EDC de Casey
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Cacher
[Event] Opération Caisson.
. : Le Professionnel : .
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Le Soir.
Marran, 18ch30 - 17102024
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Dans ce bureau ou le silence est Impérial, les luminaires s'étiolent vivement de leurs irréelles flammèches d'or et de vermeilles. En ces lieux, les candélabres fictifs sont les faiseurs de danses d'ombre et de lumière. Une farandole de vrilles et d'ondulations mutiques et chaudes, qui s'agitent sous le nez du militaire. Sur le rapport du CdO ouvert devant lui, ainsi se lézardait sur le papier, des formes en kaléidoscopes les plus diverses et les plus variées. Le brun était profondément absorbé par sa lecture. Imperturbable rivière qui suit son cours, comme une force consciencieuse et tranquille.
Dans son imperturbable réflexion, il fronça par intermittence, à certains passages dudit rapport ; une expression, plus qu'une émotion d'ailleurs. Coutumier du fait, il continua l'exercice de ses mimiques, singeant le fictif faciès exagérément expressif de son masque de carbone, aux optiques iridescents. Posé à une coudée de là, il coula un instant son regard mordoré vers lui, mais le croisement des optiques et des mirettes fut insupportable ; l'horreur quasiment l'orionisme.
Il revint à sa lecture méditée, car estampillée par un nom qu'il respecte certainement. Le document confidentiel détailla le briefing ainsi que le modus operandi de la mission à venir et dans laquelle il fut convié pour son expertise au tir de longue portée. Le contexte semblait bien délirant de prime à bord ; une prise d'otage dans une usine de production en Centre-Ville, par de menus avortons verts. Le rapport indiqua qu'ils exigèrent une rançon en monnaie sonnante trébuchante et substantielle. Une vulgaire question de crédits songea-t-il. Le cas échéant, le centre névralgique de Marran subirait une explosion de feu de joie. Rien que ça.
Le militaire continua de parcourir le rapport du Cercle de l'Orient, très concentré. Enfin il tiqua, lorsqu'il prit pleine mesure de ladite menace qui pesait sur le Secteur Impérial ; une bande de gobelins fous, qui rançonnent un DG imprudent, incompétent et radin qui plus est car il aurait lésiné sur la sécurité de son entreprise. Mais c'était vraiment très sérieux de la bouche même du lanceur d'alerte. Un non-pucé en panique de toute évidence, ou la seule vue d'une goutte d'hémoglobine le ferait tourner de l'oeil à n'en pas douter. Néanmoins le brun prit l'affaire avec beaucoup de sérieux et de professionnalisme, puisqu'il s'agissait de la sécurité publique après tout.
Il interrompit la lecture du dossier, le temps de prendre une longue gorgée de son cafey qui tiédissait dans l'indifférence la plus totale. Alvin, l'air chafouin, passa dans le couloir tout bondissant et faisait sa vie sans en avoir rien à faire des tracas du commun des pucés. Son escapade indiqua qu'il cherchait certainement à faire quelque larcin, car à peine aperçu par le militaire, qu'il disparaissait déjà par le soupirail pour se faufiler furtivement dans les venelles à l'arrière de la Villa. Sur ses entrefaites, il revint sur la paperasse du CdO et s'arrêta directement au passage du rapport détaillé du CRIM. Il considéra rapidement le contexte général.
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Dubitatif, mais dans la foulée il passa brièvement à celui du CAR pour prendre note de la planque qui lui a été assignée par le Commissaire Zartam. Il pianota ensuite sur l'écran tactile de son Kender rougeoyant, et accéda à l'application "Coriolis". Il y entra quelques données techniques et obscures, tandis que défilait les prévisions météo du DCN, en arrière plan, complétant le rapport technique qui lui a été dûment fourni en annexes.
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Par la large baie vitrée de son bureau, il jeta longuement son regard presque perdu. Par delà le vitrage de cristal, il vit l'immensité de la Cité. Dans sa splendeur nocturne, elle était toute illuminée et enveloppée dans son élégant manteau de Smog gris. Figé un moment dans cette posture de profonde réflexion, il s'imaginait la distance entre lui et les cibles potentielles. Dans la peau de l'assassin, il cogita déjà les possibilités et les angles d'attaques qui se proposaient à lui.
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Rapport CRIM.
