EDC de Elea~1433

Bonsoir chers lectrices et lecteurs ! Je suis Nonel Bob ! Ah ah !
Je viens de penser, mais rien qu'à l'annonce du titre, je viens de perdre la moitié du lectorat féminin !

Tant pis, car aujourd'hui, on va parler de corps suintant, d'hématomes bleutés et d'arcades lacérées ! Je veux bien sur parler du viril, violent, vaillant et virevoltant... Dre-Dre-Dreadball ! Mais quelle puissance !

Et oui le Dreadball, ce sport connu de tous, adulé, détesté, qui regroupe vingt-six joueurs et quatorze arbitres, rien que ça. Le but du jeu, c'est de gagner.. et oui, plus précisément, en marquant des points.

Le Dreadball met aux prises deux équipes de treize joueurs sur un terrain rectangulaire de 60 à 90 mètres de long sur 35 à 60 mètres de large. L'objectif est de faire pénétrer un objet ovoïde dur de 56 à 70 cm de circonférence pour un poids de 1120 à 1150 grammes à l'aide d'un baton d'un metre 40 dans un but long de 4,32 m sur 1m89 m de hauteur. Le but est considéré marqué quand le ballon a entièrement franchi la ligne de but tracée au sol entre les deux poteaux.
Le match dure trente minutes en deux mi-temps de quinze minutes entrecoupées d'une pause de cinq minutes. Fiou !

A ceci prêt qu'il y a deux variables : La balle est un oeuf d'écureuil, ce qui implique sa forme ovoïdal et donc une trajectoire plus qu'aléatoire et que le dit bâton utilisé pour "taper" dans la balle est une agrimensor.
Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas tant les coups de crosse, d'épaule, de pâte ou d'ailes qui sont à l'origine des blessures et des hématomes, mais bien les œufs d'écureuil. En effet, les œufs utilisés sont spécifiquement choisis car ils sont plus durs que la normale. Projeté à une vitesse d'environ 100 km/h au départ de la "balle", vous vous imaginez aisément à quel point cela peut faire très très mal !

Il existe une série de règles au Dreadball, et notamment la règle du "Cassage d'œuf", qui stipule que si un joueur casse l'œuf, celui ci est directement expulsé du terrain jusqu'à la fin de la mi-temps.

Il existe plusieurs postes au Dreadball :

Il y a d'abord le Gardien de but. C'est le seul joueur autorisé à prendre l'œuf dans ses mains. De plus, il est le seul qui ne sera pas sanctionné s'il casse l'oeuf. C'est aussi généralement le joueur qui a le plus de remplaçants, car le plus sujet à recevoir des œufs sur lui et donc des blessures. Leur objectif étant d’empêcher l'équipe adverse de marquer. Parfois, il faut savoir se sacrifier...

Les stoppeurs, car il n'existe aucune règle qui n'interdit la violence physique. Ces joueurs sont généralement mauvais quand il s'agit de marquer ou de créer du jeu, mais se révèlent particulièrement habiles pour défendre, et "stopper" toute incursion dans la zone de marquage.

Les récupérateurs sont ceux qui doivent animer le jeu, créer des occasions. Ils sont situés dans l'entre-jeu, et donc entre les stoppeurs et les attaquants, une place de choix pour les petits gabarits qui ne se frotteront pas aux stoppeurs adverses.

Enfin, les attaquants, et il en existe deux sortes : les agiles et les tanks. En effet, selon la stratégie adverse, il sera plus utile d'employer des attaquants plus rapides, agiles et capables de se faufiler partout, que d'employer la manière forte. Ils seront les plus victimes de blessures, les stoppeurs se montrant généralement vicieux et brutaux.

Il existe aussi une multitude d'appellations, comme les latéraux qui désignent ceux qui sont situés sur les cotés ou les pivots qui font le relais entre les stoppeurs et la récupération.

A titre d'information, l'équipe comptant le plus de joueurs est celle des Services Techniques de la Ville, qui compte 42 attaquants, 52 récupérateurs, 24 stoppeurs et 13 gardiens, et autant de personnels médicaux, cantiniers, etc.

Quand on sait que chaque OI à son équipe... ça fait beaucoup !
Il n'existe pas de sport aussi médiatisé que le Dreadball. Régulièrement diffusé sur DCTV, il est impossible de manquer la coupe Overflow, qui regroupe l'ensemble des OIs dans un ultime tournoi.

Ces mesdames ne sont pas en reste. Même si ces dernières sont moins connues, les femmes pratiquent le Dreadball, malgré le fait que le nombre de licenciés hommes reste largement supérieur.

Ces moments de convivialité regroupent toutes les tranches sociales, Nobles, civis, résidents, tous unis pour supporter leur équipe préférée dans une ambiance bon enfant. C'est puissant !