EDC de Callian~48825
Bienvenue sur les EDCs de Dreadcast
Vous trouverez ici tous les articles rédigés par Callian~48825
Cacher
Ne vois-tu rien venir ?
Callian > Message sortant
--4/241.4, 17:47, message... en attente de transmission... en attente... correspondant injoignable...--
Peut-être que j'envoie des messages dans le néant matriciel, qui ne te parviendront jamais, même à ton retour. Mais t'écrire, même sans réponse, me réconforte.
Aujourd'hui, je me suis entraînée. Techniquement, je m'entraîne encore, tandis que mon esprit vagabonde vers les étendues froides et sauvages qui doivent être les tiennes.
Ton livre est paru aujourd'hui à la BR. Je suis fière de lire ton nom sur l'AITL. C'est beaucoup mieux qu'anonyme si tu veux mon avis. Tu sais que je me suis posé la question, si tu ne l'avais pas signé, de demander à Pixelle de faire mention de toi tout de même ? Vu que ce message ne te parviendra peut-être pas, tu ne le sauras jamais eheh. Et puis aurais-je osé ? Nous n'avons pas la réponse.
J'espère que tout se passe bien. Tu ne voudrais pas que je m'inquiète, je suis sûre. Tu dirais : pense à ton entraînement, voilà l'important. Mais tu n'es pas là pour me le dire.
--4/241.4, 17:47, message... en attente de transmission... en attente... correspondant injoignable...--
Peut-être que j'envoie des messages dans le néant matriciel, qui ne te parviendront jamais, même à ton retour. Mais t'écrire, même sans réponse, me réconforte.
Aujourd'hui, je me suis entraînée. Techniquement, je m'entraîne encore, tandis que mon esprit vagabonde vers les étendues froides et sauvages qui doivent être les tiennes.
Ton livre est paru aujourd'hui à la BR. Je suis fière de lire ton nom sur l'AITL. C'est beaucoup mieux qu'anonyme si tu veux mon avis. Tu sais que je me suis posé la question, si tu ne l'avais pas signé, de demander à Pixelle de faire mention de toi tout de même ? Vu que ce message ne te parviendra peut-être pas, tu ne le sauras jamais eheh. Et puis aurais-je osé ? Nous n'avons pas la réponse.
J'espère que tout se passe bien. Tu ne voudrais pas que je m'inquiète, je suis sûre. Tu dirais : pense à ton entraînement, voilà l'important. Mais tu n'es pas là pour me le dire.
Callian > Message sortant
-- 5/241.4. Message en cours de transmission... Message en attente... Message en attente... Message en cours de transmission... Message en attente...--
J'ai lu une partie du livre sur l'expédition Stasset. Tu aurais dû me dire clairement qu'en dehors des murs, les puces APM n'étaient plus actives. Je suis sûre que tu l'as fait exprès en plus, de peur que je me pende à tes jambes pour t'empêcher de partir. Eh bien je serais restée digne, comme l'image même d'une certaine personne, monsieur.
Je me suis entraînée toute la journée, au cas où tu te poserais la question. Même si au fond, j'imagine que tu n'y penses pas. Ou plutôt, j'espère que tu n'y penses pas au milieu d'un environnement aussi hostile.
Ton appartement tient toujours debout. Peut-être que je vais peindre un mur en rose, vu que je suis certaine que c'est une de tes couleurs favorites. Souviens-toi, je connais si bien tes goûts... Bon, je déteste le rose en vrai, tu l'as échappé belle !
Je ne suis pas retournée au Dojo. Au bout du couloir, il n'y aura que du vide. C'est vide dehors ou alors y-a-t-il des formations rocheuses, ou une quelconque végétation ? Peut-être qu'il n'y a rien.
Hier soir, je suis allée dans les ST, c'était pas super folichon non plus, mais je n'étais pas seule. Y'avait même Xin, elle avait l'air dans un état normal. Ou alors anormal sur l'échelle Xin tu me diras...
