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Soulever le poids
Soulever le poids
Elle regardait la croix, placide. Gorwood l'avait laissé au même endroit il y a des années de cela, aux portes de la même institution. Jeune, intrépide, insouciante, tant d'adjectif qui qualifieront une époque entre jeu de lumière et d'ombre. Cette relique étaient lourdes du poids des années qui s'écoulèrent depuis ce jour, si bien qu'aux yeux de tous, il n'est qu'une ligne parmi d'autres dans le grand livre de l'Histoire de la ville.
Comment regarder devant soi, quand des babioles vous renvoient votre passé dès que vous avez le dos tourné ?
Le passé ne s'oublie jamais et ne doit jamais être oublié, car nous n'oublions jamais le passé des autres.
Oublier, c'est s'oublier.
Le passé ne s'oublie jamais et ne doit jamais être oublié, car nous n'oublions jamais le passé des autres.
Oublier, c'est s'oublier.
Alors même que la croix glisse de sa poigne froide et austère, elle tombe dans le vide tel un avion sans aile, telle une perle arrachée à son collier, tel un écrou perdu de l'échafaudage, telle la Dame de fer.
Soudain, elle sentit l'étreinte forte et rassurante de la chaîne, comme une main tendue avant de s'écraser.
Soudain, elle sentit l'étreinte forte et rassurante de la chaîne, comme une main tendue avant de s'écraser.
Une voix ondulant sur les méandres de ses souvenirs, d'un lointain passé désormais révolu.
Un son si affectif, comme le père qu'elle n'eut jamais vraiment. Combien Noria a t'elle donc de parents.
Un son si affectif, comme le père qu'elle n'eut jamais vraiment. Combien Noria a t'elle donc de parents.
Il n'y avait qu'elle, et son reflet dans le miroir. Elle semblait troublée. Ses rêves l'emmenaient si loin. Le passé, l'avenir, ils motivent les Hommes comme le font respectivement la vengeance et l'ambition. La première étant la résultante d'une quiétude passé troublé, et la seconde de apothéose d'un futur plein de promesses.
Ses mains attachaient fébrilement les croix à ses oreilles, comme chaque jour depuis de nombreux années : Une sorte de rituelle nécessaire, des fétiches rassurants censés éloignés les pensées maladives et abjectes.
Elle étire sa veste, s'avise du regard quelques instants, comme une sorte d'égocentrisme. Mais elle ne se regardait pas parce qu'elle s'aiment, mais bien pour voir si ses yeux infligeaient la peine que son coeur renfermait.
Le devoir l'attend. Il est temps de mettre à profit ces années d'observation.
Le devoir l'attend. Il est temps de mettre à profit ces années d'observation.
# Bienvenue Déléguée Marsarra
Ravi de vous revoir opérationnelle.
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Background "La dame de fer"
28 Juillet 2013
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