EDC de Althais
Bienvenue sur les EDCs de Dreadcast
Vous trouverez ici tous les articles rédigés par Althais
Cacher
Un amour carcéternal (Non référencé)
Des paroles, des promesses envolées, oubliées. Une reliure esquintée, les pages du livre à moitiées consumées et il était temps de clôturer le chapitre rupture trop longtemps feuilleté.
Une énième dispute, les mêmes sujets, les mêmes reproches, un message envoyé et la fin se dessine. La solitude règne, les journées se ressemblent mais cette fois-ci la nuance est différente, la douleur semble s’être accoutumée, devenue une part à part entière. Les cendres d’une vie passée semblent flotter dans l’air depuis une éternité comme un arrière goût amère. La rouquine est sortie de ses pensées par la voix stridente qui vous agace au moins une à deux fois par jour pour le plus banal des citoyens.
“Vous avez un message”. L’écran s’ouvre et l’annonce se fait:« Un nouveau transfuge livré ! Réceptif et très calme, un elfe ! »
Mmmerde encore des o..oreilles pointues !
...
Comment vas - être la suite ?
.
Contrairement aux autres transfuges, je décide de ne pas traverser les sous terrains pour diverses raisons, la première est simple c’est que je n’ai pas de temps à perdre. Les autres sont évidentes, cuver contre un rat, me faire intercepter par des rebelles. Donc, voilà ma puce transférée au centre de clonage impérial, là, je me fais directement arrêter comme prévu par un Agent. Ma peine de prison débute par le protocole d’entrée. C’est un humain aux cheveux brun qui s’occupe de ma personne, me faisant faire toutes les étapes une à une. Je suis assez coopératif, chose évidente quand on veut fuir l’idiotie, le Chaos et remplacer le tout par l’Ordre. Une fois le baptême carcéral terminé, je me retrouve rapidement en fosse.
.
Un ou deux messages envoyés, je me renseigne comme à mon habitude sur le nouvel arrivant. Est-ce qu’il semble vouloir s’intégrer ou il est juste la pour fuir le secteur que l’on appelle poubelle ? Va-t-il oeuvrer ou rester dans l’ombre ? On a déjà un elfe et il s’est très bien intégré malgré les débuts difficiles. L’Empire a besoin de vrais Impérialistes des personnes qui connaissent et n’ont pas peur de se sacrifier pour La cause. Bon, il est temps d’aller voir à quoi ressemble l’énième transfuge de l’année. J’enfile ma veste rouge et je me dirige vers la prison, longeant les couloirs sombres, Baradâ m'accueillant avec son sourire carnassier. "Bienvenue Lady, il vous attend."
.
Pourquoi tu as fais ça ?
...
J’espère que ce transfuge sera intéressant et apportera des choses à l’Empire.
.
Je prends alors possession d’une paillasse sur l’aile est, qui sera la mienne pendant tout mon séjour. Le silence règne, je commence à penser à ce que je vais pouvoir faire à ma sortie. La tournée des bars ? Non, ce n’est pas mon genre de sortir seul. Me balader dans la rue ? Non plus. A vrai dire je n’ai jamais rien fait seul. Je dormais quand elle dormait, je travaillais quand elle travaillait, je sortais quand elle sortait, j’allais même en cryo quand elle y allait, tels des siamois. Maintenant qu’elle n’est plus là, je dois apprendre à vivre sans elle, sans cette dépendance mutuelle, sans la personne avec qui j’étais depuis ma maturation. Cela fait déjà plus d’une semaine que je sais qu’elle a disparu, mais le manque lui, est toujours présent. En moi comme le sang qui coule dans mes veines, comme l’air transperçant mes poumons.
.