Et on commence à me poser des questions sur mon insigne. Je réponds un truc différent à chaque fois, histoire de les faire parler, ça me fait beaucoup marrer.
Avec cette histoire de puce, tu as intérêt à rentrer en vie. Sinon, sache que j'irai récupérer ton cadavre ou ce qu'il en restera, même au bout de nulle part, rien que pour continuer à te hanter dans la mort. Et ça, c'est une promesse. Tremble !
Un pavé... Tu sais que je suis bavarde de toute façon. Ça te fera de la lecture si tu le reçois un jour. Et, je nierai farouchement certains détails. C'est une illusion, ce message n'existe pas. Je suis dans ta tête en fait.
Mais même dans ta tête, j'espère que tout se passe bien. Je suis sûre que tout se passe bien. Oui, j'en suis certaine.
-- 5/241.4. Message en cours de transmission... Message en attente... Message en attente... Message en cours de transmission... Message en attente...--
J'ai lu une partie du livre sur l'expédition Stasset. Tu aurais dû me dire clairement qu'en dehors des murs, les puces APM n'étaient plus actives. Je suis sûre que tu l'as fait exprès en plus, de peur que je me pende à tes jambes pour t'empêcher de partir. Eh bien je serais restée digne, comme l'image même d'une certaine personne, monsieur.
Je me suis entraînée toute la journée, au cas où tu te poserais la question. Même si au fond, j'imagine que tu n'y penses pas. Ou plutôt, j'espère que tu n'y penses pas au milieu d'un environnement aussi hostile.
Ton appartement tient toujours debout. Peut-être que je vais peindre un mur en rose, vu que je suis certaine que c'est une de tes couleurs favorites. Souviens-toi, je connais si bien tes goûts... Bon, je déteste le rose en vrai, tu l'as échappé belle !
Je ne suis pas retournée au Dojo. Au bout du couloir, il n'y aura que du vide. C'est vide dehors ou alors y-a-t-il des formations rocheuses, ou une quelconque végétation ? Peut-être qu'il n'y a rien.
Hier soir, je suis allée dans les ST, c'était pas super folichon non plus, mais je n'étais pas seule. Y'avait même Xin, elle avait l'air dans un état normal. Ou alors anormal sur l'échelle Xin tu me diras...
Et on commence à me poser des questions sur mon insigne. Je réponds un truc différent à chaque fois, histoire de les faire parler, ça me fait beaucoup marrer.
Avec cette histoire de puce, tu as intérêt à rentrer en vie. Sinon, sache que j'irai récupérer ton cadavre ou ce qu'il en restera, même au bout de nulle part, rien que pour continuer à te hanter dans la mort. Et ça, c'est une promesse. Tremble !
Un pavé... Tu sais que je suis bavarde de toute façon. Ça te fera de la lecture si tu le reçois un jour. Et, je nierai farouchement certains détails. C'est une illusion, ce message n'existe pas. Je suis dans ta tête en fait.
Mais même dans ta tête, j'espère que tout se passe bien. Je suis sûre que tout se passe bien. Oui, j'en suis certaine.
Callian > Message sortant
-- 6/241.4. Message en attente de transmission... Correspondant injoignable... Message en cours de transmission... échec... Correspondant injoignable... --
Même le réseau me censure à présent. De la part du relais impérial, dans un sens, c'est plutôt logique. Me voilà opprimée même dans ma prose. Je suis d'avis de leur faire payer cet affront à ton retour, ils n'avaient qu'à construire des relais plus nombreux et mieux dispersés.
Je sais désormais que tu es loin. Très loin. C'est comme si j'écrivais pour moi-même, mais pas tout à fait vu que ça t'est tout de même adressé. Et puis c'est un peu le reflet de nos conversations, n'est-ce pas ? Je parle, je parle et tu ne dis pas grand chose. Pourtant, je suis déphasée par tout ce silence. Je croyais m'être habituée au calme grâce à toi mais je crois que c'est plutôt à une certaine sérénité apportée par ta présence. Et puis il y a toujours quelque chose à observer quand tu es là...
