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Hymne à la Guerre
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Bien que peu d’entre nous sachent la réelle nature des conflits qui nous guettent, la passation et l’héritage d’un patrimoine se doit de perdurer pour la postérité.
Tous autant que nous sommes, devons notre présence sur terre à celle d’autrui.
.Et quand les cœurs s’animent de concert aux premiers fracas contre nos portes, c’est là où la bravoure des hommes vient jouer des coudes contre les mauvais esprits qui nous rongent. Voilés par les échecs passés et les affres du désespoir.
.C’est à ce moment précis, à la croisée des chemins entre l’action et l’inaction qu’un tumulte né de nos entrailles. Une bouillie infâme qui prend souvent la forme de bile tant le corps ne sait réagir contre sa nature, contre cette volonté de vivre.
.Une fois partiellement vidés du mal-être qui nous tiraille, deux choix se proposent à nous. Le premier consiste à se prélasser de sa condition, crachant son égo répugnant sur le sol pour le laisser flotter sur cette infâme flaque, miroir de nos propres faiblesses.
.Le second.
.Il est ferme, intense. Poignant de rage et fervent d’ambition. Il coule dans nos veines et réchauffe nos organes. Anime nos sens et donne du poids à nos phrasés, à nos gestes. Il ternit les doutes et dissipe les craintes. C’est à la fois l’étincelle d’espoir et l’ardent Flambeau rédempteur qui nous sert de guide dans la pénombre.
.On pourrait s’imaginer décrocher les Astres et redessiner la voie lactée à son image. Tourbillon indicible de lumière dans le vide infini.
.Sauf qu’une fois l’épiphanie de finie, le sol gronde sous nos pieds et la réalité qui s’était terrée jusqu’alors se dévoile.
.La peur nous assaille.
.Ses griffes d’outre-tombe lacèrent le derme pour y laisser couler sur ses crochets, un délicieux liquide nauséabond. L’Implacable réalité, Éternelle briseuse de rêve reprend les armes et vient faire s’écraser contre nos corps, les Dévoreuses Pyrrhoniennes.
.Vaillants sont ceux qui, dans leurs derniers retranchements sauront garder la tête haute, car c’est à eux que l’on doit nos Hymnes à la Guerre. Ce sont les anges déchus, l’héritage des principes que l’on détient, d’un côté comme de l’autre, ils sont le Fer de Lance et à la fois le Bouclier Impérial qui ne s’ébranlent jamais.
.Et loué soit l’Humanité, car son seul péché commis aura été d’accorder trop d’ambition à ses enfants, à ses nouveau-nés.
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Informations sur l'article
Inconscience
13 Avril 2021
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