Le Mirador est calme aucun gardien à l’horizon, curieuse de nature, je m’approche du fameux plexiglas qui m’ouvre un monde différent où la misère règne, l’odeur du sang et autre émanation pestilentiel. Il y’a encore des débris de paillasse ici et là datant de la veille lorsque le gros troll vert avait décidé de mener la vie dur aux gardiens. Un soupire se fait entendre, une frimousse désapprobatrice s’affiche, mes prunelles noisette qui balayent la salle se portant sur l’elfe présent. Aux premiers abords, il a tout pour plaire, une tignasse sombre, un regard azuré, perçant. A quoi pense t-il ?
Mais..ta gueule, sérieux ? Je m’adresse à ma conscience, je fronce les sourcils, mordille l’intérieur de ma joue, tournant les talons pour me diriger vers les Sas.
Un peu trop tatoué, c’est surement un loubard digne du quartier. Oui, la c’est mieux.
.
Détenu une dou..douche ou un repas ?
...
On me l’a déjà proposé mais j’ai dis non. Mais si vous insistez, d’accord pour la douche.
.
Elle est jolie, elle dégage quelque chose, une certaine prestance, du charisme. Mais, pourquoi elle bégaye ? Est-elle sortie de maturation avec une erreur génétique ? Comme moi avec la pilosité ? Certes, moi ça me rend plus beau. Elle, ça la rend spécial, intrigante, j’ai envie de la connaître. Sincèrement. Je me suis dis tout cela quand elle venue en face de moi, du haut de son mètre soixante dix, pour me demander si je voulais une douche ou un repas. Quelques cycles avant ça j’avais refusé la douche à un gardien par peur de finir en savonnette. Pour elle, j’accepte volontiers. Vas-t-elle me mater ? Vas-t-elle vouloir quelque chose d’intimes ? Non, je ne crois pas. Cette femme, ça se ressent, ce n’est pas une marie couche toi là. Elle a des principes et des valeurs et comme je l’espérais, ça finit en discussion.
.
Le micro de la rouquine se fait entendre « Il va glisser dans la douche, celui-la tu crois ? Kr, kr.» Un sourire se dessine sur mon minois, certain détenu était trop turbulent et il arrivait que des beignes se perdent comme ça paf, il a glissé chef ! Mais lui semblait être le calme incarné, il dégage quelque chose d’étrange, une flamme ardente comme celle que l’on possède lorsqu’on a le regard pétillant digne d’un NI et que l’on découvre le monde avec émerveillement. Je la vois danser et me narguer au fond de ses prunelles claires. Leurs pas résonnent dans la salle un “bip” résonne un autre, les sas s’ouvrent et je lui présente les douches, je reste à l’écart me concentrant fortement sur une tâche ornant le mur. L’eau ruisselle, j’ordonne à Baradâ la température modérée, mes joues s’empourprent au son de pluie, mon esprit divague, je le sermonne à nouveau, papAtle expliquerait cela en une tension sexuelle. Il sort enfin, je respecte l’intimité comme chaque gardien se doit de le faire, lorsqu’il termine je remarque enfin le truc sous son oeil qu’il tente de dissimuler.
.
C’est quoi le pansement sous votre oeil ? Vous êtes blessé, besoin de le
changer ?
Soit comme il vous plaira.
...
Non ça ira, merci. Ce n’est rien.
.
Je savais que j’aurai des questions par rapport à ce fameux pansement mais je ne pensais pas si tôt. Bizarrement je sens que ma réponse ne lui a pas plu. Pourquoi s’est-elle vexée pour si peu ? Pourquoi est-elle curieuse ? Pourquoi elle n’accepte pas que je réponde à toutes ces questions sauf celle là ? Plusieurs questions me taraude l’esprit. Elle me ramène à ma paillasse avant de quitter la fosse sans un regard. Contrairement à moi, mes yeux sont rivés sur elle, sur son corps, sur ses courbes plus précisément, soyons honnête. Elle est intéressante, sa façon de se vexer pour cette petite chose me plait. Je décides de m’excuser via communicateur et qu’elle aura la réponse tôt ou tard, elle sera même la première à savoir.
.
A plus tard détenu.
...
A plus tard Déléguée.
.
