yeux, on pouvait se noyer, se perdre dans les méandres de son amour presque sauvage et de sa rage bestiale parfois déchaînée. Chaque regard était une poésie muette, une histoire gravée dans le noir de ses prunelles.
En plus de ses yeux envoûtants, il laissait derrière lui une empreinte olfactive unique, l'odeur douce et rassurante de la fraise. Cette fragrance l'accompagnait partout, un parfum qui enveloppait son essence et apaisait ceux qui étaient assez proches pour le ressentir. C'était sa signature, une présence réconfortante qui évoque maintenant les souvenirs chaleureux que nous gardons de lui.
Quand il prenait sa guitare, il devenait un charmeur, captivant tous ceux qui avaient la chance d'écouter. Les notes glissaient de ses doigts avec une grâce naturelle, créant un enchantement musical qui laissait une empreinte indélébile dans nos cœurs. Sa musique était l'expression pure de son âme, une langue universelle qui transcende les mots et se connecte directement avec l'émotion.
C'était dans ces moments, entourés par les accords de sa guitare, que nous pouvions vraiment ressentir sa passion débordante et sa capacité à exprimer des sentiments profonds sans dire un mot. Il avait le don de transformer l'ordinaire en extraordinaire, de faire vibrer nos âmes avec chaque note.
Les jours passaient, elle finit par joindre sa fille, lui raconter une partie de leur histoire. Se décharger ainsi, partager son fardeau. Elle lirait le message un jour peut-être. Mais elle en avait tant besoin. Qui d'autre pouvait comprendre ?
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Une autre le pouvait. Elles s'étaient éloignées il y a bien des années du fait de cette relation mortifère. Mais là, elle osait. Reprendre contact, sans savoir même si le message serait lu ou aussitôt supprimé. La réponse arriva finalement et une évidence avec elle. Si, il y avait bien un coupable.
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Elle aussi fit du tri dans sa banque, fourra les lunettes dans un sac qu'elle emmena bien loin. Elle avait été si naïve, elle avait fermé les yeux, cachée derrière les verres teintés. Elle n'avait pas vu ses appels et maintenant il était trop tard. Sauf pour la vengeance ?
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Et cette chanson qui résonne, qui prend tout son sens, qui en avait un autre à l'époque quand il lui avait jouée.
Informations sur l'article
[HRP] Vous
06 Janvier 2024
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