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L'équipe est déployée sur place autour de l'usine, un bâtiment inhabituel sans fenêtres,
d'où émanent de faibles bruits de machines. L'emplacement est jugé suspect en raison de la
proximité de plusieurs bouches d'égouts. Deux caméras de surveillance ont été installées par
Celestine sur des bâtiments adjacents (Duumvirat et Parc Impérial) pour couvrir
l'avant et l'arrière de l'usine. Ces caméras capturent l'arrivée d'un camion qui entre
brièvement dans l'usine à 21ch30 avant de repartir vers le sud. L'analyse des données
indique que le camion semble se diriger vers le sud-ouest du secteur, mais des méthodes
complémentaires pourraient être nécessaires pour affiner la piste.
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Dubitatif, mais dans la foulée il passa brièvement à celui du CAR pour prendre note de la planque qui lui a été assignée par le Commissaire Zartam. Il pianota ensuite sur l'écran tactile de son Kender rougeoyant, et accéda à l'application "Coriolis". Il y entra quelques données techniques et obscures, tandis que défilait les prévisions météo du DCN, en arrière plan, complétant le rapport technique qui lui a été dûment fourni en annexes.
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Le vent soufflera à 11 kilomètres par heure en direction du Nord. Il restera à peu près constant toute la soirée, bien qu'ayant tendance à parfois souffler vers le Nord-Est avant de revenir vers le nord. Il perdra progressivement et continuellement en intensité, jusqu'à ne plus souffler qu'à 5 kilomètres par heure aux alentours de minuit. À partir de ce moment, il sera en direction du Nord-Nord-Ouest et ni sa force ni sa direction ne changera significativement de toute la nuit.
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Par la large baie vitrée de son bureau, il jeta longuement son regard presque perdu. Par delà le vitrage de cristal, il vit l'immensité de la Cité. Dans sa splendeur nocturne, elle était toute illuminée et enveloppée dans son élégant manteau de Smog gris. Figé un moment dans cette posture de profonde réflexion, il s'imaginait la distance entre lui et les cibles potentielles. Dans la peau de l'assassin, il cogita déjà les possibilités et les angles d'attaques qui se proposaient à lui.
La suite du dossier détaillant les diverses pré-opérations; la plongée, le rapport du Cerberus, ainsi que les différentes réunions et autres conversations avec l'interlocuteur Marko, furent rapidement parcourus par le Vétéran. Les détails triviaux - ou cruciaux c'est selon - ne le concernèrent peu ou prou. Au mieux pour lui, elles mettaient en perspective les tenants et aboutissant de la mission à venir et explicitaient le rôle des différents opérateurs. Néanmoins il ne put s'empêcher, un rare sourire, presque audible, lorsque ses yeux vifs captèrent ça et là, quelques passages éloquents du rapport.
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La soirée toucha déjà à sa fin et la lecture du dossier de police, également. Il referma soigneusement ce dernier, qu'il rangea dans un porte-document avant de le verrouiller dans un casier. Toujours méticuleux et prévoyant, tout était carré et à sa place chez lui. Enfin il se leva pour gagner à pas de félin - déformation professionnelle oblige - sa réserve d'armes et d'équipements militaires. Elle était dissimulée dans son bureau, derrière un panneau, par lequel il y accéda très aisément via une clef rustique. Il y passa quelques cycle-minutaires pour rassembler son matériel, notamment son Pax Enforcer. Il saisit deux gros chargeurs de calibre .50 qu'il glissa dans un sac tactique sombre de facture militaire. On pouvait voir brodé sur un côté, une énorme tête de mort blanche surmontée d'une casquette rouge. Un liseré apparaissait sous le logo et avait pour inscription:
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Sergent Caz
3e Division Blindée Fédérée.
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Mais c'était surtout de l'autre côté du sac, où apparaissait un énorme écusson stylisé par la lettre "F" et suivi d'une étrange maxime, qui aurait pu davantage étonner un marranite peu au fait des arcanes profondes de la géopolitique de la Cité:
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Qui Vivra Verra!
Ulrant c'est chez nous!
