EDC de Amaryllis

Quand on ne sait plus où nous sommes, qui sommes nous, avons nous

vraiment le choix. 

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Celui de rester à rien branler en se laissant emporter dans une spirale d’ennui et d’illusion. 

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Sans rien d’autre au final que nos pensées et nos souvenirs 

pour s’enjouer prisonnier d’un corps surement pas voulu pour la majorité. 

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On s’en retrouve à être traité de naïf alors que certains se perdent dans de profonds vices, 

et qu’ils n’ont déjà, plus rien d’humain.

Mon ambition n’a rien à voir avec la naiveté des plus jeunes, celle de penser que jamais on ne tombera, que toujours on s’en sortira. Je sais qu’il y a des hauts et des bas. De bons comme de mauvais moments. Mon apparence force les gens à me donner des leçons, comme à une enfant. Il est vrai que je ne comprend pas toujours tout. Mais qu’on me dise des choses que je sais déjà, je ne sais pas si j’apprécie. Ca m’énerve même. Qu’on pense que je ne suis qu’une gamine avec une simple ambition, avec de simples pensées. Je ne dis pas être supérieure, ni même différente de certains. Mais, je suis ce que je suis.
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Tu penses tout savoir, tout connaitre mais c’vrai que tu sembles avoir la science infuse.

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Penser que je suis meilleure que d’autre ne m’aide pas à avancer, bien au contraire. C’est casse gueule de se considérer plus forte que les autres. Les stratégies à adopter avec les autres, ça devient de plus en plus dur de se préserver. Pourtant, je suis redevenue la fille d’une femme, j'ai gardé un oncle exceptionnel et un homme conquérant. Et avec ça, tourne en spiral… tous les autres. Qui me donnent l’affreuse et bienheureuse impression de ne rien savoir de ce monde. De réelles passions et des effusions, je passe chacun de mes jours en leurs compagnie sans pouvoir m’en lasser. Aussi fort que les drogues que je me suis promise de produire, aussi envoûtante que la plongée qui m’inspire sans y avoir jamais goutté à mon grand regret et aussi fascinant que la médecine qui m’a déjà permis de sauver une vie. Et évidemment, aussi inspirante que l’amour qui chaque jour me fait devenir aveugle.
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Ah, peut être est ce vrai ? Je recherche cette omniscience… non ?

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Mais qu’est ce que cette naïveté est voyante.

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Celle de vouloir aimer et d’aimer en retour. Que ce soit par cette matrice, ces inconnus et mes proches. Mais je m’en fiche ; voyez. Autant que vous le désirez, je serais cette éternelle petite omnisciente au pouvoir envoûtant, vous paraissant pourtant perdue. Je serais le rôle que chacun me donnera car tel est mon souhait, car je sais où je veux et ce que je veux. Oh bordel ! Quel superbe sentiment de vous sentir m’aimer. Mais O combien j’ai peur aujourd’hui, de vous perdre. Et de me retrouver comme à la naissance, avec cette petite voix m’ordonnant de ne pas m’égarer, de garder les pieds sur terre, jamais la tête dans le smog. Mais ce que j’aime me perdre avec vous, rêver et espérer vous revoir chaque jour embrasser mon âme.
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Peut être la voudrais-je… mais j’ai peur d’en toucher un jour ne serait ce que son 

infinie petitesse parmi son éternel potentiel.

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Et un jour, tu te bruleras les ailes, avant même d’avoir tes plumes.

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A un futur mari, une mère que j’admire, un père disparu, des frères et soeurs que mon coeur porte sans m’en tenir informé. Un jour j’aurais les ailes pour tout porter, pour vous faire admirer l’omnipotence dont mon esprit s’inspire, ce seul qui m’arrache des sourires, qui me fait sentir forte ; exceptionnellement pour vous alors que :
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T’es la fille parfaite.

Non.

T’es la femme parfaite.

Non…
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Pas encore, attendez encore un peu. Un jour je brillerais, je vous le promets, mais pour le moment, je ne suis pas omnisciente.

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Article HRP, tiré d'une envie d'écrire un matin à 3h. Soyez indulgents pour les fautes !