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EDC de Elea~1433

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La Marche de la Bouillabaisse : Chapitre I

Le RP qui va suivre est correspondrait à l'enregistrement d'une caméra d'épaule (En vue FPS de ce fait), il est donc écrit dans un style particulier, à la recherche de la même objectivité qu'une image pourrait donner : Beaucoup de dialogue. Des phases de narration courtes ne cherchant pas à décrire plus que ça l'état d'esprit des personnages. Seules les personnes ayant eux accès à ces enregistrements peuvent l'utiliser IG. Merci de votre compréhension. Comme il sera long, il sera coupé en plusieurs chapitres.
Chapitre 1 : On y va, on y va pas ? On a pas le choix.
L'image apparaissait, on y voyait deux humains. Le premier au visage dur, portait le trench coat, le respirateur au cou. L'autre, plus pâle, discutait avec la générale Shivah. Heure affichée : 00h03, batterie pleinement chargée.
« Vous êtes prêts ? »
L'un d'eux s'approchait, on reconnaissait rapidement ce visage : Czevak. Il agita un sac devant la caméra.
« Les provisions sont faites. »
« Le matériel est prêt. »
Les deux s'alignèrent. Reconnaissable à son agrimensor, on distinguait Sydre. Leurs visages étaient fermés, ils étaient concentrés. La voix féminine fusa de nouveau.
« Nous reviendrons, sur nos jambes, sur nos bras, en rampant s'il le faut, voir dans la mort, mais nous reviendrons. »
La voix était facilement reconnaissable, tout le monde l'avait déjà entendu au moins une fois, c'était Elea.
Elle avançait vers l'embouchure du Sas, et commença à descendre, tremblante par les mouvements peu naturels.
De longues respirations. L’échelle grinçait, le bruit résonnait dans le conduit.
La caméra avait comme particularité de suivre le regard de son utilisateur.
Elle leva les yeux, ils étaient là.
Heure affichée : 00h10, la caméra se stabilisait dans la salle du Sas Impérial dans les souterrains. Elle avançait alors vers le coin du mur, Czevak et Sydre fermèrent la marche.
« On avance, cadence rapide, le plus discrètement possible. Restez attentif. »
Ils acquiescèrent.
La caméra tremblotait légèrement pendant la marche rapide. Pas un bruit.
Elle regardait de temps à temps en arrière, sur les cotés : Rien. Soudain, la caméra se retourna une nouvelle fois, cherchant le bruit des yeux.
« Squiiick ! »
« Attention ! »
Un rongeur moussant observait le groupe de ses yeux luisants.
« Sydre, reculez doucement. » Répliqua l'Inquisiteur.
Il s'exécuta, toujours les yeux rivés sur la bête. Un pas, deux pas, trois pas.
La caméra ne bougeait plus, mais on distingue très distinctement le bout du Railgun de la dame de fer, pointant la bète. Respiration qui s'accélère, mais en dehors de cela, pas un bruit.
Czevak disparu.
« On continue Colonel. »
Czevak réapparition un peu plus prêt, la main sur la ceinture, venant à l'instant de désactiver le programme d'invisibilité.
Elle se retourna, le boyau était là.
Heure affichée : 00h23.
« Restez à l'arrière Lady. » S'écria Sydre.
La bête rodait, affamée, les pupilles de ses yeux dilatées.
« Sydre, bâton fluorescent s'il vous plait. »
Il posa son sac au sol, à la recherche de l'objet réclamé, qui trouva sans mal, et qu'il tendit à la Lady.
Un bras dépassa la cadre de la caméra se saisir du bâton, le cassa. Celui ci s'illumina. Elle le jeta.
Il retomba un peu plus bas, trois mètres environ, dans un "Spouach". En contrebas, l'objet s'était solidarisé avec l'héritier du trône odorant, une bonne grosse bouse de rat bien fraîche. Czevak lança un regard à la Lady.
« Il n'y a pas d'autre chemin ? »
« Vous doutez ? » Répondit-elle.
« Jamais je ne douterai quand il s'agit de servir l'Imperium. »
Elle s'agenouilla, la caméra suivit, et tâta le sol. Ironiquement, la Lady murmura le début, inaudible aux autres, mais que l'on entend distinctement à l'écran.
« Certains font la Marche de Calver.. *Plus fort* Nous faisons la Marche de la bouillabaisse. Honneur aux femmes n'est ce pas ? Je devrais mieux m'en sortir avec mon petit gabarit. »
« Je crois qu'il va falloir se presser si l'on ne veut pas servir de repas Lady. » Répondit Sydre.
« Respirateur tous, on ne sait pas ce qu'il y a en bas. »
Elle se mit à quatre pâtes, et avança, tandis qu'on entendait au loin, résonnant dans le boyau, les couinements de dizaines d'êtres..

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