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Il continua de remplir son barda avec une lunette tactique de longue portée en focale 10-50x60 avec lentilles HD. Très lumineuse et parfaite pour les tirs à plus de 300 mètres. Il y jeta également un revolver avec deux chargeurs pour barillet de type speedloader, en cas de combat rapproché. Puis très précautionneusement il alla chercher quatre grenades; deux assourdissantes et deux fumigènes. Enfin, il chercha longuement un chargeur spécial pour son Pax Enforcer, tout blanc, coupant net avec ceux chargés aux gros calibres anti-matériels. Lorsqu'il trouva ledit chargeur, il examina son contenu avec minutie et fit même extraire la première balle ; une grosse douille sauta en l'air, elle était surmontée d'un petit projectile arrondi, fait de matière élastique et caoutchouteuse. De toute évidence, des munitions traçantes et non-létales, pour le tir de calibration longue portée. Il ferma le tout puis, regagna son bureau avant de prendre la direction de sa chambre à coucher.
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Nuitamment.
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Le jour J arriva en un clin d'oeil. Le militaire avait déjà préparé son sac tactique le jour même de la réception du rapport confidentiel, que le CdO lui adressa. Toujours prévoyant, comme si il partait en longue expédition extra-muros. Cette nuit-là pour patienter le cycle où il entrerait effectivement en action et en fonction, il prit tranquillement un cafey à une terrasse chez Caftar Bucks - ils servent d'excellents Latte Macchiato. Le Café se situait non loin dudit lieu, où est sis "Le Caisson". Le cycle tourna, puis arriva enfin le temps d'ouvrir les communications en codec militaire ; il se concentra sur son Kender via sa connexion neurale pour suivre le début de l'OPINT. Les opérateurs se déployèrent sur le terrain et échangèrent diverses informations. Certains commencèrent à se coordonner, selon les desseins précis du briefing.
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Il releva le col de son trench noir, puis sortit une crédit-puce qu'il glissa sur la table, avant de s'extirper hors du Café pour prendre discrètement la direction du bâtiment, où se situait son poste de tir. Tout chemin faisant, il envoya à sa comparse quelques mots taquins comme à l'accoutumée. Cela cachait évidemment des encouragements dissimulés derrière ce que d'aucuns auraient interprété comme de la vile moquerie crasse.
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Celestine, faites attention aux exogènes, ceux-là ne sont pas comme les rats en ST, ils mangeraient n'importe quoi, même une vieille carte-mère rouillée et claquée au sol... Mais vous êtes la meilleure. Équipe Charlie, terminé.
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Pendant ce temps, l'assassin en trench sombre entra dans la bâtisse du 81 Rue Hoblet, qui se trouvait à une centaine de mètres au Sud-Est du Caisson. Il gagna le couloir pour arriver devant le digicode qu'il passa rapidement. Ensuite, il pénétra avec son matériel militaire dans la cage d'ascenseur, qui l'envoya au dernier étage.
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Posté devant la fenêtre de l'appartement, il voyait déjà l'usine au loin, tandis que les informations tactiques lui parvinrent en temps réel via son Kender. À nouveau il étudia scrupuleusement les différents plans, puis commença à déballer méticuleusement son fusil sniper. Le Pax Enforcer fut très rapidement monté et prêt à l'usage. Une des nombreuses qualités de l'arme, bien qu'elle soit excessivement lourde à déployer en OPEX.
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Hey Thomas, ça va de ton côté? Je commence mon calibrage au Pax. Cela devrait le faire, mon angle de tir est large. Bonne chance à toi mon ami, qu'Il nous garde. Terminé.
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Après un bref message à son frère d'armes de toujours, il tira une première munition non-létale, pour calibrer son Pax et ainsi calculer la trajectoire idéale pour atteindre les cibles qui lui ont été assignées. La balle tapa contre une vitre de l'usine, à une bonnes dizaines de centimètre du point de référence visé. Il grogna insatisfait, puis dégoupilla le cache de la molette de réglage en dérive. Il joua de celle-ci sur quelques tours de pas vis micrométrique, puis la bloqua pour remettre le cache.
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Marko: Il discute par communicateur avec les gobelins,
mais il doit probablement être assis dans un fauteuil douillet...
Zartam: À ce stade, je vois deux façons de procéder.
Hormis le paiement de la rançon - on ne négocie pas avec les terroristes...
Celestine: J'estime à 65% la réussite de la récupération de l'usine sans détonation avec
une attaque matricielle préalable suivit d'un désamorçage et saisie rapide des explosifs.
Pour éviter que dans un élan de folie... Vu que se sont des gobelins aussi...
Ceux-ci décident de réutiliser leurs explosifs en munitions contre nos troupes.