Oui je m'entraîne maître grognon - je t'entends déjà objecter : qu'est-ce que tu fais à m'écrire, entraîne-toi petite ! Flavie m'a dit que dès mon rang 20, elle m'adresserait à quelqu'un d'autre. Elle ne veut pas me dire qui, mais je vais essayer de la faire causer à ce propos. Peut-être que mon pouvoir illimité de persuasion fonctionnera mieux sur elle que sur toi.
Qu'as-tu fait aujourd'hui ? Comment ça tu ne veux pas me répondre juste à cause d'un relais paresseux ? Ce n'est absolument pas une excuse.
J'ai decké ta santé jusqu'à m'apercevoir que ce n'était qu'un résidu du dernier envoi de ta puce APM.
Même si tu ne lis pas tout ça, je le pense très fort, donc peut-être quelques bribes inconscientes te parviennent-elles. Les plus importantes sont celles-ci : vu que mon esprit se focalise souvent sur toi, peut-être que de loin, je veille et qu'il ne t'arrivera rien. Surtout que je me renforce, je deviens donc un veilleur plutôt efficace. Tu as de la chance en fait ! Dire que tu ne le sais même pas...
-- 6/241.4. Message en attente de transmission... Correspondant injoignable... Message en cours de transmission... échec... Correspondant injoignable... --
Même le réseau me censure à présent. De la part du relais impérial, dans un sens, c'est plutôt logique. Me voilà opprimée même dans ma prose. Je suis d'avis de leur faire payer cet affront à ton retour, ils n'avaient qu'à construire des relais plus nombreux et mieux dispersés.
Je sais désormais que tu es loin. Très loin. C'est comme si j'écrivais pour moi-même, mais pas tout à fait vu que ça t'est tout de même adressé. Et puis c'est un peu le reflet de nos conversations, n'est-ce pas ? Je parle, je parle et tu ne dis pas grand chose. Pourtant, je suis déphasée par tout ce silence. Je croyais m'être habituée au calme grâce à toi mais je crois que c'est plutôt à une certaine sérénité apportée par ta présence. Et puis il y a toujours quelque chose à observer quand tu es là...
Oui je m'entraîne maître grognon - je t'entends déjà objecter : qu'est-ce que tu fais à m'écrire, entraîne-toi petite ! Flavie m'a dit que dès mon rang 20, elle m'adresserait à quelqu'un d'autre. Elle ne veut pas me dire qui, mais je vais essayer de la faire causer à ce propos. Peut-être que mon pouvoir illimité de persuasion fonctionnera mieux sur elle que sur toi.
Qu'as-tu fait aujourd'hui ? Comment ça tu ne veux pas me répondre juste à cause d'un relais paresseux ? Ce n'est absolument pas une excuse.
J'ai decké ta santé jusqu'à m'apercevoir que ce n'était qu'un résidu du dernier envoi de ta puce APM.
Même si tu ne lis pas tout ça, je le pense très fort, donc peut-être quelques bribes inconscientes te parviennent-elles. Les plus importantes sont celles-ci : vu que mon esprit se focalise souvent sur toi, peut-être que de loin, je veille et qu'il ne t'arrivera rien. Surtout que je me renforce, je deviens donc un veilleur plutôt efficace. Tu as de la chance en fait ! Dire que tu ne le sais même pas...
Callian > Message sortant
-- 7/241.4. Message en attente de transmission... En attente... Veuillez patienter... Interrogation du réseau en cours... Message en attente de transmission... --
Je n'arrête pas de mettre Flavie KO. La pauvre, je lui rends au centuple le seul qu'elle m'a mis dans le nez. Je ne le fais pas exprès, trop absorbée j'imagine. Un jour, tu subiras peut-être le même sort, mais le chemin est encore long. C'est ce que Xin a dit l'autre jour : faites attention, vous êtes encore loin de vous battre ici, dans les ST. Bon je ne cite pas textuellement, mais c'était le fond de la pensée.
