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Allons danser.
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Ils sont nombreux à avoir enclenché la mélodie chez elle. Musique de la vie, de la peur, de la peine, de la joie parfois, elle avait entendu bien des notes différentes en si peu de temps déjà, étonnamment.
Mais il est le seul encore à l'avoir inviter à danser. Et alors, la musique s'enclenche.
Ils sont nombreux à avoir enclenché la mélodie chez elle. Musique de la vie, de la peur, de la peine, de la joie parfois, elle avait entendu bien des notes différentes en si peu de temps déjà, étonnamment.
Mais il est le seul encore à l'avoir inviter à danser. Et alors, la musique s'enclenche.
---------------------...La vie devrait être une valse...
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Il lui tend la main dans une invitation silencieuse, à venir le retrouver sur la piste improvisée, ou pas. Le vide de son salon n'était-il pas là pour cela, dans l'espoir murmuré de pouvoir danser un jour ? Voilà chose faite. L'espace vide se comblait des danseurs amateurs qu'ils étaient, pour leur simple plaisir de légèreté. D'autres sentiments peut-être même.
Deux mains se lient fermement, deux autres se posent ailleurs, s'accrochent aux tissus, aux peaux, comme des bouées envoyées à des noyés. L'une sur l'épaule où les ongles griffent parfois, l'autre sur une hanche pour rapprocher toujours le corps svelte vers lui.
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« Dansez-vous ? »
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Et ça marche, lorsqu'elle pense s'éloigner, il la rattrape, la retient. Et dans le fond, elle aime ça, elle en a irrémédiablement besoin. Elle doit danser...
---------------------« Appartenue, appartenance, les mots sont ailleurs lorsque l'on danse. »
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C'est une voltige tant aimée, grisante, qui lui fait voir le monde différemment. Plus flou, et donc moins laid, dirait-elle. Elle aurait clairement raison, la vitesse de la danse noie les détails si immondes à ses yeux, créant un courant d'air dans les pans de sa robe qui lui donne un sentiment indistinct non pas de liberté, mais de quelque chose tendant plus vers un goût d'espéré inespéré.
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« Un pas, deux pas, fermez les yeux, dansez autrement, véritablement. »
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« Un pas, deux pas, fermez les yeux, dansez autrement, véritablement. »
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Leurs mouvements se synchronisent comme ils ne pourront peut-être jamais l'être plus que cette soirée-là. Leurs pieds dessinent des arabesques au sol en rythme, leurs pas piétinent des pensées quelques fois. Et dans son étreinte musicale, elle aperçoit des formes indistinctes qu'elle ne reconnaît pas encore, ces ombres noires et menaçantes qui n'arrivent pas à l'atteindre tant qu'elle tourne avec lui, inlassablement.
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Ne me lâche pas.
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Et quand bien même sa robe vert pâle se mouille parfois, se tâche, laissant des gouttes de sang rougeâtre tomber sur le sol, marchant dessus en se concentrant pour ne pas glisser, elle continue la valse tant désirée. Les blessures font partie du jeu, la danse peut-être dangereuse, et elle l'est parfois. Cette valse de vie a tendance à laisser couler ce liquide de vie de ses veines, sans même qu'elle y prête attention. Le sol se colore, elle ne cesse pas, volant toujours au milieu d'un air enchanteur, regardant à peine ce qu'elle perd.
La vie, l'Eternité, ces dons étranges qui composent les paysages de loin. Si elle pouvait passer son temps à danser, le monde autour n'existerait presque plus sous ses yeux mauves, a-t-elle dit, l'esprit concentré vers une musique lointaine qui lui donne la vie en lui faisant oublier de vivre. Brillante de vie, ce sont ses mots. Est-ce ce qu'elle voulait dire ? Est-ce cela, lorsqu'elle laisse son corps danser sur les notes entraînantes, entêtantes, contre des bras languissants ?
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Danses-tu ?
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Sa vie est une danse, qui tournoie constamment, qui ne s'arrête jamais. Qui lui fait voir des couleurs que seule une drogue pourrait créer. Ou un poison tout particulier qui coule encore dans ses veines comme le moindre de ses mouvements coule sur la partition.
Sa danse est sa vie, enlacées et indissociables, qui, pour continuer d'exister, se doivent de ne jamais apposer un silence sur la portée. Et pourtant, pourtant...
Sa danse est sa vie, enlacées et indissociables, qui, pour continuer d'exister, se doivent de ne jamais apposer un silence sur la portée. Et pourtant, pourtant...
---------------------J'ai le tournis. Et si l'on arrêtait ?
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Informations sur l'article
Danse, petite.
08 Juin 2014
2349√
24☆
7◊
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◊ Commentaires
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L-X~19531 (1535☆) Le 08 Juin 2014
Si tu t'arrêtes, le monde ne tourne plus, et toi tu tombes, petite fille... -
Kmaschta (234☆) Le 08 Juin 2014
Joli.. -
Manerina~6356 (1551☆) Le 09 Juin 2014
Les pas sont les mêmes, les notes se ressemblent, et on se raccroche à la partition partagée de cette valse pourtant unique.
Très jolie chorégraphie stylistique! ♥ -
Cassandre~50783 (0☆) Le 10 Juin 2014
Une bien jolie mélodie... -
Hazel (362☆) Le 10 Juin 2014
Joli ensemble...