Qu’est-ce qu’il cache ? Qu’est-ce que ça me gave les gens qui veulent jouer au mystère, bien un elfe ça encore. Si tout le monde pouvait jouer cartes sur table dès le début sans fioriture. Tu parles, au fond, je crois que tu aimes ça. Une main passée sur ma joue déambulant dans le smog. La voix sonne à nouveau, le message d’excuse tombe. Surprise, une boule se noue dans le creux de son estomac. MinIvara il t’arrive quoi ? La réponse sera sans équivoque comme à son habitude, repousser les gens ça elle sait le faire et plutôt bien. « Je m’en fou. » Elle semblait s’en foutre royalement mais sa conscience la torturait sachant le contraire, l’humaine bipa une autre personne assez vite. « Il a une planque ? Sinon, donnez lui la mienne vu que l’autre transfuge squatte déjà chez vous ! » Chamboulée, le petit écureuil commencerait-il à devenir moins sombre ?
.
Qu’est-ce que vous faites chez moi, Monsieur le transfuge ?
...
Euh... On m’a donné cette adresse, Déléguée.
.
La peine est finie. Je suis assigné à résidence, le temps que mon transfuge soit officiel, j’ai juste le droit de sortir pour récupérer un compte en banque. Elle me conseille pour les rouages de l’Empire aussi bien sur le plan matériel que personnel. Au fur et à mesure des diverses discussions, le sujet tabou revient sur le tapis. Bizarrement, La Chose que je ne pensais jamais dévoilé, se révèle. A première vue, elle ne semble pas choquée de ce que c'est. Peut-être l’ai-je mal cerné ? On en parle brièvement pour rapidement dévier sur d’autres sujets plus intéressant. Elle m’intrigue de plus en plus, elle veut apprendre à me connaître. Moi, simple transfuge. Elle, Lady et Déléguée Impérial. Pourquoi s’intéresse-t-elle à moi ? Serait-ce une mission des SRI ? Ou simplement une envie de faire connaissance avec un exilé du monde des idiots ? Au fil des jours, les réponses à ses questions arrivent, elle veut me connaitre. Ça tombe bien, moi aussi. Je Sais que je peux lui faire confiance.
.
Re..regarde l’annonce de la chambre des ..
La question ne se pose plus, vi.. vivons.
...
Il ne te mérite pas. Avances sans lui.
Tu es vraiment à moi, pas de retour en arrière ?
.
Mon temps libre, je le consacre à ce nouveau personnage entré dans ce smog si épais sans fin. Les discussions s'enchaînent du sujet futil au sujet personnel. On rit, je ...ris ? Merde, les écureuils se déchainent dans le creux de mon estomac. Mes doigts ne quitte pas mon deck, ciblée sur une personne, mes pensées divaguent un peu par moment, moins quand je suis a ses côtés. Je l’évite en public, je ne tiens pas à ce que des rumeurs de type, la Lady collusione s’ébruite. Nos regards se croisent pour devenir langoureux et enfin se quitter face à la gêne ou simplement la peur que l’autre plante un Agrimensor dans l’échine voisine. Les jours s'enchaînent et se ressemble dans les actions, je ne ne le quitte plus sans pour autant être proche de sa personne. Et la, l’annonce fatidique tombe, une trahison, une de plus mais cette fois, elle brise toute entrave, je Sais que je peux lui faire confiance.
.
Mes lèvres tremblent en voyant sa bouche s’approcher dangereusement. Mes lippes s’entrouvrent, curieux de découvrir le goût exquis de la Lady, une main sur sa joue. ”Commences un nouveau départ, Al’.” “Respire, expire, je vous en prie chère jambes ne prenez pas la fuite pour une fois.” Leurs souffles se mêlent, se cherchent, mon regard sombre se pose sur lui, le courage dansant dans les tripes, ma bouche vient frôler la sienne dans un geste timide, délicat presque Ivaresque. Mes yeux se ferment au fur et à mesure que le baiser est proche. Surpris, soulagé, détendu, je scelle nos lèvres entre elles. “Ca y est. Est-ce qu’on est vraiment ensemble ?” Ça y’est. Est-ce qu’il sera la lumière dans mon obscurité ?" La bouche revient à l’assaut pour goûter à nouveau les lèvres elfiques, cette fois avec toute la hardiesse Vakarienne scellant leurs destins.
