EDC de Clai~1815

Les années passe et cette ville me ronge, fondu dans une masse paranoïaque et antipathique.

Quand on sort de chez soit, on ne lève pas les yeux au ciel voir si il y a des nuages, on regarde à gauche, à droite... puis si la voie est libre... on court... en priant pour ne pas être arrêter par une balle d'ici l'arrivé à notre destination.

De quoi devenir fou, et les gens deviennent fous... baisse les yeux pour un bonjour, si en plus vous l'accompagnez d'un sourire... C'est la terreur, dans leurs esprits un actes aussi banal n'est plus une civilité depuis bien longtemps.

J'étais quelqu'un de bien, de pacifique et de calme avant d'arriver ici, jamais le vol, l'agression ou le meurtre ne me serait venu a l'esprit.
Aujourd'hui quand je rentre dans une pièce, j'ai déjà compté les sorties possibles, repairé les objets de valeurs... ainsi que les gens dangereux, leurs armes dissimulés... mais surtout, les objets de fortune pouvant servir à me défendre!
La surveillance c'est mon travail, c'est peu être ça aussi.
Mais j'aurais aimé que la survie ne soit pas mon passe temps favori...

L'argent coule à flots pour qui sait exploiter les gens, exploiter les loi... et quand on ne peut pas les réduire en esclavage, on les contournes... ou on les fait disparaitre, tout simplement.

C'est tentant, quitte à mourir demain, assassiné pour le prix d'une montre, autant risquer sa vie aujourd'hui, dans une mafia ou une autre, pour une villa avec piscine, dernier sanctuaire où l'on attendrait plus paisiblement une mort trop souvent gratuite...

Quitte à mourir demain, es ce que le poids de mon âme sur la divine balance vaut son pesant d'or contre la brume envoutante de cette cité?