EDC de Erwhann~29050

Nom du patrouilleur : Marcus Aemilius
N° de rapport : XX-XXXXX-XXXX
Zone : Rue Hobblet
Rapport non-publié.

Alors que je faisais ma ronde habituelle, autour du Militarium j'ai aperçu la trace d'une main ensanglantée de petite taille sur le cadre d'une porte d'un immeuble en mauvais état. Sachant que le quartier venait d'être le centre d'affrontements entre forces de l'Impérium et rebelles j'ai pris la responsabilité d'entrer voir si l'un d'entre eux ne se dissimulait pas à l'intérieur.

Les deux premiers étages se sont avérés parfaitement clairs, rien de particulier à signaler si ce n'est les conditions de vie désastreuses et insalubre. J'allais mettre fin à mes recherches lorsqu'un cri venant du sous sol m'a alerté.

J'ai finalement découvert une entrée dérobée vers le niveau inférieur et me suis glissé silencieusement dans la cave. Monsieur, je ne peut pleinement rendre la mesure de l'horreur qui m'a alors saisi. Cette cave avait été aménagée en clinique et un nain et un gobelin étaient en train de procéder à l'extraction des implants cybernétiques d'un jeune humain... sans anesthésie. Les murs étaient barbouillés de sang, des membres encore dégoulinants séchaient, pendus au plafond.

Bien que d'apparence obsolète les implants pouvaient avoir un intérêt car de facture rebelle et vraisemblablement dotés de gadgets non-autorisés. Lorsque j'ai manifesté ma présence, les deux contrevenant ont activé un droïde de garde vétuste et se sont enfuis pendant que je le combattait.
Après avoir désactivé le droide, je me suis penché vers leur victime..

Il s'agissait d'un enfant âge 14 ou 15 ans, mais très grand, environ 1,80m ou 1,90m. Les implants ont du lui être greffés très jeune, car ils étaient bien trop petits pour sa taille. Au mieux il auraient pu servir pour un gobelin. L'enfant a tenté de communiquer, mais il s'est évanouit avant d'voir pu prononcer une quelconque parole intelligible.

Détail intéressant, il était tatoué. Sur son bras droit tout d'abord, mais aussi sous son pied droit. Les numéros de ce tatouage correspondent aux numéros de série évoqués dans la circulaire n°554-897-649, publiée il y a trois ans. L’extrême discrétion demandée par la circulaire m'a commandé de m'emparer de l'enfant et de le mettre au secret, après lui avoir prodigué les premiers soins. Je n'en ai parlé à personne, ci ce n'est à vous par le biais de ce rapport.

Dans l'attente de vos instructions