.
Une énième dispute, les mêmes sujets, les mêmes reproches, un message envoyé et la fin se dessine. La solitude règne, les journées se ressemblent mais cette fois-ci la nuance est différente, la douleur semble s’être accoutumée, devenue une part à part entière. Les cendres d’une vie passée semblent flotter dans l’air depuis une éternité comme un arrière goût amère. La rouquine est sortie de ses pensées par la voix stridente qui vous agace au moins une à deux fois par jour pour le plus banal des citoyens.
“Vous avez un message”. L’écran s’ouvre et l’annonce se fait:
...
Comment vas - être la suite ?
.
Contrairement aux autres transfuges, je décide de ne pas traverser les sous terrains pour diverses raisons, la première est simple c’est que je n’ai pas de temps à perdre. Les autres sont évidentes, cuver contre un rat, me faire intercepter par des rebelles. Donc, voilà ma puce transférée au centre de clonage impérial, là, je me fais directement arrêter comme prévu par un Agent. Ma peine de prison débute par le protocole d’entrée. C’est un humain aux cheveux brun qui s’occupe de ma personne, me faisant faire toutes les étapes une à une. Je suis assez coopératif, chose évidente quand on veut fuir l’idiotie, le Chaos et remplacer le tout par l’Ordre. Une fois le baptême carcéral terminé, je me retrouve rapidement en fosse.
.
Un ou deux messages envoyés, je me renseigne comme à mon habitude sur le nouvel arrivant. Est-ce qu’il semble vouloir s’intégrer ou il est juste la pour fuir le secteur que l’on appelle poubelle ? Va-t-il oeuvrer ou rester dans l’ombre ? On a déjà un elfe et il s’est très bien intégré malgré les débuts difficiles. L’Empire a besoin de vrais Impérialistes des personnes qui connaissent et n’ont pas peur de se sacrifier pour La cause. Bon, il est temps d’aller voir à quoi ressemble l’énième transfuge de l’année. J’enfile ma veste rouge et je me dirige vers la prison, longeant les couloirs sombres, Baradâ m'accueillant avec son sourire carnassier. "Bienvenue Lady, il vous attend."
.
...
J’espère que ce transfuge sera intéressant et apportera des choses à l’Empire.
.
Je prends alors possession d’une paillasse sur l’aile est, qui sera la mienne pendant tout mon séjour. Le silence règne, je commence à penser à ce que je vais pouvoir faire à ma sortie. La tournée des bars ? Non, ce n’est pas mon genre de sortir seul. Me balader dans la rue ? Non plus. A vrai dire je n’ai jamais rien fait seul. Je dormais quand elle dormait, je travaillais quand elle travaillait, je sortais quand elle sortait, j’allais même en cryo quand elle y allait, tels des siamois. Maintenant qu’elle n’est plus là, je dois apprendre à vivre sans elle, sans cette dépendance mutuelle, sans la personne avec qui j’étais depuis ma maturation. Cela fait déjà plus d’une semaine que je sais qu’elle a disparu, mais le manque lui, est toujours présent. En moi comme le sang qui coule dans mes veines, comme l’air transperçant mes poumons.
.
Le Mirador est calme aucun gardien à l’horizon, curieuse de nature, je m’approche du fameux plexiglas qui m’ouvre un monde différent où la misère règne, l’odeur du sang et autre émanation pestilentiel. Il y’a encore des débris de paillasse ici et là datant de la veille lorsque le gros troll vert avait décidé de mener la vie dur aux gardiens. Un soupire se fait entendre, une frimousse désapprobatrice s’affiche, mes prunelles noisette qui balayent la salle se portant sur l’elfe présent. Aux premiers abords, il a tout pour plaire, une tignasse sombre, un regard azuré, perçant. A quoi pense t-il ?
