EDC de Emmara~65020

Quand on est NI il y'a des choses auxquelles on peut pas échapper.

Et je parle pas des Koboldes curieux qui vous saute dessus a coup de "reniflettes" en vous demandant si vous êtes le nouveau dealeur de steak.
Je savais même pas qu'on pouvait dealer steak par tous les strings du Grand Perdu.

Je ne parle pas non plus des regards en coins des gens qui se demandent si vous êtes sorti de cryo ou un nouveau venu.
Ni même du fait qu'il faille apprendre une "langue impériale" parce qu'une bande de type hautain et armés jusqu'aux yeux trouve ça amusant de parler de "Salwé" et de "Balais" a chaque fois qu'ils vous croisent dans la rue. Sérieusement pourquoi un balais?

Non le problème principal ce sont les découvertes gustatives. Si les 3/4 des plats et boissons semblent sans danger certaines sont à manipuler avec précaution selon le lieu et les personnes présentes. Prenons les steaks par exemple. C'est simple, plutôt appréciable gustativement mais a éviter en présence de Kobolde. A moins d’être un orc. Ou d'avoir une bassine d'eau a porté de main.
Les Kobolds sont trop fourbe pour espérer manger tranquillement autrement.

De même les bouteilles à capsules peuvent devenir relativement dangereuse en présence de ces petits fourbe poilu ou écailleux. Et laissez moi vous dire qu'une capsule ça peut faire mal.

Malheureusement ce ne sont pas les seuls aliments classer AHR (Aliment à Haut Risque suivez un peu).
Le skiwi peut se révéler un piège en présence de certains aficionados.
Le skiwi n'est pour eux pas qu'une simple boisson, c'est une passion que dis-je, un ART!
Je suis persuadée qu'ils ont du sniffer trop de vapeur ceux là.

Et si vous avez réussi à échapper a tout ça... il y'a l'ultime piège. La boisson du mal.
Ne vous laissez pas abuser par sa couleur chatoyante et son odeur douce.
Elle ne cherche qu'a vous ronger de l’intérieur jusqu’à ce qu'il ne reste plus rien de vous! Remarquez, j'aurais dû me méfier.
Elle semblait amusante avec ses fumerolles délicates s'enroulant autour du verre comme autant d'appels doucereux à venir s'en abreuver.

L’innocence des nouveaux nées me poussa à boire, le palais (et le cerveau) déjà a moitié anesthésier par le skiwi, ne sentant même pas l'avertissement silencieux de l'alcool.
Vous savez, ce moment où votre cerveau est censé vous dire que "ooooh ce truc ça a une odeur de tu vas être malade demain repose donc ce verre jeune andouille".

Et c'est donc ainsi que j'ai eu l'honneur et le plaisir de découvrir en avant première la cuvette éclatante du bar. Cuvette qui pour sa part n'en demandais pas tant.
Je suis d'ailleurs presque sûre l'avoir entendu prononcer un "pourquoi moi?!" abattue. Ou alors était-ce l'alcool?
La fin de soirée demeure flouté, vaguement rosâtre avec l'impression persistante que les fumerolles absorber plus tôt ressortait par mes tympans. Une sensation des plus désopilante pour être tout à fait honnête.

La leçon a retenir cher camarade NI est donc très simple. Quand on entre dans un bar toujours demander: "Les toilettes, c'est par où?"