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Cacher
Lancée.
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Elle voulait apprendre…
Sa curiosité l’avait menée à la Domus Imperatoris, pour la conférence. Silencieuse et attentive, elle buvait les paroles de l’archiviste, comme si elle se nourrissait là de tout ce qu’il lui était nécessaire. Vital. Savoir.
Elle se souvient de tout ce qui lui a été montré ce soir-là. Tout. Et finalement, peut-être aurait-elle mieux fait de ne pas y être. Ou bien devait-elle y être à tout prix. La brume du destin reste incompréhensible.
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M’enfuir, courir, pour semer ces visages, ces impressions qui tâchent. Mais il faut être forte, et si cela doit devenir une faiblesse, autant qu’elle soit cachée. Et que je me cramponne à cette chaise.
Une seconde chose, plus troublante pour moi. Monsieur Stilicon nous a montré un enregistrement des revendications rebelles lors de l'attentat aux STV. J'ai eu de nouveau cette désagréable sensation de mal-être, de déjà-vu horrible qui me prend le coeur. L'homme était masqué pourtant, mais.. Je ne saurais l'expliquer. J'ai du me faire violence pour ne pas quitter la salle.
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M’enfuir, courir, pour semer ces visages, ces impressions qui tâchent. Mais il faut être forte, et si cela doit devenir une faiblesse, autant qu’elle soit cachée. Et que je me cramponne à cette chaise.
Et cette statue, mystère de curiosité et d’admiration qu’elle fixa durant une bonne partie de la soirée, écoutant malgré tout. Imposante, elle la découvrait. Timidement, de la même façon qu’elle avait d’ailleurs levé la main pour poser sa question, elle s’était approché du buste. Mécaniquement.
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Il y a des paroles qui ne s’oublient pas, qui se gravent, et dont on se souvient sans avoir vraiment besoin de les écrire sur des pages comme elle le faisait.
Monsieur Stilicon m'a parlé quand il a vu que je m'intéressais au buste. Pendant une seconde, j'ai cru qu'il parlait à quelqu'un d'autre. Quelqu'un de plus évolué, savant, que sais-je. Mais il ne restait quasiment plus personne dans la grande salle. Il m'a offert un livre sur le buste. Il a été le premier à m'offrir quelque chose pour mon esprit, et non pour mon corps. Il faudra que je le lui dise un jour, que je le remercie.
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Il y a des paroles qui ne s’oublient pas, qui se gravent, et dont on se souvient sans avoir vraiment besoin de les écrire sur des pages comme elle le faisait.
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« Méfiez-vous toujours des sourires et des caresses intéressées, tout autant que des ego encapuchonnés qui prétendent vous donner des leçons pour mieux se proclamer votre maître, votre père, votre mentor. »
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« Méfiez-vous toujours des sourires et des caresses intéressées, tout autant que des ego encapuchonnés qui prétendent vous donner des leçons pour mieux se proclamer votre maître, votre père, votre mentor. »
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La méfiance est ce que j’aurais de plus cher.
Les choses avancent. Le DCN lui a répondu, et c’est à Mademoiselle Saraxielle qu’elle eut à faire. Une elfe, qui semblait se dévouer corps et âme dans ce qu’elle faisait. C’est grâce à cela qu’elle eut la chance de participer à sa première interview, de Lady Ethayel.
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Elle arrêta un instant ses mots, le temps de tirer légèrement sur son corps dénudé le drap du lit, de cette maison qui ne lui appartenait pas. Pour sa sécurité, pour l’aider. On lui avait proposé tellement de maisons, en attendant qu’elle trouve…
Elle relit ses quelques mots, son arrivée au DCN toute récente, ses rencontres, ses pensées plus intimes encore que des futilités qu’elle se plaisait à écrire pour cacher le reste.
Lady Ethayel, la première Noble que je rencontrais en face. Ce genre de rencontre laisse une impression étrange, c'est une femme simple, élégante. Battante. Elle semble savoir ce qu'est la vie en cette cité. Ce qu'elle est réellement. Elle a quelque chose que je n'arrive pas à exprimer encore. Mais c'est un exemple. J'espère la revoir, un jour.
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Elle arrêta un instant ses mots, le temps de tirer légèrement sur son corps dénudé le drap du lit, de cette maison qui ne lui appartenait pas. Pour sa sécurité, pour l’aider. On lui avait proposé tellement de maisons, en attendant qu’elle trouve…
Elle relit ses quelques mots, son arrivée au DCN toute récente, ses rencontres, ses pensées plus intimes encore que des futilités qu’elle se plaisait à écrire pour cacher le reste.
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Elle s’apprêtait à refermer son livre, lorsqu’une pensée la traversa. Elle se ravisa, avant d’écrire rapidement, comme si elle allait oublier la seconde suivante si elle ne notait pas très vite :
Mademoiselle Hazel m'a proposé d'être ma marraine. Jamais je n'aurais cru avoir cette chance. J'ai accepté, sans être sûre encore d'être à la hauteur. Et je ne la remercierais probablement jamais assez pour cela. J'apprends lentement à la connaître, si furtivement que j'ai toujours l'impression qu'elle garde un brouillard autour d'elle. Ce qui est, au fond, peut-être bien le cas. Et elle s'inquiète pour moi, chose qui n'était encore jamais arrivée. Mais je lui ai promis de voir un médecin. Pour ma mémoire défaillante qu'elle sait, et pour ce qu'elle sait moins. Une promesse est une promesse.
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Elle s’apprêtait à refermer son livre, lorsqu’une pensée la traversa. Elle se ravisa, avant d’écrire rapidement, comme si elle allait oublier la seconde suivante si elle ne notait pas très vite :
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Alors seulement elle réunit toutes les pages de son livre, l’objet le plus précieux qu’elle possédait pour le moment, et le rangea délicatement dans la valise offerte par monsieur Devdas.
Et elle m'a dit être fière, avec un enthousiasme que je n'aurais jamais soupçonné. Je n'ai pas le droit à commettre l'erreur de la décevoir.
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Alors seulement elle réunit toutes les pages de son livre, l’objet le plus précieux qu’elle possédait pour le moment, et le rangea délicatement dans la valise offerte par monsieur Devdas.
Nouvelle, et déjà tellement redevable.
Voila la seule pensée qui lui traversa l’esprit lorsqu’elle se rhabilla et sortit de chez lui.
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Voila la seule pensée qui lui traversa l’esprit lorsqu’elle se rhabilla et sortit de chez lui.
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Informations sur l'article
Vitam vivere.
15 Octobre 2013
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Hazel (362☆)
Progressiste
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◊ Commentaires
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Hazel (362☆) Le 15 Octobre 2013
J'aime bien ! Continue comme ça !