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Un.. deux.. trois.. consumées

La journée avait tout pour être belle, une bonne nuit de sommeil auprès d’une femme qu’on aime, aucune insomnie à l’horizon, une galipette avant de dormir. Une bonne nouvelle concernant le futur et du travail à n’en plus finir. Mais comme toutes les bonnes journées, il y a toujours quelque chose qui vient tout gâcher.

Et aujourd’hui c’était tout bêtement des rapports de caméra. Ils étaient enfuit dans mon sac depuis quelques temps, sans doute des années pour certains. Pour une fois que je décidais de ranger mon sac, pour une fois que l’envie d’être ordonnée m’est venu. Encore une fois, ça aussi, c’est utopique. L’ordre dans le sens rangement n’existe pas, n’est pas naturel. Je vous assure.

Enfin, un pique de curiosité me prit, je me suis vite rendu compte que celle-ci est par moment une grosse erreur. Me voilà donc en train de regarder ces fameux rapports, le premier n’est pas bien intéressant, enfin surtout le début, simplement une réalisation de tatouage mais très vite son visage apparaît, c’est elle, celle qui est était là quand je n’allais pas bien, celle qui m’écoutait, celle à qui j’apprenais le tatouage, ma sœur. D’un coup, d’un seul, le manque m’envahit. Pourtant, je sais qu’elle bien mieux dans ce caisson qu’avec ce tas de débile de rebelle. Mais… Une clope allumée.

Me voilà à regarder le suivant. Là, aussi, quand je la vois, un sourire n’a pas pu se retenir sur ma bouille. Il n’avait rien de particulier, une simple discussion sur le cratère, quelques suppositions et théorie du complot. Le plus important de ce rapport je dirais que c’est simplement de la voir vivante. Mais… Une deuxième clope allumée.

Je passe au dernier, le plus important, celui que je pensais qui n’existait plus, celui que je pensais avoir jeté par colère quand j’ai appris que tu n’étais plus. C’était nous, rien que nous, dans un moment charnel, chez nous, dans ce lieu que j’ai voulu vendre, fuir, même sans ma vie en secteur Impérial. Tu étais là souriante, belle, heureuse, rien ne prédisait ce que tu allais faire. On parlait, des bribes des conversations que la caméra a pu capter, de notre prochaine venue ici. Mais… Un troisième clope allumée.

Au moment de ranger ces rapports, quand tu penses que tout ça c’est fini, non, il y a toujours un truc, cette petite chose, qui vient te mettre un peu plus dans le mal, dans la tristesse et la nostalgie. Cette chose, c’est cette feuille chiffonnée dans le fond de mon sac, mais tellement abîmée que j’en avais oublié son existence, je l’ouvre. Encore une fois la curiosité, je vous jure, c’est vraiment horrible ce sentiment par moment. On devrait avoir une petite voix dans notre tête qui nous dit, “tu fais une connerie, tête de con, arrête.” Cette voix n’est malheureusement pas là et cette feuille est dépliée devant moi, je la reconnais tout de suite, c’est d’elle, sa déclaration, sa lettre, celle que j’avais lu en sortant de cryo et avant de venir, ça a été mon bien le plus précieux. Je la relis, sans doute pour espérer que les mots aient changé ou parce que j’ai envie d’être encore plus mal, je dois avoir un côté maso en moi. La feuille retourne où elle était. Les larmes coulent. Mais… Une quatrième clope allumée.

Et voilà que maintenant ça empeste la cigarette et pour un couple de fumeur très occasionnel, quand l’un est réveillé et l’autre dort, le coupable est vite trouvé. Elle se réveille et elle sait que quelque chose ne va pas, elle le sent on va dire. Les questions s'enchaînent : ”Tu as fumé ?” “Pourquoi ?” Je réponds simplement et brièvement. Je sais ou plutôt, je sens que ça va finir en prise de tête. Et voilà la question que je ne voulais pas avoir. “Qu’est ce que tu regardais ?” Je fais abstraction de la feuille.

“Je voudrais être elle pour que tu sois heureux et je ne peux pas.”


Et moi je ne voudrais pas que tu sois elle, parce que toi tu es vivante, tu ne m’as pas abandonné. Parce que même si je l’ai aimé de tout mon être c’est avec toi que je suis et avec qui je veux continuer.

