EDC de Cixi~44765
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[Fluctuum Incussus - Course sans fin ?]
Etre coupée de tout... Travailler dans son coin. Principalement du codage. Juste quelques jeux d'arcades. Un p'tit projet sans prétention. Trois jours enfermée la dessous entre briques de laits et paquets de Couquiz. Quelque heptades à trouver ce nid. Une de plus pour l'aménager comme il se doit. Rétablir le courant. Manque quelques travaux pour le relier à l’extérieur... matriciellement parlant.
Pourquoi implanter autant de millions si ce n'est créer un leurre efficace ?
Un leurre mortel cache forcément de plus grands desseins...
Cyberdeckeurs tâtonnants dans une supramatrice singulièrement accessible ?
Echos matricielles de quelques bribes, glaner, trier, croiser, nouer...
Limitée... c'est comme ça qu'elle se sent. Limitée face à tous ses "artistes" matricielles qui n'ont rien trouvé de concret, 'fin à ce qu'il parait... Alors pourquoi elle ? Pourquoi s'acharner là où des meilleurs ont échoué ? De toute façon elle ne peut pas plonger... pas assez expérimentée, entre aure. Quand on voit les dégâts occasionnés... pas la peine de risquer sa peau physiquement. Quatre heptades à coder. A structurer une ossature spiralée. Créer son espace, bit apres bit. Elle connecte son cocon à la matrice, nerveuse. Il ne passera pas inaperçu. On l'a déjà repéré une fois, à peine relié. Le faisceau de nœuds matriciels se tisse lentement. L’interface augmentée de ses lunettes cyber lui permet de se « glisser » entre les mailles, vérifiant sa modeste glace. Quelques leurres niais. Quelques mots clés qui tournent en boucles. De quoi faire rire. Ou pas… D’autres programmes attendent, invisibles. Cachés dans le creux d’un zéro, dans le repli d’un un… Prêts à mordre.
"Je t'attends... qui que tu sois..."
L’écran du deck rétro mue pour un scintillement vermeil. Ses doigts agrippent l’étui métallique et pose le rétro sur ses genoux. Réagir ! Extraire les bribes binaires avant qu’elles ne soient repérées et détruites par l’entité. Elle grimace en voyant ses programmes se dissiper sous une impulsion matricielle.
- Non non non non noooooon !
En même temps, que pouvait-elle espérer ? Hmm ? La clé connectée sur l’un des ports de son deck brille d’une faible lueur bleutée. Sécurisée à quel point ? Le système codé la veille a visiblement fonctionné. La DEL en témoigne. Lancer le processus de déconnection. Les lignes de codes s’affolent, se succèdent. Regarder le pourcentage croitre. Trop lentement. Vérifier l’ossature. Appréhension maternelle. Les nœuds n’ont pas souffert. Cocon qui s’efface. Soupire.
Couper toute connexion. Laisser la clé reconstituer les morceaux en arrière-plan alors que s’affiche un message crypté sur l’écran noir. Une ID… Une puce… Sacrifier un pion ? Avancer le mien ? Courir à travers la ville. Faire confiance ? A qui ? Pour le bien de qui ? Lancer la cité à ses trousses ? L’acculer ? C’est difficile de savoir à qui se fier. Surtout quand une petite voix s’insinue dans la discussion…
Des données incomplètes commençaient à se tisser doucement, trop doucement... mais les programmes avaient fait leur part du travail. Et elle allait sous peu découvrir le fruit de leur sacrifice. Toutes ses recherches la fatiguaient. Besoin d'un peu de repos... juste un cycle, le temps de combler les derniers pourcentages du décryptage...
Repousser le réveil. Dix minutes. Juste dix putain de minutes ! Râle d'impuissance. Ce n'est pas son réveil qui sonne. Elle redresse la tête, fixe son regard sur les données qui se profilent lentement sur l'écran du vieux deck cabossé. Les caractères deviennent rapidement plus net. L'adrénaline pulse dans ses veines.
Une trace dans la matrice. L'écho de quelque chose qui n'aurait du se trouver là. Pas trop compliqué de remonter la source. Nœud après nœud. Suffit d'être méthodique...
Salve m'sieur ****** ! Reliée à une caméra bas de gamme, elle lance un mini script pour améliorer de manière significative la résolution de l'image. Juste de quoi enlever le bruit. Des câbles courent les murs, le sol... convergent vers une machine en état de marche. Modèle plutôt ancien, jamais vu. Basculer de la caméra au fil. Courir le long du réseau, simple amas d'électrons. Mauvais. Mauvais...
Tourner et retourner la question. Qui contacter ? A qui se confier ? Tâter le terrain. Courir. Encore. Lancer quelques bribes. Attendre. Elle sera surement intéressée…
Ca faisait longtemps que je ne l’avais pas vu. Presque qu’un an. Elle m’écoute avec attention. Les phrases s’entremêlent. J’essaye d’être concis. La vidéo tourne une énième fois. Sortir. Courir.
Monter un trio. Pas beaucoup de candidats. Le temps presse. En attendant, le hack de la caméra s’initialise. Trier les données qui affluent, débit ralenti par la distance. Un quartier se profile déjà. Manque plus que la carte…
Désistement de dernière minute. Fais chier ! La rousse me suit vers l’annexe. Premier passage. Grisant. Garder les idées claires. Les conduits se ramifient, se dispersent sous la surface. Je la suis, dans l’ombre de ma capuche. Un tag arrête mes foulées. Un « Imperium » rayé. Surement plus loin du SAS rebelle.
