EDC de Archimède~46401
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Consécration
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...Une vigueur nouvelle s’empare de mes membres, une fébrilité croissante, prête à rompre comme une de ces antiques machines à cafey dans les vieux bars, mes idées s’enfuient tant que je peine à les punaiser au papier ; las de m’interroger, je laisse déferler le torrent, car il est là, car il me prend soudain, et m’emporte. Le passé n’a même plus cours, et tout se mêle alors ; loin de son tracé rectiligne que d’autres lui prêtent, Il s’échappe de son lit en une impensable crue et les flots se déversent dans les avenues. Tous sont à mes côtés, tout se mêle, ma perception se brouille, et je revis ce qui fut jadis.
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...Des prières s’envolent vers un être auquel je ne crois, mes pas en font de même, ils glissent sur l’asphalte, je ne sais différencier ce qui est et ce qui sera, ou ce qui a été auparavant, je ne sais plus et je ne l’ai jamais su. Des nouvelles rencontres se forment comme celles de naguère, et à nouveau, j’implore tout ce qui vit de ne pas se finir, j’implore la fin de l’achèvement, peste contre l’immense absurdité de la mort. Tout se répète, un cycle renaît, et je sens le souffle tiède d’une brise jeune dans ma nuque ou mes cheveux, dans mon âme entière ; que l’existence triomphe enfin, que le décès cesse pour toujours, que l’ultime extinction soit celle de ce concept même ! Ça suffit, désormais, car tout cela n’a plus de sens, et si la matrice, et tous ces robots nous promirent l’éternité, qu’ils nous la donnent, qu’ils cessent de nous la retirer comme si nous avions péché !
...Des prières s’envolent vers un être auquel je ne crois, mes pas en font de même, ils glissent sur l’asphalte, je ne sais différencier ce qui est et ce qui sera, ou ce qui a été auparavant, je ne sais plus et je ne l’ai jamais su. Des nouvelles rencontres se forment comme celles de naguère, et à nouveau, j’implore tout ce qui vit de ne pas se finir, j’implore la fin de l’achèvement, peste contre l’immense absurdité de la mort. Tout se répète, un cycle renaît, et je sens le souffle tiède d’une brise jeune dans ma nuque ou mes cheveux, dans mon âme entière ; que l’existence triomphe enfin, que le décès cesse pour toujours, que l’ultime extinction soit celle de ce concept même ! Ça suffit, désormais, car tout cela n’a plus de sens, et si la matrice, et tous ces robots nous promirent l’éternité, qu’ils nous la donnent, qu’ils cessent de nous la retirer comme si nous avions péché !
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...Oh, glorieux Dieux du Smog, de la Vie, de tout le Reste, de tout ce qui Est, écoutez-moi, écoutez le cri de l’homme qui s’élève, brindille dans le typhon, contre la rupture impensable du monde, le monde qui un jour bannit la finitude ! Rendez-nous tous nos morts, tous ceux partis trop tôt, disparus, effacés des souvenirs et de nos vies, rendez-les-nous ! Car la mort est absurde, elle est contraire, elle est gangrène qui nous pourrit, elle ne doit pas être, dans les cycles si huilés de Dreadcast, qui jamais ne doivent cesser ! Elle est celle qui entraîne la lassitude, celle qui mène au grands froids de tous, il suffit, alors ! A Owen, et tous les autres, insufflez-leur la vie, une nouvelle existence qui n’ait été brisée par la césure impensable ! Ôtez le doute de tous nos cœurs, cette peur inexpugnable qui nous hante, celle de la fin, celle qui me ronge à chaque nouveau visage que je croise, que j’apprivoise !
...Oh, glorieux Dieux du Smog, de la Vie, de tout le Reste, de tout ce qui Est, écoutez-moi, écoutez le cri de l’homme qui s’élève, brindille dans le typhon, contre la rupture impensable du monde, le monde qui un jour bannit la finitude ! Rendez-nous tous nos morts, tous ceux partis trop tôt, disparus, effacés des souvenirs et de nos vies, rendez-les-nous ! Car la mort est absurde, elle est contraire, elle est gangrène qui nous pourrit, elle ne doit pas être, dans les cycles si huilés de Dreadcast, qui jamais ne doivent cesser ! Elle est celle qui entraîne la lassitude, celle qui mène au grands froids de tous, il suffit, alors ! A Owen, et tous les autres, insufflez-leur la vie, une nouvelle existence qui n’ait été brisée par la césure impensable ! Ôtez le doute de tous nos cœurs, cette peur inexpugnable qui nous hante, celle de la fin, celle qui me ronge à chaque nouveau visage que je croise, que j’apprivoise !
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...Que les pluies acides lavent le monde, et ressuscitent ceux que la ville broya jadis !
Informations sur l'article
Élucubrations journalistiques
06 Février 2016
2242√
11☆
7◊
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◊ Commentaires
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Archimède~46401 (131☆) Le 06 Février 2016
@Legion Mercii! (Oui la musique est plutôt utile sinon ca perd de son impact)
@Decrepitude On verra en RP, tu verras qu'un terrain d'entente est possible! (Si tu te décidais à être là é_è) -
Léonie (324☆) Le 06 Février 2016
La Muse accuse et récuse ! -
Archimède~46401 (131☆) Le 06 Février 2016
Merci!