En vérité, je n'ai aucune envie de te mettre par terre. Enfin... Bref, je me comprends et vu que tu ne liras pas, c'est ce qui compte.
Sais-tu que je suis devenue très agile ? Eheh, tu ne me verras pas venir, comme on dit.
Je me demande si tu tiens des chroniques de l'expédition. Peut-être que quelqu'un a cette tâche. Mais bon, tu écris bien. Dans tous les cas, tu me raconteras, et pas avec trois mots et deux virgules hein ? Tu seras prié de faire un effort.
Ce soir, je mets KO Xman, je lui ai promis. Oui, c'est une sorte d'obsession, faut croire. J'y prends goût peut-être.
Ah je vais aussi faire une copie de ton livre un de ces jours : un megalo se doit d'avoir son oeuvre dans sa bibliothèque, sinon la légende en prend un sacré coup.
Ce sera très drôle quand tu reviendras et que je te dirai : mais si, souviens toi, je t'ai dit ça un jour, alors que tu ne verras absolument pas de quoi je parle. Je m'en fiche, je dirai que tu deviens gâteux.
Je vais peut-être soigneusement conserver mes messages et te les transférer, si tu es sage, quand tu seras là. Ou pas... Ou alors en filtrant sérieusement certains passages, sur le gâtisme par exemple.
-- 7/241.4. Message en attente de transmission... En attente... Veuillez patienter... Interrogation du réseau en cours... Message en attente de transmission... --
Je n'arrête pas de mettre Flavie KO. La pauvre, je lui rends au centuple le seul qu'elle m'a mis dans le nez. Je ne le fais pas exprès, trop absorbée j'imagine. Un jour, tu subiras peut-être le même sort, mais le chemin est encore long. C'est ce que Xin a dit l'autre jour : faites attention, vous êtes encore loin de vous battre ici, dans les ST. Bon je ne cite pas textuellement, mais c'était le fond de la pensée.
En vérité, je n'ai aucune envie de te mettre par terre. Enfin... Bref, je me comprends et vu que tu ne liras pas, c'est ce qui compte.
Sais-tu que je suis devenue très agile ? Eheh, tu ne me verras pas venir, comme on dit.
Je me demande si tu tiens des chroniques de l'expédition. Peut-être que quelqu'un a cette tâche. Mais bon, tu écris bien. Dans tous les cas, tu me raconteras, et pas avec trois mots et deux virgules hein ? Tu seras prié de faire un effort.
Ce soir, je mets KO Xman, je lui ai promis. Oui, c'est une sorte d'obsession, faut croire. J'y prends goût peut-être.
Ah je vais aussi faire une copie de ton livre un de ces jours : un megalo se doit d'avoir son oeuvre dans sa bibliothèque, sinon la légende en prend un sacré coup.
Ce sera très drôle quand tu reviendras et que je te dirai : mais si, souviens toi, je t'ai dit ça un jour, alors que tu ne verras absolument pas de quoi je parle. Je m'en fiche, je dirai que tu deviens gâteux.
Je vais peut-être soigneusement conserver mes messages et te les transférer, si tu es sage, quand tu seras là. Ou pas... Ou alors en filtrant sérieusement certains passages, sur le gâtisme par exemple.
Callian > Message sortant
-- 1/241.5. Message en cours de transmission... Message en attente... Interrogation du réseau en cours... Échec... Correspondant injoignable... --
Bon, j'ai enfin rempli une mission d'importance ! De la plus haute importance, oui. Attends, prépare-toi bien surtout : j'ai rangé tes oreilles de lapin rose bonbon dans ton tiroir. Je trouve que ça s'accorde parfaitement avec ta tronçolame et ta ceinture noire en synthé-cuir. Je crois que j'ai envie d'écrire un truc sur ta ceinture noire en synthé-cuir. Parce que dans mon esprit, c'est caractéristique cette histoire de ceinture. Après tout, tu ne te sépares jamais de la tienne hein ? Je trouve ça un brin dominateur si tu veux mon avis. Pas que ça me déplaise...
