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Confusion
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À la banque, 15h25 le 18102017...
Aurore s'allonge dans un soupir sur le canapé et ferme les yeux un instant.
.
Après quelques instants, le sommeil ne la gagnant pas, elle se redresse.
« Mkrrrr, fait chier ça recommence. »
Elle cligne des yeux, regarde autour d'elle, sourcils froncés. Ses jambes ne répondent plus. C'est déjà arrivé. Les liaisons de son corps qui se dégradent, à cause de la drogue synthétique. Pourtant, sa dernière dose remontait à la veille. Et la stimulation de son simsens n'avait pu être interrompue par une quelconque plongée puisqu'elle n'avait rien fait de tel depuis le matin même. Elle était arrivée ici en marchant, et après quelques minutes de repos, ses jambes ne fonctionnaient plus ? Ca s'aggravait, par Thallys...
.
Attendez... Quelques minutes ? Combien de temps avait-elle fermé les yeux au juste ? Le premier indice qui vint à ses oreilles fût l'écho du silence perturbé par le seul bourdonnement du terminal. La respiration calme et apaisante de sa sœur ne la berçait plus. Le regard se tourne, sa soeur n'était plus là. Elle souffle, se hisse sur ses mains, déplace ses jambes pour se mettre en position assise avec un grognement et se masse les tempes. Quelques minutes de sollicitations et elles repartiraient, il ne fallait pas s'en faire. Lentement elle se concentre sur un simple mouvement du talon contre le sol pour tenter de récupérer ses moyens. Elle se remémore en silence. Elle avait déjà été dans ce cas.
Sønja.
Elle l'avait relevée. Elle l'avait aidée, à marcher, prise dans ses bras. Avec une abnégation bien propre à elle, la douce vautourde l'avait aidé à s'avancer, presque aveugle et pourtant si dévouée, de sa rampe jusqu'à son salon.
« Ne le dit pas, Sønja. C'est normal, avec tout ce que je prends, mes plongées seule, la fatigue... Ne le dit pas. Ils n'ont pas besoin de savoir ça.
- Tu peux me faire confiance, même si...Tu me tueras un jour.
Oui, Aurore. Tu me tueras. Tu planteras ton tranchoir à fusion en moi, tu m'entendras hurler et perdras avec mon cri ta dernière once d'humanité. Après ça, quand tu m'auras tuée, oui, quand tu m'auras tué, rien ne sera plus vrai en toi.
Plus rien. »
Elle cligne des yeux, regarde autour d'elle, sourcils froncés. Ses jambes ne répondent plus. C'est déjà arrivé. Les liaisons de son corps qui se dégradent, à cause de la drogue synthétique. Pourtant, sa dernière dose remontait à la veille. Et la stimulation de son simsens n'avait pu être interrompue par une quelconque plongée puisqu'elle n'avait rien fait de tel depuis le matin même. Elle était arrivée ici en marchant, et après quelques minutes de repos, ses jambes ne fonctionnaient plus ? Ca s'aggravait, par Thallys...
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Attendez... Quelques minutes ? Combien de temps avait-elle fermé les yeux au juste ? Le premier indice qui vint à ses oreilles fût l'écho du silence perturbé par le seul bourdonnement du terminal. La respiration calme et apaisante de sa sœur ne la berçait plus. Le regard se tourne, sa soeur n'était plus là. Elle souffle, se hisse sur ses mains, déplace ses jambes pour se mettre en position assise avec un grognement et se masse les tempes. Quelques minutes de sollicitations et elles repartiraient, il ne fallait pas s'en faire. Lentement elle se concentre sur un simple mouvement du talon contre le sol pour tenter de récupérer ses moyens. Elle se remémore en silence. Elle avait déjà été dans ce cas.
Elle l'avait relevée. Elle l'avait aidée, à marcher, prise dans ses bras. Avec une abnégation bien propre à elle, la douce vautourde l'avait aidé à s'avancer, presque aveugle et pourtant si dévouée, de sa rampe jusqu'à son salon.
« Ne le dit pas, Sønja. C'est normal, avec tout ce que je prends, mes plongées seule, la fatigue... Ne le dit pas. Ils n'ont pas besoin de savoir ça.
- Tu peux me faire confiance, même si...
Plus rien. »
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Aurore sursaute dans son sommeil, un instant. Son souffle semble s'accélérer mais la douce vaut' reste endormie; les yeux clos, l'expression bien moins paisible qu'elle ne l'a été.
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La colère sourde, monte à la tête de la vaut', elle connait bien son chemin, cette colère. Elle est soignée pour ça, corollaire des médicaments pour sa paranoïa post-expédition. Elle regarde Sønja et lui bondit dessus.
.
« CASSE-TOI ! DEGAGE DE CHEZ MOI SI JE VAIS TE TUER ! PARS DE LÀ !
- Non.
- Tu me tueras. Non et ce n'est pas chez toi. »
.
Pause. Déraillement. « Quoi ? Mon regard se tourne autour de moi. La banque ? Je marche ? Mais, le mur, rouge, derrière toi, c'est chez moi. C'est pas maintenant, ça. C'est... Mais... Non. Jamais ! Je ne comprends pas. »
.
« Qu'est-ce que tu attends ? Tue-moi. Tue-moi.
Tue-moi.
- Tu me tueras. Tu l'as déjà fait. »
.
Imperceptible frisson, prunelles rétrécies en une seconde.
