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Cycles de Vie
Un cycle prend fin et laisse place à son prochain, similaire, différent, explicite ou équivoque.
La Vie est un jeu de hasard bien intransigeant avec les imprudents, les crédules.
J'ai cru à une éternité fondée sur des principes humains, sentimentaux où tout ne serait pas fardeau.
Le sentiment d'insécurité ne s'est que trop vite montré. Aussi féroce et sanguinaire que jamais, me laissant sans autre option que les impasses des phrases toujours débutées ou conclues par un mais.
La Vie est un jeu de hasard bien intransigeant avec les imprudents, les crédules.
J'ai cru à une éternité fondée sur des principes humains, sentimentaux où tout ne serait pas fardeau.
Le sentiment d'insécurité ne s'est que trop vite montré. Aussi féroce et sanguinaire que jamais, me laissant sans autre option que les impasses des phrases toujours débutées ou conclues par un mais.
J'ai peur. J'ai véritablement peur. J'ai peur de moi-même, peur de mes peurs et de mes craintes, de mes phobies de solitude et d'abandon.
Je n'ai pas réussi à rassembler tous les morceaux. A cicatriser les jointures de ces éclats épars et parce qu'ils étaient bien plus aiguisés qu'hier, je me suis tranchée les mains à tenter de les assembler encore. Les céphalées reprennent leur mécanisme habituel, elles reprennent leur place là où je les avais chassées dès lors que Tu (es)tais dans ma vie arrivée.
Si jeune et déjà perdue au printemps de ma propre vie, je me suis contentée de suivre le déroulement de l'histoire que j'avais à mon coeur déjà raconté. Mais c'est ainsi que j'ai pu oser, dans un dernier souffle miséricordieux, laisser mes battements guider mes prochains pas vers une destination fantasme et emprunt... « d'inédit » ?
Je n'ai pas réussi à rassembler tous les morceaux. A cicatriser les jointures de ces éclats épars et parce qu'ils étaient bien plus aiguisés qu'hier, je me suis tranchée les mains à tenter de les assembler encore. Les céphalées reprennent leur mécanisme habituel, elles reprennent leur place là où je les avais chassées dès lors que Tu (es)tais dans ma vie arrivée.
Si jeune et déjà perdue au printemps de ma propre vie, je me suis contentée de suivre le déroulement de l'histoire que j'avais à mon coeur déjà raconté. Mais c'est ainsi que j'ai pu oser, dans un dernier souffle miséricordieux, laisser mes battements guider mes prochains pas vers une destination fantasme et emprunt... « d'inédit » ?
Une charnelle transe.
Un sursaut de danse...
L'absence.
Un cycle prend fin.
Les conclusions diffèrent mais les finalités demeurent. Les mêmes fatalités découpent les simulacres de Vie qui se prenaient à sourire encore. C'est à genoux que je regarde une nouvelle fois cette fin que je connais par coeur. Cette illusion d'âme, cette absence de corps. Spectatrice de ma propre vie quoi que je fasse.
La scène se joue au sein de mon esprit blafard étreint de promesses brisées et de départs funestes.
Il n'y a personne, seulement des rires moqueurs qui se délectent de ce chaud désarroi qui m'a rendue hôte. Entités imaginaires aux intentions réelles d'harassements anthropophagiques.
Altérée, atterrée, poupée désarticulée aux fils emmêlés dans ses propres espoirs désuets.
Les conclusions diffèrent mais les finalités demeurent. Les mêmes fatalités découpent les simulacres de Vie qui se prenaient à sourire encore. C'est à genoux que je regarde une nouvelle fois cette fin que je connais par coeur. Cette illusion d'âme, cette absence de corps. Spectatrice de ma propre vie quoi que je fasse.
La scène se joue au sein de mon esprit blafard étreint de promesses brisées et de départs funestes.
Il n'y a personne, seulement des rires moqueurs qui se délectent de ce chaud désarroi qui m'a rendue hôte. Entités imaginaires aux intentions réelles d'harassements anthropophagiques.
Altérée, atterrée, poupée désarticulée aux fils emmêlés dans ses propres espoirs désuets.
Mes dernières prières aux maux, dites.
Ne nier l'évidence que je ne peux cacher :
Ma vie demeure belle, mes amours, maudites.
Dors Dianna et ne te réveille pas encore, la Vie est bien plus cruelle en dehors.
Regarde vers ton passé et avance à reculons. Un pas, deux pas, trois pas de plus vers le trépas.
Détruis-toi un tout petit peu. A peine plus pour te laisser sombrer dans l'oubli d'élégies blafardes et macabres.
Serait-ce la moralité de cette fable ? Ce que je touche de mon coeur est toujours destiné trop tôt à disparaître ? C'est l'histoire d'un cycle.
Ça fait mal et j'ai peur. Que quelqu'un m'entoure à nouveau de ses bras et arrive à me sauver de moi-même encore une fois, une énième fois. Simplement jusqu'à la prochaine fois. Repoussez mon échéance, offrez-moi l'illusion du remède, promettez-moi l'infini de l'éternité dans des mensonges murmurés du bord de votre âme.
Offrez-moi un ultime espoir d’échapper à la potence, qu'elle soit létale ou vitale, qu'on me laisse la tentative d'espérer une fin différente, une dernière fois.
Libérez-moi de ces mornes secondes qui deviennent des heures et grisent notre monde.
Regarde vers ton passé et avance à reculons. Un pas, deux pas, trois pas de plus vers le trépas.
Détruis-toi un tout petit peu. A peine plus pour te laisser sombrer dans l'oubli d'élégies blafardes et macabres.
Serait-ce la moralité de cette fable ? Ce que je touche de mon coeur est toujours destiné trop tôt à disparaître ? C'est l'histoire d'un cycle.
Ça fait mal et j'ai peur. Que quelqu'un m'entoure à nouveau de ses bras et arrive à me sauver de moi-même encore une fois, une énième fois. Simplement jusqu'à la prochaine fois. Repoussez mon échéance, offrez-moi l'illusion du remède, promettez-moi l'infini de l'éternité dans des mensonges murmurés du bord de votre âme.
Offrez-moi un ultime espoir d’échapper à la potence, qu'elle soit létale ou vitale, qu'on me laisse la tentative d'espérer une fin différente, une dernière fois.
Libérez-moi de ces mornes secondes qui deviennent des heures et grisent notre monde.
L'avenir laissera derrière lui de tristes éclats dans son secret sillage.
Et je reste là, relisant les histoires raturées de mon propre ouvrage,
Me laissant comme seul réconfort, un simple amour sans présage.
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Informations sur l'article
Promesses de Vie
29 Juillet 2018
1013√
13☆
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◊ Commentaires
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Thomas (172☆) Le 29 Juillet 2018
La borgne maudite. -
Kemelvor (1249☆) Le 29 Juillet 2018
La vie, cette pute -
Eaven (1181☆) Le 29 Juillet 2018
J'ai envie d'en dire plein de choses.
Mais au-delà de toutes, une s'élève surtout :
Il était temps.