“Je n'aime pas que tu penses à elle j'ai l'impression d'échouer.”


Je ne peux pas te dire que ça m’arrive de penser à elle, tu le prendrais mal. Mais ce que je peux te dire, c’est que l’amour que j’ai pour toi est différent mais réel, plus sincère, plus complice, plus vrai. Oui c’est ça le terme, plus vrai. Tu m’as fais revivre quand je pensais que tout était mort, tu as été là au bon moment, avant que je crame ma puce moi-même. Donc, non, tu n’échoues pas. Tu as fait revivre la flamme en moi, mes pensées pour elle diminue voire deviennent inexistante.

La soirée continue de se dérouler, tout semble rentrer dans l’ordre. Ce moment en famille, je le découvre, je ne savais pas ce que c’était, à vrai dire Je n’ai jamais eu de famille et ce qui y ressemblait le plus, je n’ai jamais pu le rassembler. Au début c’est bizarre car les sujets de conversation souvent ne me concerne pas, mais ça ne dure qu’un temps, je me sens rapidement intégré. Je peux dire que j’apprécie ces moments là.

Ce repas se termine dans la bonne ambiance, mais ça ne dure qu’un temps. Car, oui quand la journée a décidé d’être mauvaise, elle a vraiment décidé. Elle va regarder le rapport, elle voit tout, ce que j’ai regardé, les cigarettes, la feuille et ce que je ne voulais pas qu’elle voit, les pleures. Elle arrive dans le salon, en furie, mais je peux vous jurer une femme sur les nerfs c’est rien contrairement à une Vakarian énervée. J’en prends plein la tronche, dans tous les sens du terme, claque, mots. C’est mérité. Je ne vais pas dire le contraire, j’aurai également explosé aussi.

“Je cro..cro..croyais qu'on avançait ensemble.
TOI ! Tu recules.”


On avance ensemble. J’ai fléchi, je n’aurai pas dû. Mes excuses mon amour.

“Tu ne m'as pas lai..laisser du temps mmoi.”


C’est vrai. J’ai tout de suite exigé que tu fasse tout pour l’oublier. Que tu jettes tout de lui. Qu’il n’y a que moi. Je ne peux pas te dire que je regrette mes exigences, ce serait te mentir. Maintenant tu vas mieux, tu n’es plus sous son emprise. Je la prends dans mes bras, je la rassure. Tout semble une fois rentré dans l’ordre mais comme on dit… Jamais deux sans trois.
Troisième disputes en même vingt quatre cycle. Record. Encore une fois, c’est ma faute, je quitte l’endroit où on était par pure jalousie. Oui, ça m’énerve qu’elle lui parle, qu’il m’ignore. Je sais qu’il la connais depuis plus longtemps que moi mais … Cinquième cigarette allumée.

Elle arrive. On en parle rapidement mais elle revient sur le tapis, toujours elle. Même plus là, elle a toujours cette emprise sur moi.

“Si elle revenait de..demain. Tu irais vers elle.”


C’est ce que tu crois. C’est ce que je croyais avant d'entamer cette relation avec toi. Qu’aucune femme pourrait la remplacer. Pour toi t’es arrivée sous ton agrimensor et ta franchise. Tu as fais revivre, comme tu dis si bien, la flamme celle qui me pousse à me lever le matin, à réaliser mes projets, les nôtres, à continuer de vivre. J’ai repris goût à la vie. Je n’oublierais pas les promesses que je lui ai faites, je les tiendrais. Mais, là, c’est le cycle d’un nouveau départ, avec toi, ma IvarAmoi.

“J'ai l'impression d'avoir tout brisé aujourd'hui."
“Je ne veux plus te voir pleurer pour elle.”


Je te le promets. Je suis peut-être un elfe mais les déclarations d’amour n’a jamais été mon fort. Je préfère te prouver par mes actes, ma sincérité et ma droiture que tu es mon nouveau départ, que le passé est derrière moi. Je me tourne vers l’avenir, notre avenir. Les seules larmes qui couleront sera le jour où tu me diras oui.

“Je t’aime. Mon futur.”
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Article inutilisable RP sauf preuve du contraire.

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Moments de sa vie
27 Février 2019
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