EDC de Enylwën~65945
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Cacher
Enregistrement n°1
La caméra s'allume dans la chambre d'Enylwën, cette dernière est vêtue d'un simple T-shirt blanc, bien trop grand pour elle, malgré que celui-ci soit à manche courtes (facilement déductible grâce à la coupe du vêtement) ces dernières arrivent à mi-hauteur de ses bras. Ses cheveux sont un peu débraillés. Elle essaie de diriger l'objectif vers son visage, assise à son bureau.
Bon, alors, je n'ai jamais fait ça de ma vie... Il faut dire que ma vie a commencé il y a quelques jours maintenant...
Je vais déjà me présenter, je m'appelle Enylwën, mon nom de famille...? Je n'en sais rien, à vrai dire ce n'est pas ce qui m'inquiète le plus... Après tout, dans ce monde, qu'est ce qu'un nom et un prénom quand on a un ID...
Enylwën... Ca ne me dit rien... J'hésite même à me retourner des fois quand on le prononce.
Elle laisse alors un long silence planer alors qu'elle regarde ses mais un peu fixement, elle les remonte devant la caméra et les joint calmement.
Je n'ai jamais parlé seule à une caméra... Je me demande si d'autres le font, et je me demande à quoi ça va m'aider... Mais si un jour j'oublie, une nouvelle fois... J'ai du mal à croire que je viens de naître... Je... Ça parait si irréel.
Elle s'arrête un instant, le regard perdu, elle semble déconnectée, son visage est absent de toute mimique... Elle semble creuser dans ses souvenirs, et finit par cligner des yeux avant de regarder l'objectif.
Par quoi commencer... La seule chose que je sais, je suis arrivée dans un hôpital... A moitié nue... Ma vision était éblouie par cette lumière blanche, puissante qui m'aveuglait à peine j'essayais d'ouvrir les yeux... Tous mes sens étaient engourdis, je me sentais paralysée, frigorifiée... mais le froid n'a pas été mon seul problème...
Cette chose... Qui s'était mise à côté de mon lit et qui me regardait...Avec ses grandes ailes, dit elle, une angoisse se ressentant dans le nœud qui se serre à sa gorge... Sa voix est frémissante, tremblante.
Cette chose... Qui s'était mise à côté de mon lit et qui me regardait...Avec ses grandes ailes, dit elle, une angoisse se ressentant dans le nœud qui se serre à sa gorge... Sa voix est frémissante, tremblante.
Il était si grand.. et... Proche... Mon corps était encore engourdi... Mais... Dans ma peur, j'ai réussi à rouler sur le côté... Je suis tombée du côté opposé du lit... Dans un bruit sourd... Je n'ai presque rien senti, je ne sais pas si c'était l'adrénaline... Ou que mon corps était un poids presque mort.
Une fois au sol... Mon regard a tenté de se lever vers cette chose... Qui n'avait toujours pas bougé... J'ai eu si peur qu'il approche... Ma main est tombée sur un des scalpel qui devait traîner au sol et l'a serré de toutes ses forces, j'étais terrorisée... Il était toujours immobile... Et en me voyant réagir ainsi... Il est parti,elle marque alors un silence, soulagée d'avoir survécu à cette expérience.
Une fois au sol... Mon regard a tenté de se lever vers cette chose... Qui n'avait toujours pas bougé... J'ai eu si peur qu'il approche... Ma main est tombée sur un des scalpel qui devait traîner au sol et l'a serré de toutes ses forces, j'étais terrorisée... Il était toujours immobile... Et en me voyant réagir ainsi... Il est parti,elle marque alors un silence, soulagée d'avoir survécu à cette expérience.
Enylwën observe alors ses doigts fins, ses mains petites et fragiles.
Il a dû avoir pitié de moi.... Je suis faible... Mon corps est si chétif, on dirait que n'importe qui pourrait le casser par sa simple volonté. Enfin, non ce n'est pas un corps. On m'a expliqué que c'était un clone qui appartenait à un génome... Apparemment, Thallys, notre déesse nous façonne à sa manière avant de nous donner "vie"... Si on peut appeler ça une vie. Beaucoup de points restent obscurs... Mais je finira bien par comprendre.
Il a dû avoir pitié de moi.... Je suis faible... Mon corps est si chétif, on dirait que n'importe qui pourrait le casser par sa simple volonté. Enfin, non ce n'est pas un corps. On m'a expliqué que c'était un clone qui appartenait à un génome... Apparemment, Thallys, notre déesse nous façonne à sa manière avant de nous donner "vie"... Si on peut appeler ça une vie. Beaucoup de points restent obscurs... Mais je finira bien par comprendre.
Enfin, pour en revenir à cette histoire... Je suis restée cachée dans cet hôpital une journée... Je me suis confectionnée de quoi sortir dans ce brouillard, il s'appelle le Smog... J'espère que les infirmières ne m'en voudront pas trop d'avoir déchiré et découpé les draps...
J'ai erré quelques jours... Et j'ai dormi cachée dans le hall d'un immeuble pendant toute une nuit... Puis en sortant, j'ai vu deux personnes dans la rue... Je ne savais pas si je devais me cacher... ou mendier... Mais... Elles n'avaient pas l'air hostiles... Lisath et Jali, qui discutaient devant ce bar avec des dessins... Coquins, un peu cochon même. Je n'ai aucunes mémoires pour les lieux, dans ma tête, c'est le truc où je vais boire... Le Kambik je crois!
J'avais faim, j'étais désespérée... J'avais si faim que mon estomac se digérait lui même! Et si soif... Ma langue était sèche comme un coup de trique... J'avais peur... En les regardant au début, c'était la première fois qu'on me remarquait dans le S.R., ha oui... S.R.... Si tu sais pas, ça veut dire Secteur Rebelle, en gros, c'est les méchants... Et en face y'a le S.I... C'est aussi les méchants... Mais en plus d'être méchants ils sont prisonniers... Alors autant être un méchant en liberté... Je cherche toujours les gentils...
Elle se pince alors la lèvre inférieure, l'air songeuse... Puis elle rigole, bien que l'intonation est triste, dépressive... Hmm... Enfin... J'aimerai me réveiller.... Ce serait si simple si c'était un rêve... Je me réveillerai dans mon lit... Heureuse, dans un monde plus clément....
Enfin, j'ai peur... Oui, je dois te l'avouer, clone de moi, ou je ne sais qui, qui trouverait ses enregistrements... Mais j'ai peur à chaque rue! Les N.A. sont des personnes convoitées. On m'a même mise en garde, certaines finissent en esclave, de tout genre... On va passer les détails.
Mais avec Lisath et Jali, j'ai trouvé deux personnes sur qui compter... J'ai été habillée, nourrie, et logée! Je ne sais pas comment je peux les remercier, mais je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour les satisfaire.
Mais l'heure tourne, je suis fatiguée et je ne sais plus ce que je dis. Je te parlerai encore "Moi du futur", ou courageux qui veut bien regarder mes enregistrements... Je me sens moins seule quand je parle avec toi... Dors bien!
Elle approche alors sa main toute fine de la caméra pour appuyer du bout de son index pointé dessus en poussant un "Boop", l'enregistrement se termine sur son Boopage mélodieux.
Elle approche alors sa main toute fine de la caméra pour appuyer du bout de son index pointé dessus en poussant un "Boop", l'enregistrement se termine sur son Boopage mélodieux.
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Mon pansement mémoriel
07 Janvier 2017
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