EDC de Chloe~36681
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FlashBack 3
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Une nuit, j'ai eu le droit à une nuit de repos, sans rêves, sans cauchemars, une nuit sans rien. Les larmes m'avaient achevée, et j'ai plongé dans un sommeil profond, sans rêve et réparateur. Une nuit, une seule, cela aurait été trop beau que ces cauchemars cessent définitivement.
Un réveil brusque, je pense rêver, mais la douleur à ma cuisse m'indique le contraire, je tente de me relever... Les liens à mes poignets, fixés au lit m'en empêchent...
Un feulement d'irritation émerge du fond de ma gorge et se transforme rapidement en un grognement sourd, la colère m'emplit peu à peu au rythme de mes interrogations sans réponse...
... Où suis-je ? Pourquoi moi?...
Une porte claque au loin, et des pas se rapprochent, je réfléchis rapidement et décide de faire semblant d'être encore endormie.
Les yeux fermés, j'entends les pas continuer de se rapprocher et s'arrêter au pied du lit.
- Elle dort encore. Mais quelle belle créature, elle sera parfaite...
Un grognement rauque et approuvant répond à l'interlocuteur et je sens une main inquisitrice frôler mon visage et écarter mes cheveux...
Le feulement recommence à se faire entendre et je tente de mordre la main qui s'écarte à temps avec un rire.
Le feulement recommence à se faire entendre et je tente de mordre la main qui s'écarte à temps avec un rire.
- Et sauvage en plus, ça va lui plaire.
Mes yeux voient rouge, et je perds toute notion des choses. Je commence à me débattre enragée, la seule pensée consciente qu'il me reste est l'envie, le besoin de me libérer de ces liens qui m'entravent.
L'homme rit de plus belle en me voyant faire, ce qui n'a pour effet que de me faire redoubler de violence.
Je ne vois pas la seringue s'approcher et ce n'est qu'en sentant l'aiguille s'enfoncer dans mon cou et le liquide se propager que mes tremblements de colère se muent en tremblements de peur, alors que peu à peu je sombre à nouveau dans un sommeil artificiel.
L'homme rit de plus belle en me voyant faire, ce qui n'a pour effet que de me faire redoubler de violence.
Je ne vois pas la seringue s'approcher et ce n'est qu'en sentant l'aiguille s'enfoncer dans mon cou et le liquide se propager que mes tremblements de colère se muent en tremblements de peur, alors que peu à peu je sombre à nouveau dans un sommeil artificiel.
*Un nouveau réveil brusque, cette fois ce n'est plus un rêve, le canapé étroit et le corps pressé contre moi me le prouvent. Haletante et tremblante, je me serre contre ce dernier pour effacer les images et les sensations de ce "souvenir"? de ce rêve. Et finis par me rendormir.*
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