EDC de Electron~41435

'Parait que c'est la guerre dehors. C'est la nuit et il n'en sait rien. Il dort.

Dans ses rêves semi-mécaniques, des écureuils hirsutes et excités s'échappent des arrières-salles des bars et restaurants, papatte en l'air et queue touffue au vent, hurlant à la liberté.
Des bouchers rouges de colères se rassemblent pour se défendre, et meurent les uns après les autres sous leurs coups de crocs et de griffes.

Dans la ville semi-endormie, des rebelles hirsutes et excités s'échappent des zones "libres", poing en l'air et arme au vent, hurlant à la liberté.
Des impérialistes rouges de colère se rassemblent pour se défendre, et meurent les uns après les autres sous les coups de battes et de feu.

Electron a travaillé toute la veille, une belle journée de douze heures de boulot aux STV, alors il dort. Et quand vers le cycle 2 en pleine nuit, il reçoit un message de son DI, c'est tout juste si ça le réveille.

Du fin fond de son sommeil plein de rêves, le cyborg manchot d'un bras attrape son comm'.

C'est bref et réglementaire.... Merde quoi, les écureuils attaquent ! Faut pas les laisser faire, faut se lever et aller ... zzzz... zzzzzz....

C'est donc sur les coups de du quinzièmes cycles qu'il émerge finalement, frais comme une fleur en plastique pas arrosé depuis des années. En forme, quoi !
Et c'est en entamant son cafey, cookie à la main, que lui revient le vague souvenir d'un comm' reçu dans la nuit. Un coup d’œil à sa tablette et il sort de chez lui en courant et en lâchant un chapelet de jurons par la même.

Arrivée à la prison. B'jour monsieur le gardien, je viens pour réparer.
.... Ah, monsieur est un emmerdeur, il veut pas me laisser passer. Bien bien bien.
Il ressort donc. Tente de contacter son chef. Et sa collègue dont il suppose qu'elle est déjà dans la place.
Pas de réponse d'un côté comme de l'autre, il retourne finir son p'tit déj' en traînant des pieds...

Et c'est au 17ème cycle qu'enfin, on lui donne des nouvelles. Mieux vaut tard que jamais, comme dit l'autre. Guilleret comme... Comme... Un croisement entre l'IA de Marvin et un Elfe, il retourne rue des Six Commissaires et refait connaissance avec la porte de prison. Enfin, le gardien de Prison.
Mais siiii, voyons ! Celui qui sort ses dagues au bout de trois phrases parce qu'Electron ose lui dire qu'il lui a fait perdre un temps précieux, vous voyez ? Oui, lui. Ben devinez quoi ? Il sort ses dagues au bout de trois phrases. Comme j'vous le dis. Parce qu'Electron ose lui dire qu'il lui a faire perdre un temps précieux.

Bref.
La collègue sur roulettes le rejoint finalement, et une gardienne sans dague les guide vers l'arrière de la prison.

Le vrai travail commence enfin.
On sort les scanners et on analyse la zone. C'est pas joli, tout est à refaire à neuf... Entre l'inondation et les explosifs -'fin, de ce qu'on lui en a dit-, le sol est plus qu'instable et les murs tombent en lambeaux. Y'a de quoi faire pendant quelques temps encore...

Ceci fait, il retrouve sa collègue. Les salles d'isolement... Oui oui oui. C'est chaleureux par ici. A deux dedans, on se sent... Proche.
Les heures passent, tous deux travaillent d'arrache-pied. Tard dans la soirée, ils finiront par ressortir...

Les cellules d'isolement sont réparées, les sas en état de marche. Une bonne journée de boulot impayée.

Rapport de fin de journée :

Allez, un petit coup au bar et dodo.