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La soirée toucha déjà à sa fin et la lecture du dossier de police, également. Il referma soigneusement ce dernier, qu'il rangea dans un porte-document avant de le verrouiller dans un casier. Toujours méticuleux et prévoyant, tout était carré et à sa place chez lui. Enfin il se leva pour gagner à pas de félin - déformation professionnelle oblige - sa réserve d'armes et d'équipements militaires. Elle était dissimulée dans son bureau, derrière un panneau, par lequel il y accéda très aisément via une clef rustique. Il y passa quelques cycle-minutaires pour rassembler son matériel, notamment son Pax Enforcer. Il saisit deux gros chargeurs de calibre .50 qu'il glissa dans un sac tactique sombre de facture militaire. On pouvait voir brodé sur un côté, une énorme tête de mort blanche surmontée d'une casquette rouge. Un liseré apparaissait sous le logo et avait pour inscription:
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Sergent Caz
3e Division Blindée Fédérée.
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Mais c'était surtout de l'autre côté du sac, où apparaissait un énorme écusson stylisé par la lettre "F" et suivi d'une étrange maxime, qui aurait pu davantage étonner un marranite peu au fait des arcanes profondes de la géopolitique de la Cité:
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Qui Vivra Verra!
Ulrant c'est chez nous!
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Il continua de remplir son barda avec une lunette tactique de longue portée en focale 10-50x60 avec lentilles HD. Très lumineuse et parfaite pour les tirs à plus de 300 mètres. Il y jeta également un revolver avec deux chargeurs pour barillet de type speedloader, en cas de combat rapproché. Puis très précautionneusement il alla chercher quatre grenades; deux assourdissantes et deux fumigènes. Enfin, il chercha longuement un chargeur spécial pour son Pax Enforcer, tout blanc, coupant net avec ceux chargés aux gros calibres anti-matériels. Lorsqu'il trouva ledit chargeur, il examina son contenu avec minutie et fit même extraire la première balle ; une grosse douille sauta en l'air, elle était surmontée d'un petit projectile arrondi, fait de matière élastique et caoutchouteuse. De toute évidence, des munitions traçantes et non-létales, pour le tir de calibration longue portée. Il ferma le tout puis, regagna son bureau avant de prendre la direction de sa chambre à coucher.
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Nuitamment.
Marran, 21ch00 - 19102024
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Le jour J arriva en un clin d'oeil. Le militaire avait déjà préparé son sac tactique le jour même de la réception du rapport confidentiel, que le CdO lui adressa. Toujours prévoyant, comme si il partait en longue expédition extra-muros. Cette nuit-là pour patienter le cycle où il entrerait effectivement en action et en fonction, il prit tranquillement un cafey à une terrasse chez Caftar Bucks - ils servent d'excellents Latte Macchiato. Le Café se situait non loin dudit lieu, où est sis "Le Caisson". Le cycle tourna, puis arriva enfin le temps d'ouvrir les communications en codec militaire ; il se concentra sur son Kender via sa connexion neurale pour suivre le début de l'OPINT. Les opérateurs se déployèrent sur le terrain et échangèrent diverses informations. Certains commencèrent à se coordonner, selon les desseins précis du briefing.
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Il releva le col de son trench noir, puis sortit une crédit-puce qu'il glissa sur la table, avant de s'extirper hors du Café pour prendre discrètement la direction du bâtiment, où se situait son poste de tir. Tout chemin faisant, il envoya à sa comparse quelques mots taquins comme à l'accoutumée. Cela cachait évidemment des encouragements dissimulés derrière ce que d'aucuns auraient interprété comme de la vile moquerie crasse.
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Pendant ce temps, l'assassin en trench sombre entra dans la bâtisse du 81 Rue Hoblet, qui se trouvait à une centaine de mètres au Sud-Est du Caisson. Il gagna le couloir pour arriver devant le digicode qu'il passa rapidement. Ensuite, il pénétra avec son matériel militaire dans la cage d'ascenseur, qui l'envoya au dernier étage.
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Posté devant la fenêtre de l'appartement, il voyait déjà l'usine au loin, tandis que les informations tactiques lui parvinrent en temps réel via son Kender. À nouveau il étudia scrupuleusement les différents plans, puis commença à déballer méticuleusement son fusil sniper. Le Pax Enforcer fut très rapidement monté et prêt à l'usage. Une des nombreuses qualités de l'arme, bien qu'elle soit excessivement lourde à déployer en OPEX.
