EDC de Celya~62223
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... Mais il n'y a pas que les pétales.
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Un autre jour, une nouvelle nuit ...
... Et le temps court tandis que je fuis ...
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En secteur rebelle, après les coups de minuit, il est tard et les heures défilent ... Mais l'humaine demeure, assise dans son fauteuil.
Dans son salon sombre et violet, elle regarde la noirceur ambiante et quasiment omniprésente. Les images et souvenirs défilent, les premières effluves d'alcool s'évaporent dans la pièce.
Elle se redresse lentement pour poser un coude sur un genoux et son front au creux de la paume de sa main.
Et les premières perles salée finissent par s'échapper pour s'écraser sur sa moquette. Pourtant, il n'y a aucun bruit. Aucune onde, aucun crépitement, grésillement : rien.
.
Et dans ce néant total, elle pense. Elle pense à son Amour perdu. A cette âme disparue il y a de ça de longues années. Elle repasse en boucle chaque instant de sa vie, les plus douloureux.
Car sa vie n'est que douleur, ombragée par quelques lueurs de plaisir et plaisance.
Elle pense aussi aux cycles de la vie, ceux qui viennent au monde et pensent déjà tout savoir et tout avoir vécu, ceux ci même qui, finalement, à les entendre, peuvent la faire rigoler. D'amertume et de dégoût.
Et à ceux qui ne sont plus là, ceux dont le véritable héritage perdure ou s'amenuise au fil du temps. A ceux qu'elle aime ou déteste, aimés ou détestés.
.
Elle pense trop certainement. Oui. Non, car enfin, elle pleure. Ces petites humidités si rares et introuvables, enfin, oui enfin, elle les libère.
Elle se sent humiliée, elle se sent mal.
Trop d'actes commis, impardonnables ou non, en définitif, rien n'a pu aboutir et la destruction demeure. Pourtant elle a aimé ça, détruire. C'est sans doute ce qu'elle savait faire de mieux pendant longtemps. Sauvage et sans une once de pitié lorsque ses balles ou ses lames traversaient la chair. Quelle douce époque.
Mais elle n'y arrive plus. Sa force s'estompe et ce soir, elle s'en rend compte, que rien ne sera plus comme avant, que tout change et que tout ce dont elle a aimé, disparaît à petit feu.
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.... ... ...
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C'est ainsi qu'elle se redresse, non pas pour garder la tête haute mais pour récupérer son communicateur. Et cette nuit, elle ose :
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Après plusieurs instants, elle délaisse son appareil qui s'échappe doucement de ses mains pour s'écraser au sol. Le fauteuil a finit par bien prendre la forme de son corps alors elle retourne se vautrer dedans.
Sa bouteille est encore remplit. Oui ce n'est pas une personne qui tient l'alcool comme la plupart, elle a dû boire que quelques gorgées pour en ressentir tous ces effets.
.
Sa poitrine se gonfle après une terrible inspiration, le visage redressé et les paupières closes avant d'éclater finalement en sanglot, souillant chacune de ses joues lamentablement.
A présent, elle termine sa nuit. Seule, en larme et à bout de souffle.
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.Et c'est ainsi que le vent tourne.
Lorsque la Déesse pleure, la pluie tombe.
De petites envolées vagabondes, de son chemin elle se détourne.
Avec parcimonie et lenteur, elle emporte ses secrets dans la tombe.
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Mais le temps ne se fige pas,
Lorsque son érosion se fait dévastatrice.
Elle hurle, mais n'arrive pas à trouver Ses bras.
Et les perles salées, tombent et tombent, peu salvatrices.
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Les bourrasques de vent se figent.
Et les mannequins cessent de danser.
Avec un bref espoir, maintenu par de tremblantes voliges.
Mais elle ne vivra plus, pour l'éternité.
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Vais-je m'éteindre aussi ... ?
.... Et sur un murmure ...
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.............................................................................. ... Ne me déteste pas.
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Un autre jour, une nouvelle nuit ...
... Et le temps court tandis que je fuis ...
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En secteur rebelle, après les coups de minuit, il est tard et les heures défilent ... Mais l'humaine demeure, assise dans son fauteuil.
Dans son salon sombre et violet, elle regarde la noirceur ambiante et quasiment omniprésente. Les images et souvenirs défilent, les premières effluves d'alcool s'évaporent dans la pièce.
