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EDC de Cendres~50426

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Partie en live.

Avec les filles, nous répétons, travaillons inlassablement dans le petit hangar secret du sud. Je ne sais pas vraiment d'où je viens, ni quelle est ma mission. Mais en cela, suis-je si différente de tous les habitants de cette ville ?

Bientôt le centre culturel ExoGen va naître des cendres, comme un symbole si ténu de l'entente rebelle. L'entente rebelle... * petit rire*

Des émotions et un passé éternel. Comme les yeux de l'ancien Legatus et LRQG Don Philippe ou la renaissance d'une soeur de l'ombre...
Les murs montent, les lumières s'animent. Je suis si fière de porter ce projet avec des kyrielles d'amis. Les affiches sèment dans la ville des ondes de chaleur entre les pluies de sang. Elles annoncent l'arrivée céleste de chants codés...

C'est le grand soir... Nous nous serrons en coulisse, Neurine et moi. J'ai une pensée pour Inori, ma batteuse perdue dans la glace de la désespérance, et remplacée au pied levé par Valfaria.

Nos chansons sont comme cette immense prison qu'est cette ville. Des chocs, des coups, des espoirs, des pleurs et des sourires. Parfois, entre deux violences, de l'émotion.

"Neige."

J’ai eu un rêve…
J’étais cachée, dans l’obscurité.
Derrière un bureau de métal.
J’étais une enfant.
Des bruits de bottes approchaient.
Ma gorge se serrait.
Elle me tenait dans ses bras.
Me disait que j’étais sa petite fille.
Elle me serrait dans ses bras.
Me disait qu’ils ne nous trouveraient pas.
Les lueurs nous protégeaient.
Mais les lueurs…
N’étaient pas assez forts.
Les lueurs nous protégeaient.
Mais les lueurs…
Ne pouvaient nous sauver.
J’ai eu un rêve…
J’étais cachée, dans l’obscurité.
J’étais une enfant.
La porte a explosée.
Sa main était posée sur mes lèvres.
Elle disait.
Tu es courageuse.
Tu seras toujours ma fille.
Nous sommes éternelles.
Nous n’avons pas peur.
Tout ira bien.
Les lueurs nous protégeaient.
Mais les lueurs…
N’étaient pas assez forts.
Les lueurs nous protégeaient.
Mais les lueurs…
Ne pouvaient nous sauver.
Oh… Mmmh…
Mmmmh…….
Nos corps transpirent au diapason rebelle, nous crions, chantons, hurlons. Pour quelques instants, nous sommes heureux. Un berceau d'illusion doux comme l'amour, une apparence de liberté. Je suis si heureuse, d'avoir donné. C'est tout ce que je pouvais faire, mon heure a-t-elle sonné ?
Dans la grande salle, les barbares, les rebelles, les gens simples, tout le monde porte un masque après tout. Et parmi eux, mon amour caché. Comment pouvais-je deviner, qu'il lacèrerait mon âme encore plus profondément que ma chair. Peut-être suis-je devenue, trop humaine...

Le rideau tombe. Sur la scène et sur mon coeur. Mélange de joie et de détresse. Sur grand écran, l'image des trois filles Exogen...

Neurine...


Valfaria...


Cendres...


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