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Après un bref message à son frère d'armes de toujours, il tira une première munition non-létale, pour calibrer son Pax et ainsi calculer la trajectoire idéale pour atteindre les cibles qui lui ont été assignées. La balle tapa contre une vitre de l'usine, à une bonnes dizaines de centimètre du point de référence visé. Il grogna insatisfait, puis dégoupilla le cache de la molette de réglage en dérive. Il joua de celle-ci sur quelques tours de pas vis micrométrique, puis la bloqua pour remettre le cache.
Mais pendant ce temps le "Bong", bruit caractéristique d'un objet tapant une vitre, alerta naturellement un des gobelins terroristes de son état et collectionneur de vis platinées à ses cycles perdus, qui se trouvait à proximité. Les autres semblaient continuer leur partie de morpion avec de gros écrous de 20, comme si de rien n'était. À peine se sont-ils regardés comme de profonds idiots.
Quel spectacle affligeant offrait ce gobelin bigleux, dont la grosse tête était en pleine dans la ligne de mire du militaire en faction. Néanmoins il se reprit plusieurs fois, pour ne pas commettre d'impair sur une subite montée d'adrénaline. Quant au nabot verdâtre, il n'était pas très futé cela crevait les yeux même à une telle distance. Comme cela ne concernait pas une clef de douze, le gobelin n'en fit pas grand cas de ce bruit pourtant fort audible. En réalité, ce gobelin ne semblait pas comprendre l'objet même de sa propre inquiétude ; il regarda partout autour de lui, comme le dernier des demeurés, et jeta même un regard à travers la fenêtre, vers le militaire posté à plusieurs portées de FL de là. Mais bien tapis dans l'ombre du salon dans lequel il patientait, le gobelin ne vit rien du tout, si ce n'est son hideux reflet dans le vitrage. Il fit même une grimace se sentant probablement très fier et intelligent. La légende disait donc bien vrai ; pas même capable de voir le bout de leur nez même en plein jour. Et aussitôt alerté, aussitôt dés-alertés ; tranquillement donc, il vint reprendre place auprès de ses congénères aussi nuls que lui.
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."Par Hujan, quel foutu imbécile. On se fait terroriser par ces péquenauds, mais quelle farce."
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Quelques réglages à peine, et les cycle-minutaires s'envolèrent à mesure que le temps coulait. Le Vétéran vérifia une dernière fois les données météo avant de se caler confortablement contre son fusil longue portée. Comme une tradition, un rituel obsédant, il entonna une litanie du Bréviaire des Impérialistes.
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.Seigneur pardonne mes excès et mes offenses,
Car je saisis ton fusil, comme la plus solide des hanses.
Pardonne aussi mes haines et mes rages,
Contre un ennemi qui n'a pas de visage...
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Dans l'intervalle, car le temps avançait, les opérateurs firent une offensive sur plusieurs fronts ; Le Cerberus secondé par les agents du CAR, prirent d'assaut les terminaux de l'usine, histoire de trouver une faille dans un noeud matriciel du bâtiment via les égouts, et ainsi hacker les caméras de surveillance permettant les tirs en l'aveugle. La comparse du militaire ayant eu pour ordre la protection rapprochée des deckeurs sur place - ou bien de servir de grille-pain ou de cafetière à un exogène trop vorace. L'équipe du CRIM secondé par le Militarium, détournèrent un camion de l'usine pour investir le bâtiment en contingent opérationnel. L'équipe Alpha constituée de kobolds, infiltrèrent les conduits de ventilation pour glaner de précieuses informations et les communiquer en temps réels aux différentes unités. Enfin, ils désamorcèrent les explosifs et exfiltrèrent les otages en lieu sûr.
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Quelques réglages à peine, et les cycle-minutaires s'envolèrent à mesure que le temps coulait. Le Vétéran vérifia une dernière fois les données météo avant de se caler confortablement contre son fusil longue portée. Comme une tradition, un rituel obsédant, il entonna une litanie du Bréviaire des Impérialistes.
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Car je saisis ton fusil, comme la plus solide des hanses.
Pardonne aussi mes haines et mes rages,
Contre un ennemi qui n'a pas de visage...