Elle se redresse lentement pour poser un coude sur un genoux et son front au creux de la paume de sa main.
Et les premières perles salée finissent par s'échapper pour s'écraser sur sa moquette. Pourtant, il n'y a aucun bruit. Aucune onde, aucun crépitement, grésillement : rien.
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Et dans ce néant total, elle pense. Elle pense à son Amour perdu. A cette âme disparue il y a de ça de longues années. Elle repasse en boucle chaque instant de sa vie, les plus douloureux.
Car sa vie n'est que douleur, ombragée par quelques lueurs de plaisir et plaisance.
Elle pense aussi aux cycles de la vie, ceux qui viennent au monde et pensent déjà tout savoir et tout avoir vécu, ceux ci même qui, finalement, à les entendre, peuvent la faire rigoler. D'amertume et de dégoût.
Et à ceux qui ne sont plus là, ceux dont le véritable héritage perdure ou s'amenuise au fil du temps. A ceux qu'elle aime ou déteste, aimés ou détestés.
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Elle pense trop certainement. Oui. Non, car enfin, elle pleure. Ces petites humidités si rares et introuvables, enfin, oui enfin, elle les libère.
Elle se sent humiliée, elle se sent mal.
Trop d'actes commis, impardonnables ou non, en définitif, rien n'a pu aboutir et la destruction demeure. Pourtant elle a aimé ça, détruire. C'est sans doute ce qu'elle savait faire de mieux pendant longtemps. Sauvage et sans une once de pitié lorsque ses balles ou ses lames traversaient la chair. Quelle douce époque.
Mais elle n'y arrive plus. Sa force s'estompe et ce soir, elle s'en rend compte, que rien ne sera plus comme avant, que tout change et que tout ce dont elle a aimé, disparaît à petit feu.
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C'est ainsi qu'elle se redresse, non pas pour garder la tête haute mais pour récupérer son communicateur. Et cette nuit, elle ose :
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" Bonjour. Ou bonsoir, madame ou mademoiselle et monsieur. Navrée d'avance, je ne sais pas qui est l'autre haut dignitaire et je ne sais pas à qui m'adresser non plus.
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Vous ne devez peut-être pas me connaitre (Sauf peut-être le vautour, j'ai dû l'embêter une fois par message). Et si l'envie vous prend de continuer de lire les lignes qui vont suivre, je vous en remercie.
.
Je m'appelle Seyna, je suis née en secteur impérial. Je commence à me faire vieille et plus le temps passe, plus les cryo s’enchaînent.
.
J'ai l'impression de m'éteindre petit à petit. Je ne sais même pas si j'ai envie de mourir ou non.
Mais si je devais m'éteindre à jamais, j'aimerai que ce soit là où je suis née.
.
Alors ce soir je vous écris, dans l'espoir de voir, vous savez, pas cette si grande lumière décrite dans les livres, qui est vantée dans les messages de propagande ou autre. Mais juste cette petite lueur qui me permettra de sortir de ce trou noir sans fin et sans fond.
.
J'entends déjà les hurlements de rage et la colère qui vont se propager si je m'en vais mais elle s'estompera vite, vivre pour les autres, ad vitam, c'est mourir un peu plus chaque jour ici.
.
.
Je ne vais pas vous conter mes qualités ou mes défauts, ces maux sont les appels à l'aide d'une âme qui s'effrite à coup de fatigue et d'érosion du temps.
Je ne vais pas non plus vous conter les nombreux combats que j'ai mené, des nombreuses vies ôtées ou toutes autres choses de cet acabit.
.
Je souhaite simplement, qu'à défaut de regarder, vous allez lire et qu'au lieu d'entendre, vous écouterez.
.
.
Vous savez, à un certain stade de la vie et avec du recul, on commence à comprendre beaucoup de choses.
Cette nuit, j'ai compris que je devais vous écrire. Et tant pis si ce message est jeté aux oubliettes, tant pis s'il est supprimé ou balancé en pâture à qui sais-je, en fin de compte, je l'aurai fait et c'est sans doute le plus important et le plus dur pour moi après tant d'années de convictions au sein de la "rébellion".
Après tant de.. ferveur, de sang, de sueur et de larmes données.
.
.
