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[IV] In girum imus nocte
[IV]
Un Nain sur un lit de clinique, dans le Sud de la ville. Un Librarius Plébéien. Un Nordique tombé loin de chez lui.
La lumière frétille, fixé par le regard bleu, vitreux, du Templarii étendu.
Le blanc de ses yeux se fait rare, injectés de sang.
Le blanc de ses yeux se fait rare, injectés de sang.
Torse nu, les plaies sont nombreuses: un bleu cristallin de farin incrusté dans la chair contraste le rouge noircit du sang séché sur sa peau. L'avant-bras droit lui manque, ne laissant à la vue qu'un moignon déchiqueté.
Un cadavre qui respire, connecté aux appareils. Tard dans la nuit, une Gynoide dévouée se trouve à son chevet, lui retirant cérémonieusement chaque fragment de cristaux farins.
Un cadavre qui respire, connecté aux appareils. Tard dans la nuit, une Gynoide dévouée se trouve à son chevet, lui retirant cérémonieusement chaque fragment de cristaux farins.
Si je disparaissais maintenant, personne n'en aurait conscience...
Et si je me relève demain, aurais-je appris?
Est-ce ainsi que je les guiderais vers la survie?
Est-ce ainsi que je les guiderais vers la survie?
...doit être respectée.
Elle retire... chaque...
fragment...
Le Nain botte la porte du bar d'un coup de pied direct, dégainant du même geste ses deux katanas.
Après avoir balayé la pièce du regard, il détecte sa cible; raison de l'appel d'urgence sur son communicateur.
Il jappe, sous son masque de fer.
Il jappe, sous son masque de fer.
Cri interrompu par un dernier coup de feu qui achève son supérieur au sol. Le Major disparaît, alors que le grand elfe qui se tient au bout du canon fumant de l'arme à énergie farine tourne la tête lentement vers le Templier, qui quitte déjà le sol.
Sa course s'était fait entendre puis, un pied sur un tabouret, un autre sur le comptoir du bar, il s'élance dans les airs, les deux katanas en croisé.
Les lames font siffler l'air, alors la cible recule, sous plusieurs attaques.
Une conversation tacite entre deux faces d'une pièce.
Par moment, le tireur parvient à placer un tir dans le corps de l'épéiste. Puis un autre, de plus en plus fréquemment.
Tant que le Nain s'était mis à couvert derrière un mur de brique.
Ma meute est disparue.
Et tu es en train de tuer ma nouvelle...
Et tu es en train de tuer ma nouvelle...
Le Templier effectue une roulade pour se sortir de son couvert.
Sur pied, une balle siffle à son oreille, quelques enjambées vers la proie.
Sur pied, une balle siffle à son oreille, quelques enjambées vers la proie.
Une balle dans l'épaule.
Quelques enjambées vers la proie.
Quelques enjambées vers la proie.
La lame du katana vise la jugulaire.
Elle s'élance, alors que le corps du Nain est propulsé vers l'arrière, le souffle coupé.
Elle s'élance, alors que le corps du Nain est propulsé vers l'arrière, le souffle coupé.
Le Katana trouve le sol peu après son possesseur.
L'Elfe s'approche du Templier, qui se dresse sur ses genoux, mollement.
Le masque de fer ne laisse passer que le sang, dégoulinant au niveau du menton, filtrant toutefois toute émotion.
Le masque de fer ne laisse passer que le sang, dégoulinant au niveau du menton, filtrant toutefois toute émotion.
Le canon se dresse vers la tête du Nain, qui retire son masque de fer afin que son bourreau puisse lire la promesse dans son regard.
Une hésitation...
-Si vous choisissez cette voie... C'est que vous n'avez pas compris le Liber Templarii. J'aimerais ravoir votre copie...
L'Elfe règle la force de son arme au maximum.
Le canon se dirige lentement vers le bras droit du Librarius pour faire feu, déchiquetant la chair, décorant le sol sale du Sud de sang, et d'os.
Le canon se dirige lentement vers le bras droit du Librarius pour faire feu, déchiquetant la chair, décorant le sol sale du Sud de sang, et d'os.
Un cri déchirant.
Un silence, alors que bien des regards se posent sur le cadavre en devenir.
Pourtant, la dernière phrase est dite avec certitude, un ton bien en contraste avec l'image.
Pourtant, la dernière phrase est dite avec certitude, un ton bien en contraste avec l'image.
Les ennemis de l'Empire ont évolués.
Je dois m'adapter pour mieux servir...
Je vais épurer mon génome.
La valeur de la vie, De l'Humanité...
«Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu.»
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Elric Tullius Ahriman
10 Mai 2016
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