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Souffles de Vie
Il y a des moments où l'esprit n'est plus qu'un foutoir à pensées. Un asile pour maux égarés. Le résultat d'une déchirure colmatée à force de chansons où la voix souffre et les notes s’égrainent dans l'espace temps. Toutes ces nuits d'éveil à errer dans son esprit par solitude tenace.
Différente ce ce que je veux montrer, de ce que je peux offrir. Différente de moi-même.
J'ai cru que ce soir peut-être une réponse m’apparaîtrait. Ce n'est pas tant qu'elles m'obsèdent ces foutues réponses ! Car au fond je crois que je suis aussi bien avec mes grandes questions tordues. Mes questions de Vie, d'avenir, d'espoirs désirés.
La conclusion à ces questions n'est pas sorcière. Je ne suis qu'une désabusée, une égarée du petit matin.
Je suis de celles qui ne dorment pas la nuit, regardent les étoiles au travers le smog et d'un volet tiré, parce que je sais qu'elles sont là. Je suis de celles qui s’imaginent tout un monde que l'on voudrait nôtre. Je ne suis rien de plus que celle qui écoute hurler sa foule intérieure.
Mes jours passés, ces jours passés, au blues indélébile, à la mélancolie des doux moments. J'ai voulu m'y offrir sans penser au vide que ça laisse quand tout se terminerait. Ce soir, ils me sautent à l'âme comme une douleur lancinante. Peu importe, c'est un exutoire mais mon humanité est là. Dans mes souffrances, mes joies, mes peines, mes amours et désamours, mes espoirs.
Je suis de celles qui ne dorment pas la nuit, regardent les étoiles au travers le smog et d'un volet tiré, parce que je sais qu'elles sont là. Je suis de celles qui s’imaginent tout un monde que l'on voudrait nôtre. Je ne suis rien de plus que celle qui écoute hurler sa foule intérieure.
Mes jours passés, ces jours passés, au blues indélébile, à la mélancolie des doux moments. J'ai voulu m'y offrir sans penser au vide que ça laisse quand tout se terminerait. Ce soir, ils me sautent à l'âme comme une douleur lancinante. Peu importe, c'est un exutoire mais mon humanité est là. Dans mes souffrances, mes joies, mes peines, mes amours et désamours, mes espoirs.
Mais l'ignorance m'angoisse, cette sensation de vide qui me prend au ventre. Plus que ça il me faut trouver la faille, ce qui me permettrait d'obtenir un tout. Je ne possède que des fragments. Des encore incertains fragments.
Je dois trouver une solution. Une plénitude. Un remède de Vie qui ne serait pas éphémère, qui ne connaîtrait pas la même finalité, fatalité.
S'envoyer nos peines et nos détresses, nos histoires avortées et nos histoires fantasmes. Juste de quoi se retrouver, sourire en se croyant moins seul(e)s.
Il faudrait pour cela que je m'oublie. Ne plus être ce froid, ce vide intérieur, ces larmes futiles, cette peine, cette solitude. Devenir cette envie de courir et de fuir, écouter cette douce musique dans ma tête et finir par hurler ce cri qu'on ravale sans cesse.
Je ne suis finalement que le désir universel d'une Lady déboussolée en quête d'Idéal. Je ne suis plus que cet Idéal, qui a pris naissance et qui vit en dedans moi.
L'universel jeu du je.
Il faudrait pour cela que je m'oublie. Ne plus être ce froid, ce vide intérieur, ces larmes futiles, cette peine, cette solitude. Devenir cette envie de courir et de fuir, écouter cette douce musique dans ma tête et finir par hurler ce cri qu'on ravale sans cesse.
Je ne suis finalement que le désir universel d'une Lady déboussolée en quête d'Idéal. Je ne suis plus que cet Idéal, qui a pris naissance et qui vit en dedans moi.
L'universel jeu du je.
Et pourquoi pas... Et pourquoi pas ?
Un souffleur ne serait pas de trop : je ne connais plus mes réponses. Les répliques se noient et s'oublient à l'oreille d'un soir de confidences stuprées.
Le coeur perclus. Mendiant quelques frôlements charnels. Loin de tout. Loin du temps. S'offrir. Un simple instant de Vie.
Un souffleur ne serait pas de trop : je ne connais plus mes réponses. Les répliques se noient et s'oublient à l'oreille d'un soir de confidences stuprées.
Le coeur perclus. Mendiant quelques frôlements charnels. Loin de tout. Loin du temps. S'offrir. Un simple instant de Vie.
Je me suis laissée prendre à ce jeu emprunt d'inédit.
Me laisser envelopper de cette aura réchauffée par l'instant charnel partagé. Deux entités transpirantes de Vie, le temps d'un Ailleurs. Une étreinte délicate, deux corps envieux qui fusionnent, deux regards qui s'offrent dans une nocturne rhapsodie de baisers essoufflés.
Se remémorer sans cesse cette ritournelle de chants murmurée par celle qui a su m'accompagner dans cette sphère de Vie :
Finalement, mes premiers pas sur cette scène sont une suave réussite, avant de devenir symbiose d'interrogations nouvelles.
Le rideau se referme sur ce dernier acte emprunt de gloire. Celui d'une aurore triomphante.
Douce nuit partagée dispersant des mélodies complices, douce symphonie salvatrice offerte aux alizés, les transformant alors en de bien légers Souffles de Vie.
Le rideau se referme sur ce dernier acte emprunt de gloire. Celui d'une aurore triomphante.
Douce nuit partagée dispersant des mélodies complices, douce symphonie salvatrice offerte aux alizés, les transformant alors en de bien légers Souffles de Vie.
[A suivre...]
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Informations sur l'article
Promesses de Vie
23 Septembre 2018
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10☆
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