Hmm, je vais arrêter là le chapitre sur la ceinture, sinon, je risque de m'égarer. Et vu que de nous deux, il y en a déjà un qui se fraye des chemins sur des routes inconnues, je vais essayer de garder le cap pour ma part. Surtout que si je ne vois pas ta réaction, ce n'est absolument pas drôle. De toute façon tu masques tout, c'est d'un frustrant. Et ça t'amuse en plus.
Je parlais de quoi ? De mission. En vue de mettre un petit coup d'accélérateur à ma perception paresseuse, aussi paresseuse que les relais de télécommunications impériaux de nos jours, j'ai fait un peu de troc avec mes vieilles affaires - rien que tu ne m'aies offert, ne prends pas cet air outré veux-tu ? - et je me suis déniché une arbalète. Elle va tenir compagnie à la cargaison de carreaux que tu m'as gentiment laissée. Et puis je peux frimer avec ce genre d'arme, je te dis pas. Rien de plus classe que de ficher adroitement des carreaux dans de pauvres cibles. Bon, avant de pouvoir me servir de ton fusil. J'écrirais bien un chapitre sur ton fusil laser aussi... Bah quoi ? Les armes plaisent aux femelles - comme tu dis ! - c'est bien connu tssss.
Au milieu de tout ce grand n'importe quoi qui s'explique par la légère accalmie de la fin d'heptade, que puis-je dire d'autre au néant en réseau avec moi-même ? Que je dors sur le canapé rouge, que mes affaires traînent tout autour comme si c'était une sorte de campement. Je n'ai pas poussé le "fais comme chez toi" jusqu'à ton lit. Parce que... Non ça je te le dirai vraiment en face. S'il s'avère que tu poses la question. Ou s'il s'avère que je suis assez euphorique en te retrouvant pour parler dans tous les sens.
À me relire, je crois que ce message, je ne te le mettrai pas en copie avec les autres, il est vraiment trop tendancieux je trouve. Ça doit être parce que je viens de me réveiller. Tout ce que tu loupes, bien fait pour toi, tu n'avais qu'à pas t'en aller sur "Porte toi bien, et veille à t'entrainer correctement." Non mais, on a vu mieux comme sortie, même si ça ne me surprend pas.
Bien, je vais m'entraîner avant de commencer à écrire sur ce que j'aurais aimé que tu me dises en t'en allant, sinon je vais établir des ordres de préférence, tracer des tableaux en fonction de mes réponses, y passer la journée, finir par t'avouer qu'un jour, oui, je ne me suis pas entraînée, ce qui ne manquerait pas de déclencher un regard fort mécontent. Et si ce n'est que ça, je m'en sors encore bien ! C'est fou comme j'ai l'impression, à force de t'écrire, d'être de plus en plus familière avec toi. Étrange ce que peut produire la distance...
Oui oui, j'y vais, j'y vais !
-- 1/241.5. Message en cours de transmission... Message en attente... Interrogation du réseau en cours... Échec... Correspondant injoignable... --
Bon, j'ai enfin rempli une mission d'importance ! De la plus haute importance, oui. Attends, prépare-toi bien surtout : j'ai rangé tes oreilles de lapin rose bonbon dans ton tiroir. Je trouve que ça s'accorde parfaitement avec ta tronçolame et ta ceinture noire en synthé-cuir. Je crois que j'ai envie d'écrire un truc sur ta ceinture noire en synthé-cuir. Parce que dans mon esprit, c'est caractéristique cette histoire de ceinture. Après tout, tu ne te sépares jamais de la tienne hein ? Je trouve ça un brin dominateur si tu veux mon avis. Pas que ça me déplaise...
Hmm, je vais arrêter là le chapitre sur la ceinture, sinon, je risque de m'égarer. Et vu que de nous deux, il y en a déjà un qui se fraye des chemins sur des routes inconnues, je vais essayer de garder le cap pour ma part. Surtout que si je ne vois pas ta réaction, ce n'est absolument pas drôle. De toute façon tu masques tout, c'est d'un frustrant. Et ça t'amuse en plus.
