EDC de Dhomochevsky~5237
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Le Harkonnen - Playlist [3]
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La pluie du sud bat les rues, rideau épais qui laisse retomber le smog. Le ghetto ne bout plus, les artères fébriles laissent désormais la vie d'en bas s'écouler simplement. Au fond d'une banque, d'une armurerie ou d'un rade, portes qui s'ouvrent pour les zonards établis depuis longtemps, le sang neuf qui vient parfois aider à resserrer les rangs ; quelques visiteurs, surs d'eux ou inconscients, et de temps à autres une ancienne âme avide d'ailleurs. L'eau acide balaie les rêves et les humeurs, ravale le sang dans le caniveau, un nom de plus dans l'AITL pour s'être assis à côté d'un inconnu au comptoir, pour un mot ou un sourire en trop.
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Parfois le rideau s'écarte, rebondit sur un trench ou un cuir qui cache toujours un haka prêt à hurler ou un couteau sous la manche. Le ghetto ne bout plus mais foisonne, élevant ses enfants en silence - invisible aux yeux de tous ceux qui, dans la rébellion qu'ils poursuivent, restent trop occupés pour le voir. Ce soir une silhouette traverse la nuit, avance sereinement sous les trombes d'eau colorées par les enseignes en néon qui grésillent : vestiges du passé pour certains, affichant toujours ouvert pour ceux d'ici. La silhouette monte les marches ruisselantes du Harkonnen, pousse la lourde porte métallique que bon nombre ne franchissent plus. S'en échappent des basses familières à toute la zone, vite rattrapées par la complainte d'un ciel sans vie.
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La pluie du sud bat les rues, rideau épais qui laisse retomber le smog. Le ghetto ne bout plus, les artères fébriles laissent désormais la vie d'en bas s'écouler simplement. Au fond d'une banque, d'une armurerie ou d'un rade, portes qui s'ouvrent pour les zonards établis depuis longtemps, le sang neuf qui vient parfois aider à resserrer les rangs ; quelques visiteurs, surs d'eux ou inconscients, et de temps à autres une ancienne âme avide d'ailleurs. L'eau acide balaie les rêves et les humeurs, ravale le sang dans le caniveau, un nom de plus dans l'AITL pour s'être assis à côté d'un inconnu au comptoir, pour un mot ou un sourire en trop.
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Parfois le rideau s'écarte, rebondit sur un trench ou un cuir qui cache toujours un haka prêt à hurler ou un couteau sous la manche. Le ghetto ne bout plus mais foisonne, élevant ses enfants en silence - invisible aux yeux de tous ceux qui, dans la rébellion qu'ils poursuivent, restent trop occupés pour le voir. Ce soir une silhouette traverse la nuit, avance sereinement sous les trombes d'eau colorées par les enseignes en néon qui grésillent : vestiges du passé pour certains, affichant toujours ouvert pour ceux d'ici. La silhouette monte les marches ruisselantes du Harkonnen, pousse la lourde porte métallique que bon nombre ne franchissent plus. S'en échappent des basses familières à toute la zone, vite rattrapées par la complainte d'un ciel sans vie.
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Akhenaton - Paese
Demi-portion - Une Vie Particulière
Haroun - Par Où Commencer
Asher Roth & Nottz - Enforce the Law
Flynt - J'éclaire Ma Ville
Lunatic - Le Silence N'Est Pas Un Oubli
Tandem - Rap Sauvage
Lilea Narrative - Wagon Du Vice
Mission suicide - Meilleurs Vœux
La Rumeur - Quand La Lune Tombe
Hugo TSR - Coma Artificiel
Guizmo - Jte déteste
Casey - Rêves Illimités
Demi-portion - Une Vie Particulière
Haroun - Par Où Commencer
Asher Roth & Nottz - Enforce the Law
Flynt - J'éclaire Ma Ville
Lunatic - Le Silence N'Est Pas Un Oubli
Tandem - Rap Sauvage
Lilea Narrative - Wagon Du Vice
Mission suicide - Meilleurs Vœux
La Rumeur - Quand La Lune Tombe
Hugo TSR - Coma Artificiel
Guizmo - Jte déteste
Casey - Rêves Illimités
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"J'viens de là où les gens ont le sens du secret, c'est pas qu'ils s'terrent
Mais ils savent que si on a rien d'bon à dire alors vaut mieux s'taire"
Mais ils savent que si on a rien d'bon à dire alors vaut mieux s'taire"
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Informations sur l'article
Le Harkonnen
20 Septembre 2013
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