EDC de Azra
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Phantasme.
Au palier d'un lit taillé en Square, le mesquin s'alanguit, deux regards s'attendent, dernière fable avant l'échange, allumette à l'allumée. Deux Saphirs rencontrent l'adage de Jades, les corps s'épousent lentement, une main flotte et loge le Sanctuaire de son cou, à la symphonie séductrice, des lèvres s'approchent..
Un col nuancé de Rose s'offre, abandonné à la houle, cité d'or frissonnante aux conquistador humidifiés. Les âges n'ont pas vaincu leurs beautés. Différé, aux rythmes des respirations, quelques naïfs souhaits, paupières à demi-closes, une échine trésaille de sa nouvelle vie, enivrée et hissée du baiser salivaire, un goût d'orient couvre sa bouche, une tête penchée, dévouée à son embrasement.
Éclat de Lune, un recule, Saphirs mariant le Jade, souffles aux flots sans nombre, déviance affectueuse, lèvres déliées, dents captivent d'une joue, d'une morsure, trame aux canaux tendres sur un pont d'émeraude, vaste écho d'un plaisant soupir soudainement coupé par le sort, Chapelles humides flirtent, doucereuse exposition des émotions, proscrites qui ne voilent pas, baiser sincère à la volcanique atmosphère.
Lampe à la flamme fidèle, ambiance fuyant les songes, néons mensongers de lumières tamisées; bascule sur l'océan de la nuit, corps enamourés retrouvés rieurs sur les drapés, derniers gloussements badins. Paroles, des chuchotis au fond d'un rêve, l'écume de doigts câlin s'érige à nouveau, à l'apanage des cous, des épaules, arabesques tracées sur l'habitat tranquille, esprits rassemblés, pensées conquissent, marbre de corps traversés par les Runes doigtées, odorat si près recueillit fragrances, deux langues s'invitent, Lionnes aux ventres de la nuit, songent, chantent et dansent dans un Bal, croix de l'oubli, l'ombre tarie les peines.
Miroite une caresse, au banc de la naissance des dunes, poitrine baisée par l'haleine d'agrumes, ouragan des sens et des plaisirs, doigts crispés sur une clavicule, amoureuse formule, épithète des nuits, iris perdues de clartés, rencontre nocturne, muse adorée ligotée de baiser en ses sommets, délicatesses savoureuses aux traits langoureux,
mensonges en-dessous d'une trame, plan de tourment, nudités éphémères, ombre charmante au parfum d'aubépine, sur un lit platine, une fille joyeuse et folle de désirs placée sous contrat à une âpre femme, vile et volatile.
Sur la chanson de la nuit, les rues de l'amour ne sont pas d'ors et de lumières, dans un Secteur rebellé, un Kanuf réceptionné, abysses balbutiante à l'étrange coup, flamande détenant richesses et autorités à sa nuque percée, exile de la charmante, lit enorgueilli d'un sang arrogant, enflammée d'enthousiasme, une trompeuse cherche la vie, l'abondance que perdit sa victime, la harpe de son cœur arrachée au cendre du tombeau, puce touchée, cassée ?.. L'une relevée, l'autre allongée; des yeux elle cherche patrimoine et fortune, cigarette lentement glissée entre ses babines, niais regard sur la naïve, éternelle réjouissance.. Meuvent, d'une voix déplorée, ses octaves émoussées par l'expérience, par la tromperie.
Après récolte, sans un dernier regard, l'ombre s'échappe au chaud de obscurité, les ténèbres du Smog l'enlacent et lui rendent l'éloge de sa vraie place, dernière fable avant l'échange, mensonges en-dessous d'une trame...
Informations sur l'article
Littéraire
17 Août 2017
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