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Dans l'intervalle, car le temps avançait, les opérateurs firent une offensive sur plusieurs fronts ; Le Cerberus secondé par les agents du CAR, prirent d'assaut les terminaux de l'usine, histoire de trouver une faille dans un noeud matriciel du bâtiment via les égouts, et ainsi hacker les caméras de surveillance permettant les tirs en l'aveugle. La comparse du militaire ayant eu pour ordre la protection rapprochée des deckeurs sur place - ou bien de servir de grille-pain ou de cafetière à un exogène trop vorace. L'équipe du CRIM secondé par le Militarium, détournèrent un camion de l'usine pour investir le bâtiment en contingent opérationnel. L'équipe Alpha constituée de kobolds, infiltrèrent les conduits de ventilation pour glaner de précieuses informations et les communiquer en temps réels aux différentes unités. Enfin, ils désamorcèrent les explosifs et exfiltrèrent les otages en lieu sûr.
La nuit avançait à bon train et les tireurs d'élite en embuscade reçurent les coordonnés précises pour tirer, sur ordre, à travers les murs de l'enceinte, si la situation l'exigeait. D'ailleurs l'ordre ne tarda pas à tomber ; au cycle vingt-trois zéro zéro l'Holo-Commissaire donna l'assaut total.
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Vétéran Alvein, de l'équipe Charlie, je m'apprête à tirer. Silence radio.
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Il sortit rapidement des écouteurs auriculaires qu'il enfonça dans ses oreilles. Ses doigts tapotèrent l'écran tactile du Kender et une douce musique diffusa ensuite dans ses oreilles. À présent complètement isolé, puisque les communications furent coupées pour l'assaut final, il pouvait se concentrer pleinement sur sa tâche. Il murmura quelques mots presque inaudibles, car il parla au Coeur.
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"À toi mon ami Juh. Où que tu es, où que tu sois..."
............................"...Ici ou bien ailleurs ; Qui Vivra Verra..."
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Bien engoncé dans sa posture semi-couchée, il pencha la tête de sorte à ce que son oeil maître, soit parfaitement dans l'axe du réticule de la lunette de visée. S'en suivit une profonde respiration pour contrôler les mouvements parasites de son clone, avant que des détonations ne déchirent le silence et la quiétude de l'immeuble.
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Zartam: Snipers de l'équipe Charlie, vous avez l'autorisation de faire feu.
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Il sortit rapidement des écouteurs auriculaires qu'il enfonça dans ses oreilles. Ses doigts tapotèrent l'écran tactile du Kender et une douce musique diffusa ensuite dans ses oreilles. À présent complètement isolé, puisque les communications furent coupées pour l'assaut final, il pouvait se concentrer pleinement sur sa tâche. Il murmura quelques mots presque inaudibles, car il parla au Coeur.
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"À toi mon ami Juh. Où que tu es, où que tu sois..."
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"...Et Ad Patres, les gobelins."
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Bien engoncé dans sa posture semi-couchée, il pencha la tête de sorte à ce que son oeil maître, soit parfaitement dans l'axe du réticule de la lunette de visée. S'en suivit une profonde respiration pour contrôler les mouvements parasites de son clone, avant que des détonations ne déchirent le silence et la quiétude de l'immeuble.
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Informations sur l'article
Nouvelles.
28 Octobre 2024
323√
23☆
7◊
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Personnages cités
-
Zartam (916☆)
Comte Impérial -
Thomas (172☆)
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- [EDC] personnel d'Alvin (caduque puisque l'écureuil est finalement bien réel) (15☆)
- Fiche: 7/348.1#DC-SI-PECal.50. (2☆)
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◊ Commentaires
-
Zartam (916☆) Le 29 Octobre 2024
Oh, un event prise d'otage, il faut réussir à foutre Casey avec un fusil de sniper quelque part -
Henonn (1481☆) Le 29 Octobre 2024
Encore un Sniper pour sauver la situation -
Yrié (33☆) Le 30 Octobre 2024
Comment il a pu rater .. 💀 -
Eyneth (10☆) Le 30 Octobre 2024
Ca ne parle pas assez de la bouche d'égout n°24, je trouve. -
Casey (499☆) Le 31 Octobre 2024
@Yrié, c'état le calibrage 🔫 !
@Eyneth, il ne faut pas trop en dire. Et c'est aussi pour te laisser écrire un article en conséquence. ;-) -
Elrohir (69☆) Le 01 Novembre 2024
Une très belle plume, le récit nous tient en haleine à travers ses tranches de vie et le suspense qui s’intensifie graduellement. Un Best Seller. À lire ! -
Phylène (1945☆) Le 01 Novembre 2024
Encore un banger 👌