EDC de Elizabeth~54877

« Des p'tites manip', des p'tites manip', encore des manip' ! »

♪ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ♪ ----------------

Me r'gardez pas avec ces yeux-là. J'savais pas, moi. L'a dit, pour la science, alors j'me suis dit que ç'pouvait être bien. C'tout. J'pouvais pas savoir qu'il comptait m'bidouiller l'cerveau et m'faire baver. Non parce que, ç'va, l'patron me l'a bien fait comprendre quand il a débarqué hein. C'même écrit dans mon dico. C'dégueulasse.
----------------

Vivisection :

Découper vivant, déchirer, démembrer, taillader bien dégueulassement, vivant,

une pauvre petite Liz' vivante qui aura écouter des gens qu'il ne fallait pas.

Avec plein de sang partout. Vivante.

----------------

Avouez, c'dégueu. Pis l'aut', il m'l'a fait écrire, en m'le dictant, s'non, c'clairement pas drôle. Comme si ça allait pas m'rentrer dans l'crâne t'sais. D'coup, mon dico est couvert d'une aut' définition :
----------------

Manipulation neurale :

Aller farfouiller dans la cervelle de la pauvre petite Liz'...

Pour en faire une larbine programmée à obéir à un taré de la tronche qui la rabaissera

au rang d'esclave sexuelle bavante.

----------------

L'a raturé l'nom du gars... Ou du truc, parce qu'on sait pas vr'ment si c'était un être humain c'type là. Mais, j'vous oublierai pas m'sieur Grievous. Et v'z'êtes un putain d'taré. « Bien sûr le but ne sera jamais... Conventionnel, mais lucratif », lucratif ouais, ça d'pend pour qui ! D'autant qu'le patron a formulé la plus grande menace qui soit :
----------------

« Pas possible cette gamine.. Je vais vous coller un collier traceur, moi. »

----------------
Brr. Non, pas l'collier traceur !
----------------♪ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ♪

« Des p'tits tours, des p'tits tours, encore des p'tits tours ! »

♪ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ♪ ----------------

V'connaissez l'nouveau jeu, à la boutique ? C'très simple. L'patron a fait installer les super sièges, c'génial. J'grimpe d'ssus pour voir tout le hall. Sauf que. Quand j'm'endors, Rouya' et Ema' s'amusent à m'faire tourner. C'moins génial. C'est à gerber. J'vous jure, j'me suis retenue à chaque fois, j'sais pas pourquoi. Eux, ça les éclate. En fait, faudrait visser l'super sièges au sol, pour qu'ils tournent plus. S'non, un jour, j'vais retapisser les murs d'la boutique, c'sûr. Et les dessins d'Rouya' sur son bureau. Ouais, faudra qu'j'vise les dessins...
----------------♪ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ♪

« Des p'tits coups, des p'tits coups, encore des p'tits coups ! »

♪ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ♪ ----------------

J'vous ai d'jà dit que la boxe, c'est une super histoire d'amour ? Ouais ? M'bon. Mais j'vous ai pas dit qu'elle apporte son lot d'rencontres ? Nan ? 'ttendez.
D'abord, m'dame Gabryelle. Elle m'a expliqué vite fait l'entraîn'ment avant qu'on y aille, en fait, au tournoi. Et que j'me fasse rétamer la gueule. Mais c'tait pas ma faute. L'est sympa, m'dame Gabryelle. Elle a dit qu'si elle pouvait, elle m'entraîn'rait. Mais d'puis, j'l'ai plus vue...
Et puis, la commentatrice. Celle qui m'a faite monter sur l'ring. Elle m'a proposé d'm'entraîner, aussi. D'coup, bah... J'saute sur les occas' moi ! J'les appelle toutes les deux, c'est m'dame Emy qui m'répond en premier, en s'présentant comme ça. Plus tard, j'vais apprendre à la connaître un peu mieux. Un tout p'tit peu. Vraiment minuscul'ment peu.
M'bref ! D'coup, j'débarque là où elle m'dit. Elle m'a appris plein d'trucs, en m'cognant d'ssus, c'dire :
----------------

