EDC de Electron~41435
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The Nightmare before Cryo'smas.
Je marche dans les rues de la ville. Ruelles sombres, avenues sombres, boulevards sombres. Re-Ruelles sombres.
Le nez par terre, la tête en l'air. Mais qu'importe, il n'y a personne à renverser ce soir. Ville morte, ça fait du repos.
Mes bottes résonnent dans l'air lourd, le froissement de ma chemise se mêle à mon souffle lent.
J'entends même mon cœur battre en sourdine dans ma poitrine. Ma fierté de semi-humain : Mon torse, la seule partie de mon corps complètement organique. Jusqu'à quand...? Boarf.
Mes bottes résonnent dans l'air lourd, le froissement de ma chemise se mêle à mon souffle lent.
J'entends même mon cœur battre en sourdine dans ma poitrine. Ma fierté de semi-humain : Mon torse, la seule partie de mon corps complètement organique. Jusqu'à quand...? Boarf.
Petit couinement régulier quand mon genou gauche se tend. Je demanderai à Amar un peu d'huile pour graisser tout ça.
Ledit couinement mènent mes pas, au hasard. Virage à gauche, épingle à droite, petit zigzag serré, le tout.... Au ralenti. Les pensées ailleurs.
Ledit couinement mènent mes pas, au hasard. Virage à gauche, épingle à droite, petit zigzag serré, le tout.... Au ralenti. Les pensées ailleurs.
Bientôt je m'arrête. Bâtiment froid et austère. CDC. Je lève la tête, réprimant un frisson glacial. Pourquoi ici, si ce n'est pour Elle ?
Elle n'aurait pas osé...? Pris d'un doute cinglant, je pousse la lourde porte du bâtiment qui s'ouvre sans un bruit. La pièce est sombre, je peine à habituer mes yeux, tout cybernétiques soient-ils.
Elle n'aurait pas osé...? Pris d'un doute cinglant, je pousse la lourde porte du bâtiment qui s'ouvre sans un bruit. La pièce est sombre, je peine à habituer mes yeux, tout cybernétiques soient-ils.
Puis je La vois, au milieu de la salle immense. Belle. Elle.
- Joss...? Tu ne vas pas...?
Ma voix s'éteint dans un souffle, avalée par un éclat d'angoisse. Elle tourne son visage vers moi, et me tend ses bras fins et nus, comme pour m'appeler à elle...
Je fais un pas rapide, avec une seule idée en tête : La prendre contre moi, la tirer de là, l'emmener loin.
Mais j'ai à peine le temps de bouger que tout se met à bouger autour de moi. Les murs blancs et nus se déforment, se détendent et oscillent lentement, dans un son rauque ressemblant étrangement à un râle humain. Puis soudain, des silhouettes blanches se détachent des murs comme si elles en sortaient, des formes humanoïdes qui se dirigent aussitôt sur Joss, l'encerclant, se rapprochant de plus en plus.
La température diminue aussitôt, suffisamment pour que son souffle devenu court forme un nuage de buée. Les blanches l'enserrent, la frôlent, l'attirent à elles...
Je fais un pas rapide, avec une seule idée en tête : La prendre contre moi, la tirer de là, l'emmener loin.
Mais j'ai à peine le temps de bouger que tout se met à bouger autour de moi. Les murs blancs et nus se déforment, se détendent et oscillent lentement, dans un son rauque ressemblant étrangement à un râle humain. Puis soudain, des silhouettes blanches se détachent des murs comme si elles en sortaient, des formes humanoïdes qui se dirigent aussitôt sur Joss, l'encerclant, se rapprochant de plus en plus.
La température diminue aussitôt, suffisamment pour que son souffle devenu court forme un nuage de buée. Les blanches l'enserrent, la frôlent, l'attirent à elles...
Je suis comme cloué au sol, incapable de la défendre, incapable même de l'approcher.
Mais Elle tourne son sourire vers moi, à la fois triste et soulagé.
Mais Elle tourne son sourire vers moi, à la fois triste et soulagé.
- Laisse-moi partir avec eux... Je t'en prie. Tu le savais... Tu savais que ça finirait comme ça, n'est-ce pas ?
- Joss'... Non ! Non... S'il te plait...
- Chhht... Tu le savais. Laisse-moi partir.
- Joss'... Non ! Non... S'il te plait...
- Chhht... Tu le savais. Laisse-moi partir.
Son sourire ne changent pas, comme figé, alors que doucement les silhouettes semblent entraver ses gestes, et que deux sillons clairs se forment sur ses joues.
Ses larmes roulent, glissent, s'évadent, d'abord doucement, puis se rejoignant en un ruisseau limpide qui coule jusqu'à moi.
Ses larmes roulent, glissent, s'évadent, d'abord doucement, puis se rejoignant en un ruisseau limpide qui coule jusqu'à moi.
Je recule, mortifié. Je sais que je l'ai perdu. Sous mes yeux sa peau change, blanchit... Se durcit, se change en pierre... Ou est-ce en glace ?
Je ferme les yeux, incapable de la regarder mourir devant moi. Lorsque je les ré-ouvre, je suis dans son lit, à ses côtés.
Elle dort, paisiblement...
Elle dort, paisiblement...
... Mais jusqu'à quand ?
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