"Votre croyance en la survivance des âmes est nourrie du besoin de cette quiétude et de l'inespoir de la pouvoir goûter durant la vie."
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Éternel rafiot, navire sans gouvernail qui se glisse dangereusement vers les entrailles d'un Maelstrom à l'écume cimentée. Où l'équipage n'a de cesse que de crier, sans jamais écouter.
Où les fracas diluviens grondent, bourdonnent, à mesure que jaillissent des astres inconnus, pour la plèbe d'ici-bas, les torrents qui auront eu raison de leur vanité.
Traversant les nuages de fumée âcre qui se mirent à voiler le ciel devenu nuit noire.
Signe annonciateur d'une mort certaine ou d'un avenir incertain, et qui dès lors, après tumulte des orages, laisse s'entrevoir de bien nébuleux desseins.
Cette cité étouffante qui jadis rayonnait de mille lueurs, et dont les cantiques impériaux et glorieux furent mis à l’honneur : " Au nom de l'Humanité, et de l'Impérium."
Eut mauvais de croire à la catharsis du peuple spectateur, qui maintiendrait l'ordre au beau milieu des paroles billevesées et du capharnaüm.
Cependant.. Une partie du cataclysme prit rapidement fin et le Pandémonium put, à nouveau, entrouvrir ses portes.
Errant confus dans les abysses, la lumière revint finalement. Engloutis dans l’irréel de l’instant, je me mis à chantonner à demi-voix un air psalmodique monotone.
Éprouvé par de futiles efforts, mes pas se mirent à arpenter et sillonner les ruelles que trop bien apprivoisées. Laissant derrière eux, trainée de Smog léchant sur les bâtisses rénovées.
Seul au beau milieu des landes désolées, la présence d’une unique pensée subsistait dans un recoin de ma conscience.
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« Qu’était-il advenu du passé ..? »