Repli dans un taudis. Chercher une carte. Boutique déserte. Recouper les données. Un elfe nous rejoint. Un taudis isolé, minable. La porte s'efface devant eux, chaotique. L'elfe passe devant, fusil à l'épaule. Un signe et les deux autres suivent. La pièce principale semble vide. J’ouvre le deck sanglé sur ma poitrine et pianote rapidement. L'elfe balaye la pièce sous ses lunettes, la rouquine garde la porte.
Repli dans un taudis. Chercher une carte. Boutique déserte. Recouper les données. Un elfe nous rejoint. Un taudis isolé, minable. La porte s'efface devant eux, chaotique. L'elfe passe devant, fusil à l'épaule. Un signe et les deux autres suivent. La pièce principale semble vide. J’ouvre le deck sanglé sur ma poitrine et pianote rapidement. L'elfe balaye la pièce sous ses lunettes, la rouquine garde la porte.
Strictement personne à l'horizon. Un fatras et une puanteur infecte... une personne a vraiment habité ici ? Machineries et câblages dans tous les sens mêlant vieux et moins vieux. L'ordinateur antique est rafistolé de partout, tuné façon pochtron... mais de manière très intelligente qui compense avec le côté brouillon. Ca ressemblerait presque a du travail de gobelin en fait. Chose notable cependant: il n'y a aucun écran si ce n'est le vieux deck eteint et déconnecté posé pêle-mêle parmi le reste du bric à brac.
Pourquoi elle est là elle ? ‘tin !! Pot de colle. Renversé. Le canon du FI la tient en joue. Questions/réponses stériles. Un autre arrive. C’est carnaval ou quoi ? Les autres s’en occupent. Mes doigts glissent sur le clavier du retro. La glace est trop dangereuse. J’pas l’expérience. Ni le temps. Mon premier deck se voit kité d’un pain de C4. Léger pincement au cœur alors que le décompte se lance. 2’59. Je sangle le deck singulier de ****** sur ma poitrine, rabat le trench par-dessus. 2’21.
BAAAOUUUUUUUUM ! Un panache de fumée s’élève au Nord. Il n’y aura rien à trouver là-bas. Rien à récupérer. Rien d’exploitable. Je regarde une dernière fois vers le Nord avant de redescendre…
Dormir. S'affaler sur le premier lit venu. Habillée ? Qu'importe. Juste besoin de fermer les yeux. Quelques minutes. Quelques cycles...
Laisser son subconscient prendre son pied. Lacher prise. Errer dans un univers sans queue ni tête. Sans Ecureuil...
Une explosion. Des bruits de pas. Un cri. Proche. Des doigts qui courent sur un clavier singulier. Une petite voix. Un un. Une caresse. Frémissement. "J'espère que c'est pour l'Imperium que tu fais ça..." Courir. Même dans ses rêves. Courir. Se sentir vivre. Tomber. Un point blanc. Hurler. Voix étranglée. Un zéro qui grossit. Un tunnel. Le sol...
Elle se réveille en sursaut, moite, respiration saccadée. Un com' qui ne cesse de vibrer. Une alerte des STVs. Pas le temps de se changer. Récupérer sa mallette à l'OI. Prendre deux trois trucs au passage, casque dans le dos. Une fuite de gaz. Couper. Taper. Allumer. Souder. Courir. Décidément... Prendre des nouvelles. Se recoucher. Sombrer de nouveau. Lui laisser la main. Juste une idée en tête. Ouvrir ce putain de deck...
STVs - De bon matin...
Un thermos de cafey. Trois boites de couquiz.
Les doigts courent sur le clavier holographique de l'une des consoles de la salle de contrôle. Peu de directives. Un chaos silencieux mais pénible. Visualiser les courbes énergétiques de la nuit. Chercher les fluctuations, aussi anodines soient-elles. Des anomalies énergétique dans la Haute ? Les fenêtres se multiplient sur l'écran de la console. Hasard ou sabotage ? Un lien avec la Plongée ?? Surchauffe ? Mais pourquoi le Sud ? L'incendie ? Pres des portes ?? Le cratère ? Trop de questions... peu de réponses...
Les doigts courent sur le clavier holographique de l'une des consoles de la salle de contrôle. Peu de directives. Un chaos silencieux mais pénible. Visualiser les courbes énergétiques de la nuit. Chercher les fluctuations, aussi anodines soient-elles. Des anomalies énergétique dans la Haute ? Les fenêtres se multiplient sur l'écran de la console. Hasard ou sabotage ? Un lien avec la Plongée ?? Surchauffe ? Mais pourquoi le Sud ? L'incendie ? Pres des portes ?? Le cratère ? Trop de questions... peu de réponses...
Une fin d'heptade trop floue... Des portes à fermer. Seconde visite en S3. Une bande d'avatars égoïstes. Mais d'autres choses à foutre. Prendre le temps. Le temps d'analyser ce deck pour lequel certains seraient prêt à tuer. Découvrir qui est ******...