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Les Ombres du SAS Rebelle

Catherine n'était encore qu'une jeune humaine, avec seulement trois ou quatre ans d'existence depuis sa naissance en Empire. Elle aimait se plonger dans les débats, l'histoire et l'écriture des lois, trouvant un certain équilibre dans tout ce qui touchait aux principes impérialistes. Discourir sur ces idéaux la passionnait, et elle prenait plaisir à coucher sur papier ses idées et ses réflexions et même à inventer des romans. Mais malgré tout ce côté studieux, quelque chose en elle cherchait à sortir du cadre, à découvrir ce que son corps pouvait endurer.

Le martial qu’elle avait suivi l’avait préparée physiquement, mais elle savait que la pratique serait toute autre et cela malgré ou une deux explications D'Alexf ou de Goldfirez. Alors, un jour, poussée par cette envie de se tester, elle avait décidé de s’aventurer dans les sous terrains. Carte en main, elle avançait prudemment, bien plus loin cette fois que lors de ses premières explorations il y'a deux jours. Sous le SAS rebelle, l'atmosphère était lourde et chargée de dangers invisibles, l'asiatique n'était pas sereine, loin de là. Mais Catherine, appâté par les buissons avança prudemment dans cette pénombre, écoutant chaque bruit de tuyaux ou de gouttes d'eau typiques des souterrains.

Sa main gantée se tendit vers un buisson qu'elle commença à récolter une ombre derrière elle lui fait relever la tête. Son cœur manqua un battement.
Un colosse, une abomination des ombres, se tenait devant elle. Sa stature imposante faisait paraître Catherine minuscule. Il n’était pas simplement grand, il était massif, son armure usée laissant apparaître des morceaux de chair durcie et de métal corrodé. L'air autour de lui était épais, vicié d'une odeur âcre, presque suffocante, qui piquait les narines de la jeune impérialiste. Ses yeux rouges brillaient d’une lueur carnassière. Catherine, figée, ressentit un frisson parcourir son échine, comme un millier d'aiguilles glacées glissant sur sa peau. Instinctivement, elle porta la main à sa hanche, saisissant son petit couteau qui pendait à son côté. Mais c’était trop tard.

Le rebelle fondit sur elle, son rire résonnant comme un écho funeste dans les sous sol. D’un coup de laser, il entailla son dos. Puis un autre, et encore un. Catherine tenta de riposter une première fois, mais sa lame ne faisait que griffer son armure, sans jamais la traverser. La panique l'envahissait, chaque coup qu'elle recevait s'accompagnait d'une pensée obsédante : "Ma première cuve sera ici."

Tentant de fuir, son souffle devenait court, ses poumons brûlaient. Ses jambes, alourdies par la douleur et la peur, ne voulaient plus lui obéir. Le rebelle, continuant de l’assaillir, courrait derrière elle, comme un enfant allant chercher son jouet cassé, sa voix rauque lançant des phrases moqueuses, déformant ses traits déjà horrifiques dans des rictus de cruauté, alors qu'elle, ne faisait que crier de peur et de douleur.

"Tu es mignonne, petite impérialiste" grogna-t-il, une pointe de plaisir malsain dans la voix. "Allez reviens par ici"

L'asiatique, le visage couvert de sueur, sentit ses forces la quitter. Elle vacilla, sa vision s'obscurcissant. Une dernière poussée d’adrénaline la fit trébucher en avant ses doigts s'appuyant sur le sol, cherchant désespérément une issue alors qu'il s'approchait d'elle. Et puis, un miracle. Elle réussi à se dégager du monstre et couru aussi vite qu'elle le pu, elle le sentit tenter de la saisir, ses doigts effleurant la chair de son épaule à deux reprises, avant qu’elle ne s’échappe enfin.



Elle ne savait pas depuis combien de temps elle courait, combien de blessures elle avait. Appuyée contre un mur, le sang coulait toujours abondamment autour d'elle, et sa respiration devenait de plus en plus rare. C’est quelques minutes plus tard que Maatheo la trouva, étalée sur le sol, une mare de sang sombre sous elle. Il prit le temps de s'occuper d'elle, de panser ses blessures autant qu'il le pouvait, mais voyant la faiblesse du frêle corps de l'humaine, il prit sur lui la lourde responsabilité de la ramener vers la lumière du SAS impérial.

Le bloc opératoire la reçut dans un flou de lumière. Des voix résonnaient autour d’elle, des mains la saisissaient, la pressant, cherchant à stopper l'hémorragie, opéré par une Haut Dignitaire qui aime à se faire appeler Lady Asalia, alors que l'autre médecin, Sanya, lui parlait d'impérialisme pour la tenir en éveil. Mais dans sa tête, tout ce qu’elle voyait encore, c'était ce regard rouge, ce sourire affreux. Une fois sortie de danger, Catherine resta de longues heures, immobile, le cœur battant encore la chamade, chaque pulsation un rappel de cette horreur.

C'est dans les bras de Herlee, en écoutant la douce mélodie au piano que son mari était en train de jouer, que cachant ses tremblements de peur sous un masque d’orgueil blessé elle dit : "Je suis impérialiste" se répétant ensuite "Je suis forte."
Et alors qu'elle tentait de se rendormir, le goût métallique de la peur encore sur la langue, elle murmura pour elle même enroulé dans sa couette, sur le canapé, regardant l'état financier de son compte en banque : "D'ici deux ans, je serai prête, je serai prête !"

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◊ Commentaires

• 

  Mamoru (85☆) Le 23 Septembre 2024
  Joli texte avec juste ce qu'il faut d'illustration. Ça ne se perd pas en description. J aime beaucoup *, espèce de vile impérialiste !

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  Sanya (217☆) Le 23 Septembre 2024
  heureusement juste un petit bobo plus de peur que de mal^^

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  Ava (66☆) Le 24 Septembre 2024
  ✨️✨️✨️

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  Rodman (0☆) Le 29 Septembre 2024
  j'aime beaucoup!