Mais..ta gueule, sérieux ? Je m’adresse à ma conscience, je fronce les sourcils, mordille l’intérieur de ma joue, tournant les talons pour me diriger vers les Sas.
Un peu trop tatoué, c’est surement un loubard digne du quartier. Oui, la c’est mieux.
.
...
On me l’a déjà proposé mais j’ai dis non. Mais si vous insistez, d’accord pour la douche.
.
Elle est jolie, elle dégage quelque chose, une certaine prestance, du charisme. Mais, pourquoi elle bégaye ? Est-elle sortie de maturation avec une erreur génétique ? Comme moi avec la pilosité ? Certes, moi ça me rend plus beau. Elle, ça la rend spécial, intrigante, j’ai envie de la connaître. Sincèrement. Je me suis dis tout cela quand elle venue en face de moi, du haut de son mètre soixante dix, pour me demander si je voulais une douche ou un repas. Quelques cycles avant ça j’avais refusé la douche à un gardien par peur de finir en savonnette. Pour elle, j’accepte volontiers. Vas-t-elle me mater ? Vas-t-elle vouloir quelque chose d’intimes ? Non, je ne crois pas. Cette femme, ça se ressent, ce n’est pas une marie couche toi là. Elle a des principes et des valeurs et comme je l’espérais, ça finit en discussion.
.
Le micro de la rouquine se fait entendre « Il va glisser dans la douche, celui-la tu crois ? Kr, kr.» Un sourire se dessine sur mon minois, certain détenu était trop turbulent et il arrivait que des beignes se perdent comme ça paf, il a glissé chef ! Mais lui semblait être le calme incarné, il dégage quelque chose d’étrange, une flamme ardente comme celle que l’on possède lorsqu’on a le regard pétillant digne d’un NI et que l’on découvre le monde avec émerveillement. Je la vois danser et me narguer au fond de ses prunelles claires. Leurs pas résonnent dans la salle un “bip” résonne un autre, les sas s’ouvrent et je lui présente les douches, je reste à l’écart me concentrant fortement sur une tâche ornant le mur. L’eau ruisselle, j’ordonne à Baradâ la température modérée, mes joues s’empourprent au son de pluie, mon esprit divague, je le sermonne à nouveau, papAtle expliquerait cela en une tension sexuelle. Il sort enfin, je respecte l’intimité comme chaque gardien se doit de le faire, lorsqu’il termine je remarque enfin le truc sous son oeil qu’il tente de dissimuler.
.
changer ?
Soit comme il vous plaira.
...
Non ça ira, merci. Ce n’est rien.
.
Je savais que j’aurai des questions par rapport à ce fameux pansement mais je ne pensais pas si tôt. Bizarrement je sens que ma réponse ne lui a pas plu. Pourquoi s’est-elle vexée pour si peu ? Pourquoi est-elle curieuse ? Pourquoi elle n’accepte pas que je réponde à toutes ces questions sauf celle là ? Plusieurs questions me taraude l’esprit. Elle me ramène à ma paillasse avant de quitter la fosse sans un regard. Contrairement à moi, mes yeux sont rivés sur elle, sur son corps, sur ses courbes plus précisément, soyons honnête. Elle est intéressante, sa façon de se vexer pour cette petite chose me plait. Je décides de m’excuser via communicateur et qu’elle aura la réponse tôt ou tard, elle sera même la première à savoir.
.
...
A plus tard Déléguée.
.
Qu’est-ce qu’il cache ? Qu’est-ce que ça me gave les gens qui veulent jouer au mystère, bien un elfe ça encore. Si tout le monde pouvait jouer cartes sur table dès le début sans fioriture. Tu parles, au fond, je crois que tu aimes ça. Une main passée sur ma joue déambulant dans le smog. La voix sonne à nouveau, le message d’excuse tombe. Surprise, une boule se noue dans le creux de son estomac. MinIvara il t’arrive quoi ? La réponse sera sans équivoque comme à son habitude, repousser les gens ça elle sait le faire et plutôt bien. « Je m’en fou. » Elle semblait s’en foutre royalement mais sa conscience la torturait sachant le contraire, l’humaine bipa une autre personne assez vite. « Il a une planque ? Sinon, donnez lui la mienne vu que l’autre transfuge squatte déjà chez vous ! » Chamboulée, le petit écureuil commencerait-il à devenir moins sombre ?
