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[I]- Lux Ferre
Lux Ferre
Une vision brouillée.
Celle d'un plafond à tuiles suspendues, distingué. Un souvenir traverse mon esprit; Un manoir? Pourtant, quelques tuiles manquent et l'éclairage aux néons crépite, venant dérégler ma rétine encore fragile. Tout est calme. Aucun son.
Celle d'un plafond à tuiles suspendues, distingué. Un souvenir traverse mon esprit; Un manoir? Pourtant, quelques tuiles manquent et l'éclairage aux néons crépite, venant dérégler ma rétine encore fragile. Tout est calme. Aucun son.
Il me faut un moment pour réaliser que je me trouve dans un demi-bassin de gel liquide. Il a fallu que je tente de m'approprier mon premier souffle au réveil, et que ce foutu gel obstrue mes voies respiratoires.
Je gagne la position assise le plus rapidement possible, émergeant du demi-bassin dans un tohu-bohu incroyable, empressant mon doux retour à la réalité.
Je gagne la position assise le plus rapidement possible, émergeant du demi-bassin dans un tohu-bohu incroyable, empressant mon doux retour à la réalité.
Tout ce qui trouble le calme de l'endroit, c'est moi.
Moi, ma toux de quasi-noyade au réveil, le gel qui gagne le sol d'un côté à l'autre du demi-bassin par les vagues que mon mouvement brusque a créé, puis, ma respiration rauque faisant écho dans le silence qui reprend son court.
Mon regard parcours lentement les environs.
Un manoir... Oui.
Un laboratoire de fortune. Des filages temporaires sont scotchés au plancher de synthé-bois luxueux, et les terminaux qui y sont connectés sont aussi paumés que moi; les écrans clignotent, les codes défilent: Les systèmes recherchent l'erreur qui a pu survenir.
Moi, ma toux de quasi-noyade au réveil, le gel qui gagne le sol d'un côté à l'autre du demi-bassin par les vagues que mon mouvement brusque a créé, puis, ma respiration rauque faisant écho dans le silence qui reprend son court.
Mon regard parcours lentement les environs.
Un manoir... Oui.
Un laboratoire de fortune. Des filages temporaires sont scotchés au plancher de synthé-bois luxueux, et les terminaux qui y sont connectés sont aussi paumés que moi; les écrans clignotent, les codes défilent: Les systèmes recherchent l'erreur qui a pu survenir.
Je suis nu.
Il y a un deuxième bassin.
Je ne suis pas seul.
Il y a un deuxième bassin.
Je ne suis pas seul.
Je parviens à me hisser hors de mon demi-bassin, non sans difficulté, tout ce gel liquide synthétique a rendu toute surface très glissante. Mes pieds nus se braquent précairement sur le sol, les orteils crispés, alors que je prends appuis sur le rebord du deuxième bassin.
Il y a un homme couché là. Un nain.
L'instinct guide mes gestes: Je porte ma main jusqu'à son visage, émergé sous le gel, et lui caresse la joue, ornée d'une barbe drue, blanche.
Est-ce... Un sentiment de tendresse ou... de tristesse, que voilà?
L'instinct guide mes gestes: Je porte ma main jusqu'à son visage, émergé sous le gel, et lui caresse la joue, ornée d'une barbe drue, blanche.
Est-ce... Un sentiment de tendresse ou... de tristesse, que voilà?
Ma deuxième main vient se poser sur ma bouche, comme pour m'obliger à me taire. Je touche mon visage, dépourvu de barbe.
Une vérité viens se susurrer à mon esprit alors que prends conscience de la ressemblance frappante entre le visage de l'homme inanimé et le mien, que j’aperçois en reflet à la surface du gel;
Cet homme. C'est moi.
Mon père?... Mon géniteur?
Mon père?... Mon géniteur?
Sa peau manque de souplesse, pourtant bien conservée dans ce liquide aux attributs nutritifs et reconstructeur.
Triste nouvelle... Je suis mort.
Triste nouvelle... Je suis mort.
