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EDC de Artorias~22475

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L'enseignement du Respect.

Parfois, certains individus se sentent supérieur. Ils sont en position de force, et ils le savent. En revanche, ils ont tendance à oublier que la vie continue, à l'extérieur de ce même contexte, là où le rapport de force est différent. C'était le cas de cette gardienne de prison. Elle ne faisait que son travail, soit. Peut être avec un peu de zèle. Elle devait servir d'exemple, le groupe passe avant l'individu. Et le groupe devait apprendre.
Le droïde décida donc de se tapir dans l'ombre, et un beau jour, quand tout ce serait tassé, de la traquer, de la trouver, de l'attraper, et de lui enseigner le respect. Leur confrontation fût rapide, quelques habiles mouvements rotatifs très peu humains, combinés à des frappes de sa lance électrifiée, et la jeune Elfe était tombée à terre.
Comme on se retrouve... 'Garde'.
Elle avait tant insisté tantôt, en prison, pour qu'il l'appelle de la sorte, il avait pris un malin plaisir - Si une telle machine était capable d'éprouver ce genre de chose - à l'appeler Garde dans cette situation.
Evidemment, les caméras ne mirent pas longtemps à alerter un peu de monde, de la famille en l’occurrence. Mais pas de la famille apte à s'interposer. Dommage. Enfin.. Dommage pour eux. La Gardienne en guise de bouclier humain, deux trois décharges électriques à la gorge, un bon coup de lance des deux côtés de la mâchoire pour lui dessiner un joli sourire, le tout saupoudré d'une promesse de faire ça rapidement et sans cuve, et les voici de nouveaux seuls à seuls ! C'était trop facile.
La main métallique du robot vint alors heurter le visage de sa victime très fortement, la projetant au sol, la rendant inconsciente quelques instants. Le droïde décida alors de lui déchirer ses vêtements. Trench, débardeur, peu importe, jusqu'à apercevoir le ventre de sa victime. Il fallait laisser un petit mot, un petit signe distinctif, une sorte de rappel, sur l'être organique, brisé, agonisant au sol. Une longue aiguille vint alors pénétrer ses chairs, écartant les pores de sa peau pour laisser couler le redoutable liquide rougeoyant qui l'emplissait de vie.
Sans broncher, et d'un mouvement robotique quasi parfait, tel un bras articulé dessinant, l'androïde produit des symboles dans la chair de l'être. Une plaie d'un centimètre de profondeur, propre, tracée quasiment parfaitement avec dans angles et des lignes parfaitement calculées. Le corps de la victime se recouvrit lentement de ce fluide visqueux à l'odeur significative, s'assombrissant avec les secondes, recouvrant les symboles "dessinés" par l'androïde.
A.. R.. T.. O.. R.. I.. A.. S..
Il retira alors l'aiguille de la victime, qui gémissait au sol, souhaitant probablement mourir, cherchant désespérément à sortir de cette situation sans pouvoir y échapper ni y résister. L'androïde ne l'avait presque pas torturée, des êtres s'étaient spécialisé là dedans, il savait que ce n'était qu'une promenade de santé, mais pour cette victime là, ce serait peut être suffisant ? Il s'approcha d'elle pour lui demander si "elle avait compris la leçon". Mais l'Elfe n'était pas encore docile, et dans son indiscipline absolue, répondit d'un crachat de sang sur ce qui sert de visage au droïde.
Quelle grossière erreur.
Artorias approcha alors ses deux mains du visage de la Gardienne, qu'il plaça entre ses paumes, les pouces bien en face des yeux de cette dernière. Elle savait ce qui allait se passer. Elle secoua la tête, nerveusement, encore et encore. Elle eût probablement des regrets, d'immense regret. Elle eût cette expression, celle quand on veux hurler "Non ! Non ! Non !" et qu'on est prêt à tout pour éviter que ce qui va arriver se produire. Cette sensation d'impuissance, d'être seul au monde. Et de voir lentement l'inévitable approcher.
Les pièces métalliques qui constituaient les pouces de l'androïdes pénétrèrent la cornée des globes oculaires lentement. Il s'étaient avancés, déchirant ses derniers, détruisant les tissus qui les constituaient, la cavité se remplissant de sang. Après plusieurs centimètres enfoncés, dans des hurlements de morts, des spasmes incontrôlables dût à l’amas de signaux de douleurs envoyés au cerveau de la victime, et les sensations les plus indescriptible du monde, il retira les doigts métalliques du crâne de sa victime, couverts d'un sang noirâtre puant l'agonie et la mort. Il s'approchait alors du tas de chaire au sol pour lui parler dans l'oreille.
J'espère pour vous que c'est la dernière fois que j'avais à vous apprendre le respect.
Et il parti. Laissant l'être à son sort. Là. Couchée sur le dos, au milieu de la pièce, gémissant, aveugle, mutilée. Attendant d'être découverte par qui passerait par là. Sans savoir si le droïde reviendrait abréger ses souffrances.
.
.
.
Quelques heures plus tard, dans un bâtiment sombre du Sud de la ville, le masque encore couvert d'une part de sang de sa victime qui a séché en noircissant, il tape lentement sur son deck, laissant des traces de sang gluantes sur l'écran tactile. Puis, la réponse envoyée par le deck, aurait probablement provoqué un immense sentiment de satisfaction, s'il ressentait quoi que ce soit.
"L'individu ******* n'existe pas."

Informations sur l'article

Artorias...
18 Mars 2018
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◊ Commentaires

  • Nelwenn~66948 (32☆) Le 18 Mars 2018
    Ne crois pas avoir gagner, monstre. La guerre ne fait commencer, ce n'était qu'une bataille.
    Chaque action entraîne un réaction équivalente ❤️
    N'étoile parce que je t'aime.
  • Shael~68811 (0☆) Le 18 Mars 2018
    Superbement bien écrit et glauque à souhait. Un pas de plus dans l'horreur. ***
  • Sana_Peli~68695 (418☆) Le 19 Mars 2018
    Ahah c'est trop bien comme texte ! *