Je parlais de quoi ? De mission. En vue de mettre un petit coup d'accélérateur à ma perception paresseuse, aussi paresseuse que les relais de télécommunications impériaux de nos jours, j'ai fait un peu de troc avec mes vieilles affaires - rien que tu ne m'aies offert, ne prends pas cet air outré veux-tu ? - et je me suis déniché une arbalète. Elle va tenir compagnie à la cargaison de carreaux que tu m'as gentiment laissée. Et puis je peux frimer avec ce genre d'arme, je te dis pas. Rien de plus classe que de ficher adroitement des carreaux dans de pauvres cibles. Bon, avant de pouvoir me servir de ton fusil. J'écrirais bien un chapitre sur ton fusil laser aussi... Bah quoi ? Les armes plaisent aux femelles - comme tu dis ! - c'est bien connu tssss.
Au milieu de tout ce grand n'importe quoi qui s'explique par la légère accalmie de la fin d'heptade, que puis-je dire d'autre au néant en réseau avec moi-même ? Que je dors sur le canapé rouge, que mes affaires traînent tout autour comme si c'était une sorte de campement. Je n'ai pas poussé le "fais comme chez toi" jusqu'à ton lit. Parce que... Non ça je te le dirai vraiment en face. S'il s'avère que tu poses la question. Ou s'il s'avère que je suis assez euphorique en te retrouvant pour parler dans tous les sens.
À me relire, je crois que ce message, je ne te le mettrai pas en copie avec les autres, il est vraiment trop tendancieux je trouve. Ça doit être parce que je viens de me réveiller. Tout ce que tu loupes, bien fait pour toi, tu n'avais qu'à pas t'en aller sur "Porte toi bien, et veille à t'entrainer correctement." Non mais, on a vu mieux comme sortie, même si ça ne me surprend pas.
Bien, je vais m'entraîner avant de commencer à écrire sur ce que j'aurais aimé que tu me dises en t'en allant, sinon je vais établir des ordres de préférence, tracer des tableaux en fonction de mes réponses, y passer la journée, finir par t'avouer qu'un jour, oui, je ne me suis pas entraînée, ce qui ne manquerait pas de déclencher un regard fort mécontent. Et si ce n'est que ça, je m'en sors encore bien ! C'est fou comme j'ai l'impression, à force de t'écrire, d'être de plus en plus familière avec toi. Étrange ce que peut produire la distance...
Oui oui, j'y vais, j'y vais !
Spoiler (Afficher)
Informations sur l'article
Gimme a break
29 Mars 2014
1365√
16☆
3◊
Partager l'article
Dans la même categorie
- Home
- La gentillesse, c'est surfait. Enfin, c'est ce que je croyais...
- J'vous le jure, mes doigts ont ripé !
- Rubrique nécrologique
- On a tous eu quelqu'un, au départ
- La vie m'a eue, on gagne rarement contre elle...
- On est très forts à ce jeu là
- Oui, je l'espère bien
- Appelez-moi Gomorrhe
- Le grand méchant loup
- Endurcis-toi
- Confiance et obéissance
- Pygmalion
- Liberté et Rédemption
- Patience
- Partir, c'est mourir un peu
◊ Commentaires
-
L-X (1536☆) Le 29 Mars 2014
Cette écriture est vraiment prenante, surtout dans le contexte. Tant de simplicité dans le drame qu'on connait, qu'on devine et qu'on voit arriver, qu'on prévoit avec cette angoisse voyeuse, et dont on attend la rupture par le couperet... -
Callian~48825 (366☆) Le 29 Mars 2014
@L-X Ce qui va être un tour de force, c'est de garder le même ton et la même énergie tout en sachant également ce qui se passe. Ce sera mon challenge de demain. Merci pour ton commentaire. -
Hazel (362☆) Le 29 Mars 2014
Vraiment une belle écriture...