EDC de Barthélemy~74018

Depuis aussi longtemps que l’on puisse s’en souvenir, la valeur se voulait quantitative. Elle se voulait l’héritage de l'ère du fer et de la chair.
L’affamé cherche à se nourrir à tout prix, fait des réserves. Il est juste dans notre rapport à notre “nous primitif” mais il finira par évoluer pour devenir ce que nous sommes aujourd’hui.
C’est parce que nous vivons au sein des murs du S1, que nous ne mourrons pas de faim, que nous avons l'éternité de la chair, que nous pouvons, aujourd’hui, nous en défaire.

La nécessité d’autonomie du premier jour
C’est lorsque l’on a peu que l’on compte.

Du premier jour de notre première activité, c’est par le prisme du salaire que l’on trouve notre indépendance, notre place.
On nous fait compter la productivité et le temps. On apprend alors qu'être c’est faire le plus, c’est travailler le plus d’heures possibles, c’est produire ou vendre toujours plus.

Au jour de l’esprit les choses changent, l’on veut produire bien et travailler bien.
La qualité prime alors sur la quantité puisque l’esprit ose vouloir dépasser son instinct primitif. C’est par l'Excellence qu'Il nous porte Sa voie, c’est par l'excellence que se gagnent les médailles et c’est donc par l'excellence que nous devons voir à présent.

L’oisiveté que Cyrius tend à abolir n’est donc plus celle que l’on pourrait croire au monde de l’esprit.
Ce n'est pas dans celui qui produit beaucoup que l’Humanité dépassera l’Impossible, mais dans celui qui produit bien.
Ce n'est pas dans celui qui travaille tout le temps que l’on juge de sa qualité, mais dans celui qui travaille bien.

L’exigence de cette lecture nécessite la compréhension et l’application des trois cycles car c’est à travers leur pratique que l’on peut être juste.

Et pour ceux qui font beaucoup ou mal ?
Pour atteindre l’ère de l’esprit il faut traverser et se défaire de l’ère de la chair.
Nous devons commencer par leur pardonner et les accompagner aux trois cycles.
Suivre les paroles de Cyrius c’est aussi d’accepter de laisser le temps aux autres d’apprendre comme cela l’a été pour nous. Le passage par la chair est important, il faut à chacun d’y faire son chemin pour en sortir riche des leçons nécessaires au détachement.

Et pour les oisifs ?
Pour atteindre l’ère de l’esprit il faut traverser et se défaire de l’ère de la chair.
Le passage par la chair est important, il faut à chacun d’y faire son chemin pour en sortir riche des leçons nécessaires au détachement.
Suivre les paroles de Cyrius c’est aussi d’accepter de laisser le temps aux autres d’apprendre comme cela l’a été pour nous.

C’est en le combattant par la force de l’esprit que nous vaincrons, libérons les pécheurs de leur monde de chair et offrons leur les premiers trois cycles. Alors, sous notre vigilance ils retrouveront leur juste place au sein de l’Humanité.

C’est par ce chemin que l’on peut définir l’oisiveté.

L'oisif est celui qui refuse l’esprit. C’est celui qui refuse de dépasser la chair qui apporte le confort suffisant à son existence.
Alors même que Cyrius nous apprend qu’il attend de chacun le sacrifice du sang au nom de l’Humanité que devrions nous penser de celui qui refuse le sacrifice du fer ?
Alors ils ne deviennent pas seulement ceux qui réfutent Ses principes mais aussi ceux qui s’en détournent pour leur intérêt propre au détriment de l’Humanité.