EDC de Ayfra~59852
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Les ratés d'une première connexion.
La vie est une belle garce...ça ouais.
"Bienvenue..Blabla..vous devez..blabla.."
"..Dégage du trottoir sale vaut'!"
C'était une première leçon, d'autres suivront t'inquiète pas.
Mais tu la sens déjà monter cette haine qui elle aussi s’immisce dans tes entrailles, en fourbe pendant que tu t’apitoyais sur toi même, recroquevillée dans un taudis. Il est temps de voir ce que Dreadcast a en réserve. Dans le dernier acte la fatigue prend le dessus et achève cette première journée. Mais c'est sans doute quand l’esprit semble dormir qu'il est le moins paisible
Elle s'installe en toi dans le soulèvement d'un électrochoc et se répand dans tes viscères comme un foutu poison. Inutile de lutter, plus tu t'agites plus elle prend confiance et c'est déjà trop tard. L'empreinte magnétique est formelle.
Tu encaisses alors les premières palpitations du corps, une première révolte entre la conscience et les instincts. Comme si, il y avait toujours quelque chose d’inné dans le fait de vouloir se battre avec soi même.
Après avoir finalement accepté d'être connectée à la vie, tu en vois déjà les possibilités, les travers, tu découvres sans trop de naïveté dans quel merdier on t'a cloné, en arpentant les ruelles noueuses où les annonces holographiques s'activent au passage.
Le dos se voûte déjà accablé, épuisé. Certains sont peut être plus robustes pour affronter les prémices de l’existence ou moins réfractaires à l’idée de les accueillir. Toujours est il que les paramètres de programmation synaptiques restent aléatoires.
Alors il n'y a pas tant d'alternatives, tu t'adaptes et commences à aligner les premiers pas, assommée par une armada de questions qui défile en flux continu presque devant tes yeux. Tu fais pas gaffe et tu trébuches, il serait si simple de rester couchée dans la poussière, à moisir là en espérant que le débit d'attente soit pas trop capricieux.
Mais on te réveille avec une première punchline, un type qui s'emmerdait. Il te colle une mandale avec son pied et nouveau sursaut de vie. Tu râles, tu t'agites encore. Lui il se marre, évidement.
Tu rampes au sol, une douleur lancinante dans le crâne donne le rythme à tes mouvements. Puis tu te mets à courir, question de survie.
Mais tu la sens déjà monter cette haine qui elle aussi s’immisce dans tes entrailles, en fourbe pendant que tu t’apitoyais sur toi même, recroquevillée dans un taudis.
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