EDC de Dianna
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Infini Éphémère
Du sang d’encre à peine
Dilué dans l’âme,
Effusé dans l’air. »
- Infini -
Encore hier je me souvenais de tes rires, tes peines, tes vertus. Puis dans un unique battement de cils, mon ciel s’évapore, vers une nuit éclairée qui désormais ne m’appartient plus.Était-il trop tard pour en rebâtir toutes les pièces ?
Ou trop tôt pour déjà les laisser partir ?
Nombre de serments sont offerts sur l’euphorie d’un instant. D’allégresse, d’espoir, et parfois de tristesse. Des promesses folles que l’on souhaite laisser vivre de tout notre être.
Et comme toujours, le destin se joue des ficelles de nos amours vivaces ou de nos âmes esseulées, dans une délicieuse manipulation emprunte de métempsychose.
Nous laisserons alors nos lits froissés et nos maisons vides, pendant que les heures, les jours et les années s’égrainent au gré de nos doutes et de nos ecchymoses.
Savourons le destin comme si nous n’en avions qu’un ?
Le déclin de nos espérances n’est qu’une raison de nos échecs et nos regrets. Notre avenir se construit grâce à ses automates au visage d’argile, jusqu’à retrouver le chemin nous conduisant à nos Fragments d’Eternité.
Ou trop tôt pour déjà les laisser partir ?
Et comme toujours, le destin se joue des ficelles de nos amours vivaces ou de nos âmes esseulées, dans une délicieuse manipulation emprunte de métempsychose.
Nous laisserons alors nos lits froissés et nos maisons vides, pendant que les heures, les jours et les années s’égrainent au gré de nos doutes et de nos ecchymoses.
Savourons le destin comme si nous n’en avions qu’un ?
Le déclin de nos espérances n’est qu’une raison de nos échecs et nos regrets. Notre avenir se construit grâce à ses automates au visage d’argile, jusqu’à retrouver le chemin nous conduisant à nos Fragments d’Eternité.
- Ephémère -
Une clé de voute pour faire sauter le verrou de notre plafond de verre ? Essayons alors, une fois, deux fois, trois fois, d’aller y enfouir nos craintes et en délivrer nos ressentis plutôt que de les taire.
Le cycle retentit pourtant de toute sa splendeur, mais je n’arrive jamais à l’heure !Murmures cacophoniques. Cloisons détruites.
Phobies ataviques. Echappatoires fortuites.
La fuite est aisée, dès lors qu’on baisse la tête, et nous sommes tous pareils, se hâter et se noyer dans nos propres paradis artificiels.
Alors mes propres fantômes au fil de mes fausses nuits diurnes, dansent.
Mes trois grandes amies viennent enfin me retrouver : la mélancolie, la solitude et la peur. Ainsi abreuvées par les desseins de cette folle noirceur, elles rient de tout.
Et en offrande de ces remèdes éphémères, secrètement nous pleurons, nous fermons les yeux sur les fissures de ce décor brisé.
Le cycle retentit pourtant de toute sa splendeur, mais je n’arrive jamais à l’heure !
Phobies ataviques. Echappatoires fortuites.
Alors mes propres fantômes au fil de mes fausses nuits diurnes, dansent.
Mes trois grandes amies viennent enfin me retrouver : la mélancolie, la solitude et la peur. Ainsi abreuvées par les desseins de cette folle noirceur, elles rient de tout.
Et en offrande de ces remèdes éphémères, secrètement nous pleurons, nous fermons les yeux sur les fissures de ce décor brisé.
Informations sur l'article
Promesses de Vie
14 Juin 2024
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