-I'm not, not gonna lie
I think, think I could die happy
Happy, happy in His eyes_
Ma main quitte sa joue pour agripper à nouveau le rebord du bassin, alors que
mon autre main quitte ma bouche pour s'appuyer contre mon thorax, soudainement habité d'un haut-le-coeur. Je toussote pour engourdir l'envie de vomir, puis j'inspire, observe autour.
mon autre main quitte ma bouche pour s'appuyer contre mon thorax, soudainement habité d'un haut-le-coeur. Je toussote pour engourdir l'envie de vomir, puis j'inspire, observe autour.
Sur une table basse, non loin, une pile de vêtements bien pliés, surmonté d'un papier, déposé là en biais, comme un rituel.
-Lay me down in the river
Love me like I'm a sinner
Lay me down
Lay me down
Lay me down_
Je suis désolé. Nous avions une mission à accomplir et j'ai laissé mes émotions m'envahir...
Je ne peux qu'imaginer ma confusion, la tienne, lorsque tu te réveillera.
Ne laisse pas le doute t'habiter; tu as bien ta place dans ce monde.
S'il-te-plait, cherche le Porteur de Lumière, trouve-le.
Devient-le, s'il le faut.
Connait-toi. Connait-le.
Peu importe pourquoi, ou comment. Bat-toi.
Laisse ce monde te forger, fait-moi confiance.
Merci, mon Fils.
P.S: Détruit cet endroit, et connecte-toi à un Deck.
Je ne peux qu'imaginer ma confusion, la tienne, lorsque tu te réveillera.
Ne laisse pas le doute t'habiter; tu as bien ta place dans ce monde.
S'il-te-plait, cherche le Porteur de Lumière, trouve-le.
Devient-le, s'il le faut.
Connait-toi. Connait-le.
Peu importe pourquoi, ou comment. Bat-toi.
Laisse ce monde te forger, fait-moi confiance.
Merci, mon Fils.
P.S: Détruit cet endroit, et connecte-toi à un Deck.
Mon fils...
Quel arrogance, que de me considérer moi-même comme un fils.
Je me hais. Lui et moi.
Me voilà au monde, avec rien d'autre comme conviction que la Foi pour un homme que je ne connais pas, et la confiance que je me porte à moi-même, peu importe qui c'est.
Quelque chose de beaucoup trop gros pour moi, et voilà qu'on me place sur cette route.
Quel arrogance, que de me considérer moi-même comme un fils.
Je me hais. Lui et moi.
Me voilà au monde, avec rien d'autre comme conviction que la Foi pour un homme que je ne connais pas, et la confiance que je me porte à moi-même, peu importe qui c'est.
Quelque chose de beaucoup trop gros pour moi, et voilà qu'on me place sur cette route.
Je n'ai rien d'autre...
Rien d'autre que l'espoir.
Rien d'autre que l'espoir.
C'est... Brillant.
Aussi brillant que l'entité qui répond, à l'autre bout de la matrice, lorsqu'elle détecte mon ID matriciel connecté à un deck.
Une Hepdate que je suis resté caché, dans ce laboratoire abandonné, avec comme seule compagnie mon propre cadavre conservé.
Effrayé du monde extérieur, j'ai finis par suivre les directives de la lettre et me procurer un vieux deck, avant de revenir me cacher aussitôt.
Effrayé du monde extérieur, j'ai finis par suivre les directives de la lettre et me procurer un vieux deck, avant de revenir me cacher aussitôt.
Je m'y suis connecté, et j'ai posé les premières questions qui me paraissaient pertinentes à la matrice.
-Quel est mon nom?|
-Elric Tullius Ahriman|
-Qui êtes-vous?|
-Elric Tullius Ahriman|
Je jette un regard déconcerté vers le cadavre marinant encore dans le demi-bassin, puis je revient vers l'écran de mon Deck rétro, où le témoin clignote encore, dans l'attente que je pianote à nouveau.
-Et maintenant?|
-Avance.|
Et voilà que je me lance tête première dans ce monde inconnu et hostile, qui me nargue de questions sans réponses, qui m’effraie, moi-même inconnu, avec comme seule lumière l'outil des plus précaires; La Foi.
Brillant.
Will my soul be delivered?
Lay me down
Lay me down
Lay me down_
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Elric Tullius Ahriman
14 Mars 2016
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