.
...
Euh... On m’a donné cette adresse, Déléguée.
.
La peine est finie. Je suis assigné à résidence, le temps que mon transfuge soit officiel, j’ai juste le droit de sortir pour récupérer un compte en banque. Elle me conseille pour les rouages de l’Empire aussi bien sur le plan matériel que personnel. Au fur et à mesure des diverses discussions, le sujet tabou revient sur le tapis. Bizarrement, La Chose que je ne pensais jamais dévoilé, se révèle. A première vue, elle ne semble pas choquée de ce que c'est. Peut-être l’ai-je mal cerné ? On en parle brièvement pour rapidement dévier sur d’autres sujets plus intéressant. Elle m’intrigue de plus en plus, elle veut apprendre à me connaître. Moi, simple transfuge. Elle, Lady et Déléguée Impérial. Pourquoi s’intéresse-t-elle à moi ? Serait-ce une mission des SRI ? Ou simplement une envie de faire connaissance avec un exilé du monde des idiots ? Au fil des jours, les réponses à ses questions arrivent, elle veut me connaitre. Ça tombe bien, moi aussi. Je Sais que je peux lui faire confiance.
.
La question ne se pose plus, vi.. vivons.
...
Il ne te mérite pas. Avances sans lui.
Tu es vraiment à moi, pas de retour en arrière ?
.
Mon temps libre, je le consacre à ce nouveau personnage entré dans ce smog si épais sans fin. Les discussions s'enchaînent du sujet futil au sujet personnel. On rit, je ...ris ? Merde, les écureuils se déchainent dans le creux de mon estomac. Mes doigts ne quitte pas mon deck, ciblée sur une personne, mes pensées divaguent un peu par moment, moins quand je suis a ses côtés. Je l’évite en public, je ne tiens pas à ce que des rumeurs de type, la Lady collusione s’ébruite. Nos regards se croisent pour devenir langoureux et enfin se quitter face à la gêne ou simplement la peur que l’autre plante un Agrimensor dans l’échine voisine. Les jours s'enchaînent et se ressemble dans les actions, je ne ne le quitte plus sans pour autant être proche de sa personne. Et la, l’annonce fatidique tombe, une trahison, une de plus mais cette fois, elle brise toute entrave, je Sais que je peux lui faire confiance.
.
Mes lèvres tremblent en voyant sa bouche s’approcher dangereusement. Mes lippes s’entrouvrent, curieux de découvrir le goût exquis de la Lady, une main sur sa joue. ”Commences un nouveau départ, Al’.” “Respire, expire, je vous en prie chère jambes ne prenez pas la fuite pour une fois.” Leurs souffles se mêlent, se cherchent, mon regard sombre se pose sur lui, le courage dansant dans les tripes, ma bouche vient frôler la sienne dans un geste timide, délicat presque Ivaresque. Mes yeux se ferment au fur et à mesure que le baiser est proche. Surpris, soulagé, détendu, je scelle nos lèvres entre elles. “Ca y est. Est-ce qu’on est vraiment ensemble ?” Ça y’est. Est-ce qu’il sera la lumière dans mon obscurité ?" La bouche revient à l’assaut pour goûter à nouveau les lèvres elfiques, cette fois avec toute la hardiesse Vakarienne scellant leurs destins.
.
Spoiler (Afficher)
Informations sur l'article
Moments de sa vie
27 Février 2019
696√
2☆
3◊
Partager l'article
Dans la même categorie
◊ Commentaires
-
Althais (95☆) Le 01 Mars 2019
@Ivara ♥