EDC de Asrunn

Parfois,
il est agréable de rester au coin de l'âtre, dans la douceur d'un plaid, partagé à deux,
avec sa moitié, devant les flammes qui dansent, s'élèvent sensuellement, s'enroulent, crépitent ardemment.
Ce n'est plus le temps de se regarder l'un l'autre, mais de regarder ensemble vers demain.
Calquant les respirations pour n'en faire plus qu'une même, unique, tout comme dans les soupirs.

Puis, d'autres fois,
quand l'appel du devoir est plus prenant, plus fort, alors il faut sauter ! Céder à ses pulsions, arrêter de les chasser, de leur trouver une éternité d'excuses. Il faut y aller.

Passer le cap, franchir le sas, mue par une trique insolente d'inconscience, forte, dure, robuste, mais pas totalement inébranlable.

Viens jouer avec moi

De ce fait,
courir pas bien cachée, a un prix !
Celui de se faire alpaguer, par une, puis deux, puis trois gonzesses ! Rien que pour moi !

Bon, on m'a toujours dit : "faut être ouverte d'esprit !"

Je dis pas, oui, je suis pour les rencontres, les échanges, intra et extra muros !
mais avec un minimum de présentations avant !
Du coup, comme elles ne se sont pas présentées, et bien j'ai préféré partir !
Si bien, qu'elles en sont même venues à s'engueuler entre elles !
des chiffonnières je vous dis !
Peut-être qu'elles voulaient savoir laquelle je prendrais en copine ? !!

Mais elles ont fini par se tirer dessus comme des démones !
Alors non vraiment, je ne suis pas restée !
Mais je me demandais tout en courant, si ma dernière vidéo de buissons n'avait pas déjà fait le tour des souterrains, picotant un peu la patience de son destinataire !

Allez savoir, donc pendant que je remontais, oui j'avoue, quand on s'amuse à me faire une taille pelage plus rapproché, ça me coupe un peu les envies de saisons de promiscuité.
Donc comme je remontais, mi en fufu, mi en je cours comme ça, mon corps fuitant au sol, pire que les cailloux du petit de l'histoire, ne croisè-je point mes copains ?
Elle, Lui, qui partagent ma Vie.
En charmante compagnie, de plus, alors bon quitte à mourir, c'était trop tentant !

Plus près de TOI

Il faut dire que le début de soirée m'avait un peu agacée. Et au lieu de taper sur des gens que j'appréciais, malgré la proposition et même s'il pouvait le mériter un tantinet dans le fond, je me suis rappelée les paroles d'un sage :"on est pas assez pour se permettre de se faire sur la gueule !"
Alors j'avais préféré, m'aérer en bas, dans la soit-disante, ZONE DE GUERRE !!
Mais revenons en à nos moutons !

Dans tout troupeau, il y a donc des brebis, guidées par un chef, ou un illuminé, et gardées par un "chien" -c'est pas dit méchamment attention ! pas tapey- et ces brebis étaient un peu éparpillées dans les sts.

Quasar, venant à passer, trouva à mes yeux gré !
Il faut croire que c'est une question de poils !
Alors, je prends le temps, je compte, alors qu'autour de moi ça fuse de partout, je me place, je recompte. Je me rappelle de toutes les explications de mon HGO préféré, et j'engage le Gnoll.
Par amour du risque ! Alors que je crois que la fuite rouge qui a déjà dégueulassé mon sweat préféré, provient bien de chez moi.

Bref, si on me demande pourquoi je ne suis pas remontée, je plaiderai la folie.

J'engage, et je tire ! Me semble voir passer un 100....mais, clairement, je pense que c'est le mort'gane pris avant qui m'a fait halluciner !
Donc je lui fais coucou, politesse du soir et tout et tout, et je revise.

Première déception amoureuse, mes balles ne font que 22 de dégâts, j'aurai peut-être dû les travailler en argent...peut-être.
Ou peut-être ne pas descendre en mode touriste égaré dans les sous sols, non équipée.

Mais voici que notre ami impérial, se sent un peu visé, pourtant je ne crois pas avoir tiré ni fort, ni dans le fessier, mais vu comme il est grand, dans le doute...
Donc, oeil pour oeil, crocs pour crocs : le voici qu'il arme ! et me tire !

Et là, je me pose des questions : Mia ? 20 de dégâts ?

Y a un loupé ou un gnollé ? mais y a un truc quand même ! Et il se questionne ! alors le voici qu'il vient me voir de plus près !!

Et je lui dis : "Oh ! je suis pas une kob facile mia !!"

Mais je crois que les pulsions, ardentes, comme les braises de ma cheminée, ne pouvaient que pousser Quasar à venir plus près ! bien plus près encore -c'est pas un peu trop...près là ? ma zone d'intimité ! et tu patauges dans mon sang!- et sortant sa grosse, grosse épée, une genre 336 cm ! il vint m'entreprendre jusqu'aux tripes !

Ai-je eu le temps de triper ? de gémir ??
Je ne parlerai qu'en présence d'un Plumé ! !
Mais quel effet, mes amis ! quel effet, vraiment une rencontre aux Poils comment on en fait plus !!

Je dirai surtout, l'important dans le fond c'est de savoir :