Règle numéro 1 : Sa baraque est affreuse.
Règle numéro 2 : Faut bien l'ver la garde quand on s'fait frapper.
Règle numéro 3 : Tout l'repos est dans l'respiration. Eh ouais, vous l'saviez pas hein ?! Bah moi non plus.
Règle numéro 4 : Pas d'vouvoiements (s'non agri dans la gorge, un truc dans l'style).
Règle numéro 5 : « La baston, ç's'apprend en pratiquant »
----------------

Et parce qu'après, j'arrêté d'compter quand même, mais j'tout noter là-haut. Même que j'savais d'jà des trucs ! Ç'vous en bouche un coin hein ?! Moi auss... Euh. Non. Moi j'savais.
----------------

E : Ah, si ! On m'a dit qui fallait s'déshabiller, aussi. J'dois faire ça ?
D : ...M't'es sûre qu'c'est à t'battre qu'on t'a app...Ah ! T'veux dire, pas t'entrainer en fringues journaliers...P'tin, ouais, t'dois enfiler une tenue adaptée...
E : M'ah. M'bon. J'encaisse alors, m'dac. ... Bah, ouais. Ah. Ouais. Moi on m'a dit, en sous-vêtement, sinon, ça les abiiiiiiime.
D : Abimer ses fringues ? P'tin, ces elfes sérieux...
----------------

Puis, t'façon, j'vais pas vous dire tous les p'tits secrets pour dev'nir une grande boxeuse. Ç'va pas. Oh. Vous aussi, z'êtes tarés hein.
J'vous dirais pas non plus que j'ai r'çu d'jolies claques, ça nuirait à ma réputation.
----------------♪ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ♪

« Des p'tits trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous ! »

♪ ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ ♪ ----------------

C'qui d'vait arriver, arriva. Eh ouais. Moi aussi, j'peux faire du suspens ! M'fin.
Peu d'temps après que m'sieur Maat' vienne m'parler comme quoi j'suis pas une pute et pas débile et qu'c'est rare, et que j'sais plus quoi d'la vie, t'ça, l'autre taré a débarqué. Comme j'l'avais dit plus tôt à l'humain, just'ment, j'tais pas encore palier 5, pour m'préparer pour les Olympiades, pour p'voir m'reposer plus vite. Non c'est pas d'la triche ! C'est d'l'abus de NI. C'pas pareil.

'fin bon. Donc, après avoir discuté avec Maat', l'autre débarque. 'fin, débarque, c't'un grand mot. Plutôt, il sort d'nulle part, et m'tire d'ssus. Paf, comme ça. Bah, ç'fait un mal d'écureuil, j'vous jure... Ç'brûle. Dans l'état où j'suis, j'distingue pas très bien ses paroles. M'bon, j'entends d'mots clés. « Atrium » ; « corruption » ; « choisis ton camp », t'ça. J'entends aussi la p'tite voix dans ma tête qui rêve d'lui répondre : « Va t'faire voir ».
J'pas l'temps d'le voir venir, qu'on m'relève, j'sais pas qui, et on m'dit d'rentrer, que j'suis blessée. Sérieux, j'aurais pas d'viné. J'essaie d'appeler Rouya', c'que j'ai d'plus proche en fait, et c'est l'nain qui débarque, j'sais pas comment. Il est suivi du SDF que m'sieur Maat' a aidé en lui filant de l'argent. Ils m'ramènent tous les deux alors qu'le nain parle à un Gecko que j'vois pas. J'vois plus grand chose à c'stade, t'façon.
C'le SDF qui m'soigne, une fois revenue chez moi. J'sais pas c'qu'il trafique. J'juste entendu s'nom quand l'nain l'a d'mandé. Et, j'avoue qu'au moment où il m'fait ses trucs de doc', c'pas trop à son nom que j'pense.
----------------

Là, c'sûr, j'vais pas pouvoir m'entraîner d'si tôt. Mais dès qu'c'est passé, à moi les poings américains, les gants d'boxe et les entraîn'ments !
----------------

----------------