« Oui. Je l'ai déjà fait. Je l'ai collée contre ce mur, rouge. C'est chez moi. Je l'ai frappée. Mes serres sont remontées jusqu'à sa gorge, pour serrer. Elle gargouillait en essayant de parler. Elle ne voyait rien, je ne ressentais rien. Je l'ai cognée encore, contre ce mur. Je l'ai jetée. Je voulais qu'elle parte, alors j'ai fait mal. Et elle n'est pas partie. Pourquoi ? J'ai compris qu'elle reviendrait, me hanter. A me dire cette horreur; à me répéter ces mots qui font terriblement écho à mes premiers jours dans le secteur... Alors je l'ai sorti. Mon tranchoir à fusion. Je tenais le boitier, en évidence, elle avait les marques de mes serres sur le cou. Mais elle n'a pas réagi, normal, elle voit mal. Lorsque j'ai activé le tranchoir, au son caractéristique, en revanche, elle a tressailli. Son visage s'est déformé. La peur, oui, voilà, la peur. Elle a manifesté, son incompréhension mais je n'ai pas arrêté. J'ai planté mon tranchoir en fusion droit en elle. Je l'ai tuée. »
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« CASSE-TOI ! DEGAGE DE CHEZ MOI SI JE VAIS TE TUER ! PARS DE LÀ !
- Non.
- JE VEUX PAS TE TUER. DEGAGE DE CHEZ MOI !
- Tu me tueras. Non et ce n'est pas chez toi. »
.
Pause. Déraillement. « Quoi ? Mon regard se tourne autour de moi. La banque ? Je marche ? Mais, le mur, rouge, derrière toi, c'est chez moi. C'est pas maintenant, ça. C'est... Mais... Non. Jamais ! Je ne comprends pas. »
.
« Qu'est-ce que tu attends ? Tue-moi. Tue-moi.
Tue-moi.
- Tais-toi... Arrête... Arrête... Je...
- Tu me tueras. Tu l'as déjà fait. »
.
Imperceptible frisson, prunelles rétrécies en une seconde.
« Oui. Je l'ai déjà fait. Je l'ai collée contre ce mur, rouge. C'est chez moi. Je l'ai frappée. Mes serres sont remontées jusqu'à sa gorge, pour serrer. Elle gargouillait en essayant de parler. Elle ne voyait rien, je ne ressentais rien. Je l'ai cognée encore, contre ce mur. Je l'ai jetée. Je voulais qu'elle parte, alors j'ai fait mal. Et elle n'est pas partie. Pourquoi ? J'ai compris qu'elle reviendrait, me hanter. A me dire cette horreur; à me répéter ces mots qui font terriblement écho à mes premiers jours dans le secteur... Alors je l'ai sorti. Mon tranchoir à fusion. Je tenais le boitier, en évidence, elle avait les marques de mes serres sur le cou. Mais elle n'a pas réagi, normal, elle voit mal. Lorsque j'ai activé le tranchoir, au son caractéristique, en revanche, elle a tressailli. Son visage s'est déformé. La peur, oui, voilà, la peur. Elle a manifesté, son incompréhension mais je n'ai pas arrêté. J'ai planté mon tranchoir en fusion droit en elle. Je l'ai tuée. »
Aurore s'agite et souffle, péniblement. Soudain, elle se redresse dans un sursaut, en revenant à elle; transpirante. Elle pose les mains sur ses jambes, remue les orteils, puis peu à peu reprend connaissance du monde autour d'elle. Ce monde vide et ignoble.
« Le hurlement résonne encore. Il ne s'arrête pas. Discordant, il envahit mon quotidien, mes jours et mes nuits. Je joue du piano. Fort; même quand elle dort. Je cours. Je vais de cachettes en cachettes, mais je ne peux pas lui échapper. Il est ici aussi, et là, partout autour de moi. Il est en moi. Je le fuis. Je me fuis. »
La vaut' regarde autour d'elle. La banque, ses jambes fonctionnelles, sa soeur qui dort non loin. Sønja n'est toujours pas là. Pourquoi n'est-elle pas là ? Le regard vogue vers le tranchoir, un frisson lui parcourt l'échine. Aurore sort son deck; derrière ses paupières battantes, ses iris dorés sont couverts par l'épais voile persistant du déni le plus total.
Bonjour Aurore
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Aurore@matrice: Sønja s'il te plaît, tu m'entends ?
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18 Octobre 2017
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◊ Commentaires
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Jali (82☆) Le 18 Octobre 2017
Ma plume qui craque ... ❤ -
Milla~66111 (22☆) Le 18 Octobre 2017
excellent. -
Aurore~67251 (113☆) Le 18 Octobre 2017
@Jali Mais non t'as pas compris... Elle a rien fait ! C'était juste un mauvais rêve. Hein Sønja ?
@Milla Merci ! -
Syllanh (217☆) Le 19 Octobre 2017
Ça vaut bien une étoile. Comme quoi... Y'a pas que ma Syl de tarée dans ce secteur xD -
Milla~66111 (22☆) Le 19 Octobre 2017
@Syllanh On a plus vite fait de compter les sains d'esprits. -
Aurore~67251 (113☆) Le 19 Octobre 2017
@Yaël a toujours raison.
@Syllanh tarée... ? Mais... Mais non ! Juste un peu perdue !
Merci à toutes !
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Maxine~43009 (84☆) Le 24 Octobre 2017
j'aime beaucoup ! ça me rappelle quelque chose....krrrrrr n'étoile -
Enylwën~65945 (563☆) Le 24 Octobre 2017
Pluuuuuuuuuuuume.