En définitif, oui, à présent je suis certaine, c'est chez moi que je souhaite m'éteindre à jamais un jour, à mon tour.
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Bien à vous,
Seyna. "
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Vous ne devez peut-être pas me connaitre (Sauf peut-être le vautour, j'ai dû l'embêter une fois par message). Et si l'envie vous prend de continuer de lire les lignes qui vont suivre, je vous en remercie.
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Je m'appelle Seyna, je suis née en secteur impérial. Je commence à me faire vieille et plus le temps passe, plus les cryo s’enchaînent.
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J'ai l'impression de m'éteindre petit à petit. Je ne sais même pas si j'ai envie de mourir ou non.
Mais si je devais m'éteindre à jamais, j'aimerai que ce soit là où je suis née.
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Alors ce soir je vous écris, dans l'espoir de voir, vous savez, pas cette si grande lumière décrite dans les livres, qui est vantée dans les messages de propagande ou autre. Mais juste cette petite lueur qui me permettra de sortir de ce trou noir sans fin et sans fond.
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J'entends déjà les hurlements de rage et la colère qui vont se propager si je m'en vais mais elle s'estompera vite, vivre pour les autres, ad vitam, c'est mourir un peu plus chaque jour ici.
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Je ne vais pas vous conter mes qualités ou mes défauts, ces maux sont les appels à l'aide d'une âme qui s'effrite à coup de fatigue et d'érosion du temps.
Je ne vais pas non plus vous conter les nombreux combats que j'ai mené, des nombreuses vies ôtées ou toutes autres choses de cet acabit.
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Je souhaite simplement, qu'à défaut de regarder, vous allez lire et qu'au lieu d'entendre, vous écouterez.
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Vous savez, à un certain stade de la vie et avec du recul, on commence à comprendre beaucoup de choses.
Cette nuit, j'ai compris que je devais vous écrire. Et tant pis si ce message est jeté aux oubliettes, tant pis s'il est supprimé ou balancé en pâture à qui sais-je, en fin de compte, je l'aurai fait et c'est sans doute le plus important et le plus dur pour moi après tant d'années de convictions au sein de la "rébellion".
Après tant de.. ferveur, de sang, de sueur et de larmes données.
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En définitif, oui, à présent je suis certaine, c'est chez moi que je souhaite m'éteindre à jamais un jour, à mon tour.
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Bien à vous,
Seyna. "
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Après plusieurs instants, elle délaisse son appareil qui s'échappe doucement de ses mains pour s'écraser au sol. Le fauteuil a finit par bien prendre la forme de son corps alors elle retourne se vautrer dedans.
Sa bouteille est encore remplit. Oui ce n'est pas une personne qui tient l'alcool comme la plupart, elle a dû boire que quelques gorgées pour en ressentir tous ces effets.
.
Sa poitrine se gonfle après une terrible inspiration, le visage redressé et les paupières closes avant d'éclater finalement en sanglot, souillant chacune de ses joues lamentablement.
A présent, elle termine sa nuit. Seule, en larme et à bout de souffle.
.
.
Lorsque la Déesse pleure, la pluie tombe.
De petites envolées vagabondes, de son chemin elle se détourne.
Avec parcimonie et lenteur, elle emporte ses secrets dans la tombe.
.
.
Mais le temps ne se fige pas,
Lorsque son érosion se fait dévastatrice.
Elle hurle, mais n'arrive pas à trouver Ses bras.
Et les perles salées, tombent et tombent, peu salvatrices.
.
.
Les bourrasques de vent se figent.
Et les mannequins cessent de danser.
Avec un bref espoir, maintenu par de tremblantes voliges.
Mais elle ne vivra plus, pour l'éternité.
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Vais-je m'éteindre aussi ... ?
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.............................................................................. ... Ne me déteste pas.
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Informations sur l'article
Chaos & Folie
27 Avril 2019
892√
19☆
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◊ Commentaires
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Nuke~62071 (73☆) Le 01 Mai 2019
♥ -
Sigmar~2569 (176☆) Le 04 Mai 2019
Joli pour un écrit hérétique ! * -
Maxine~43009 (84☆) Le 06 Mai 2019
m'eehhhh.... :(
Au moins il nous reste la photo de tes fesses. C'est collector xD
Plus sérieusement, je rejoins les propos de Minos.
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