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II/?. Funambule
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Sa confiance en lui ne s’étiolera sûrement jamais.
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Ressentant la moindre fibre de son être vibrer, elle se laisse aller à lui raconter.
Tout ses doutes, de sa naissance à aujourd’hui.
Ses peurs se meurent petit à petit, avalées par une force plus grande que tout.
Quelque chose que l’on ressent surement rarement au cours d’une éternité.
Celle qui vous fait penser qu’il n’existe qu’une et unique personne
capable de vous garder les pieds sur terre,
vous offrant une main pour vous maintenir dans ce monde.
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“Ce que c’est dur…”
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“De quoi rêves tu ?”
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Ce cauchemar tournant en boucle, ajoutant
toujours plus de personnages, de pantins désarticulés vomissant leur haine contre elle, virulents, à la limite de la faire sombrer avec eux. Elle se balance au dessus du gouffre en bonne équilibriste. La corde n’a rien de solide, bien au contraire, à tout moment elle sait qu’elle risque de se délier pour la laisser glisser dans les ténèbres. Le vertige la prend, un instinct de survie lui réclamant de revenir sur la terre ferme, de faire demi tour coute que coute. Mais, pas besoin de se retourner pour savoir qu’à perte de vue, le vide règne sans plus rien pour s’accrocher et revenir au point de départ. Toute notre existence, des équilibristes au sommet d’une corde. Tout le monde doit être pareil non ? Avancer en s’accrochant, quitte à finir par tenir avec une seule main, un seul doigt tenant encore la corde dans un dernier geste désespéré avant la fin.
Cette fin que l’on craint mais que l’on embrasse comme une amante, une maitresse que l’on espère sans se l’avouer, parce qu’on se dit qu’un peu de repos… quelques années tout au plus. Ca ne coûte rien à personne. L’absence ne tue pas non ? Non. Mais, en ce moment, une funambule s’apprête à tenter le grand saut. Surement parce que ces cauchemars, parce que tous ses collègues en équilibre sur le fil rouge de sa vie sont déjà tombés.
toujours plus de personnages, de pantins désarticulés vomissant leur haine contre elle, virulents, à la limite de la faire sombrer avec eux. Elle se balance au dessus du gouffre en bonne équilibriste. La corde n’a rien de solide, bien au contraire, à tout moment elle sait qu’elle risque de se délier pour la laisser glisser dans les ténèbres. Le vertige la prend, un instinct de survie lui réclamant de revenir sur la terre ferme, de faire demi tour coute que coute. Mais, pas besoin de se retourner pour savoir qu’à perte de vue, le vide règne sans plus rien pour s’accrocher et revenir au point de départ. Toute notre existence, des équilibristes au sommet d’une corde. Tout le monde doit être pareil non ? Avancer en s’accrochant, quitte à finir par tenir avec une seule main, un seul doigt tenant encore la corde dans un dernier geste désespéré avant la fin.
Cette fin que l’on craint mais que l’on embrasse comme une amante, une maitresse que l’on espère sans se l’avouer, parce qu’on se dit qu’un peu de repos… quelques années tout au plus. Ca ne coûte rien à personne. L’absence ne tue pas non ? Non. Mais, en ce moment, une funambule s’apprête à tenter le grand saut. Surement parce que ces cauchemars, parce que tous ses collègues en équilibre sur le fil rouge de sa vie sont déjà tombés.
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Une main froide se pose contre son épaule, un sourire glaçant remplaçant un si doux rictus d’habitude. Sa cicatrice est ouverte, rien à voir avec celle dans ses souvenirs, celle sur cette joue que la petite aimait tant caresser. Les ongles se transforment en longues griffes, le sourire continuant de s’étirer, jusqu’à atteindre le lobe des oreilles, les cheveux noirs coupés court d’habitude si beaux, entretenus avec soin sont en bataille, gras et bien plus longs. La vautour ouvrent de grands yeux horrifiés, ouvrant la bouche pour tenter de lui parler, s’excuser avant que le monstre ne l'entraîne avec lui. Mais rien ne passe ses lèvres, son souffle bloqué, sa peur plus vrai que jamais. La silhouette s’approche de son visage, ce cruel sourire sur la trogne difforme maintenant, ouvrant la gueule vers elle, la gardant dans cette terreur si caractéristique, qui, lors d’un millième de seconde, ne lui semble pas si vrai.
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“N’oublies pas… rien n’est réel.”
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“Tout va bien…”
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Elle sourit à la silhouette, ses larmes s’arrêtant au même moment qu’elle prononce ses mots. La gueule béante s’arrête alors, relâchant ses épaules, l’observant avec un profond regard de mépris. Un hurlement strident passe la gueule monstrueuse, un cri de ralliement ramenant les autres spectres qui viennent se mêler à son satané cauchemar. Voilà que les monstres la zieutent de la même façon, tous un trait caractéristique qui fait qu’elle les reconnait.
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Un masque rouge et noir à moitié ouvert sur un oeil jaunâtre, exorbité, injecté de sang…
Une chevelure de flammes, le roux pas seulement caractéristique mais le sang la couvrant également, imbibé…
Une silhouette plus grande d’au moins cinq têtes, des crocs luisants, comme le regard…
Un fantôme dont le corps immatériel semble être composé de fumée, une fumée noire, sans odeur…
Des azmats à la ceinture, rouillés déjà les deux, plus utilisé depuis un bout de temps il semblerait...
Un sourire affreux, des crocs sortant de la gueule d’une des choses, toutefois, détails qu’elle connaît, et qu’elle n’oublies pas…
Une tenue de cuir, rapiécée, couvrant un corps qui n’a plus rien d’elfique, lui faisant finalement penser le pire...
Une chevelure de flammes, le roux pas seulement caractéristique mais le sang la couvrant également, imbibé…
Une silhouette plus grande d’au moins cinq têtes, des crocs luisants, comme le regard…
Un fantôme dont le corps immatériel semble être composé de fumée, une fumée noire, sans odeur…
Des azmats à la ceinture, rouillés déjà les deux, plus utilisé depuis un bout de temps il semblerait...
Un sourire affreux, des crocs sortant de la gueule d’une des choses, toutefois, détails qu’elle connaît, et qu’elle n’oublies pas…
Une tenue de cuir, rapiécée, couvrant un corps qui n’a plus rien d’elfique, lui faisant finalement penser le pire...
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Est-ce la colère à jaillir à ce moment-là pour briser ce silence en toi ?
Est-ce la haine que tu inhibe sans cesse pour la rendre jalouse
par rapport à l'amour que tu leur porte ?
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Vaincs les. Les uns après les autres. Laisse parler ta colère et tu retrouveras la paix.
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Informations sur l'article
Cauchemars
28 Août 2018
1049√
10☆
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◊ Commentaires
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Sigmar~2569 (176☆) Le 28 Août 2018
Amaryllis à laissé rouiller ses Azmats...héré-zye. * -
Amaryllis (436☆) Le 28 Août 2018
@Sigmar Ma pionne n'en as pas xD Aucun crime n'a été commis, pas d'inquiétude !
@Bishop C'est toi le naab.