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I. La Rencontre - Partie 2.

Partie I: Ici.
Elle me regarde...
Est-ce que je suis ce qu’elle attendait ? Trop méfiante pour être sûr. Trop soulagée pour en douter.

Au début de la discussion, elle semble méfiante, sur la défensive, comme si j’étais une bête féroce sortie du bois pour la dévorer, pourtant elle ne sait pas ce qui va lui arriver. Au fur et à mesure, j’arrive à la détendre, à lui arracher quelques sourires voire même des rires. Nous finissons ou plutôt, elle finit son cinquième cocktail, elle décide de s’absenter quelques minutes pour se repoudrer le nez, de quelle façon c’est la question, malheureusement je ne l’ai pas suivi jusqu’au toilette. Je suis donc resté au bar, pendant l’absence de la femme fatale, je parcours la salle de mon regard et plus particulièrement sur la silhouette dans le fond: elle est toujours là à boire son café et lire son journal. Je sens son regard sur moi, il me déstabilise comme s’il savait et pouvait comprendre mes pensées. J’essaie tout de même de percevoir ses yeux, en vain. Je me déplace de façon à lui offrir vue sur mon dos. Avant le retour de la demoiselle, je nous commande deux digestifs, le barman à la chemise blanche surmontée d’un petit gilet de costume noir nous les sert dans deux verres ballon avec deux glaçon chacun. Je glisse une main dans ma poche que je ressors rapidement pour caresser ensuite les rebords du verre. Au retour de la demoiselle, elle ne semble pas remarquer le fait que je sois à sa place, en se réinstallant en face de moi, sa main vient déposer une fine et douce caresse du bout des doigts sur ma cuisse. Elle ne prête pas attention aux verres déjà servis, elle recommande aussitôt un sixième cocktail pour elle et mon troisième whiskey sec. Je ne préfère pas lui signaler ma commande, nous reprenons l’entame d’une nouvelle conversation, cette fois-ci un plus osée ou devrais-je dire plus chaude. En effet, sa main est toujours sur ma cuisse, mais la paume complète. Je me permets donc de faire de même caressant celle-ci du pouce. Nos yeux ne se lâchent plus. On parle de nos aventures, de nos fantasmes, de nos envies, et caetera. Quand l’homme bien coiffé et à la barbe taillée derrière le comptoir nous apporte une nouvelle fois nos consommations elle remarque les deux verres glacés déjà posé. Elle accepte tout de même sa boisson qu’elle laisse là pour prendre directement le verre de Cognac, et, pendant que nous le sirotons, son regard enjôleur se pose sur mon torse et sa main remonte jusqu’à mon bas ventre qu’elle caresse. Elle se mordille sa lèvre inférieure quand je viens lui susurrer quelques mots et que ma main quitte sa cuisse pour la se loger dans le bas de son dos. Notre verre se termine assez rapidement. Elle sort la première pour appeler un taxi, je paye les diverses boissons bues et j’invite le barman à aller porter le cocktail à la Silhouette. Le chemin se passe dans une ambiance chaste et calme. Nous profitons pour discuter et rire surtout.
Nous sommes arrivés…
A-t-elle dit oui ou non ? Trop droguée pour dire oui. Trop excitée pour dire non.

On salue brièvement Aurélien sur le chemin de l’ascenseur que nous empruntons pour arriver à mon appartement. Une fois dedans, je retire ma veste que je dépose sur le rebord du canapé, elle dépose par dessus son manteau en fourrure noir. Elle fait le tour du living détaillant chaque objet, chaque recoin, chaque détail avant de poser ses yeux sur la ville. Je la rejoins avec deux verres à Whisky servis dans des Old Fashioned, elle prend celui avec les glaçons. Je l’invite à me suivre dans les canapés où je m’installe, déposant mon verre sur la table basse qui est rejoint par celui de la demoiselle. La blonde reste debout, son regard de braise posé sur moi, le mien se promène sur ses courbes moulées dans sa robe. Ses mains se logent dans son dos pour défaire la fermeture éclaire, laissant tomber le tissus noir à terre. Je ne bouge pas. Elle dévoile un ensemble en dentelle rouge, la femme se mordille la lèvre avant de venir se mettre à califourchon sur moi, ses mains se posant sur mon torse qu’elle s’empresse de caresser avant de déboutonner ma chemise et de prendre mes lèvres avec envie et fougue. Je lui rend le baiser avec la même intensité, glissant mes dextres à ses fesses presque au niveau des cuisses. Le baiser dure quelques minutes. L’homme décide, plutôt, je décide de la porter jusqu’à la chambre où je la laisse tomber dans le lit. Je me jette sur elle, reprenant le baiser laissé au salon plutôt. Je m’empresse de retirer ce qui lui reste de vêtement avant de lui murmurer quelques mots et de sortir des liens que je mets autour de ses poignets et au lit, la voilà attachée tel un objet. Je quitte un instant la pièce pour aller prendre une douche, hors de question de la salir ou de me salir. Pendant ce temps elle crie, hurle, elle pense que je l’ai abandonnée, mais si elle savait que le plus beau moment de sa vie allait arriver, elle arrêterait immédiatement. Je la rejoins vêtu en tenue d’Adam, elle a cessé d’hurler mais gigote un peu, me demandant de la détacher, semblant énervée. Plus pour très longtemps. Je m’approche d’elle, mes doigts ou plutôt le bout de ceux-ci se posent sur son pied, ils remontent doucement, caressant sa peau à la découverte de chaque petit défaut de sa jambe. Mes dextres arrivent au niveau du bas ventre, ils répètent la scène de la jambe comme s’ils découvraient un nouveau trésor, chaque parcelle de son corps est caressée, découverte, touchée, mienne. Ils terminent leur chemin jusqu’à son cou que j’orne de ma main, le serrant légèrement. Elle joue sublimement bien la soumise ou l’objet sexuel, tellement bien qu’on pourrait croire que ce n’est pas un rôle. Elle se laisse promener au bout d’une laisse, fessée, tout y passe. Ca y est, elle est mienne. Il est temps pour la deuxième partie de la nuit de la laisser prendre le contrôle, enfin, lui laisser croire, elle se montre peu dominatrice. Pour preuve elle ne fait que me mordre ou me plaquer contre le mur et me dire que je suis sien. Après quelques moments des plus agités qui dura tout de même quelques heures, nous nous endormons l’un contre l’autre. Comme un couple qui s’aime depuis des années, unis, heureux et comblés.
Je me réveille...
Etait-ce un rêve ou la réalité ? Trop réel pour un rêve. Trop beau pour la réalité.

Elle est là, toujours endormie. La blonde est merveilleuse, elle se tait enfin. Je quitte le lit, j’enfile un simple boxer noir et je me rend dans la cuisine me faire un café. Une fois ce dernier fait, je me pose comme d’habitude en face de ma baie vitrée. Je hume ma boisson chaude avant d’en boire une gorgée. La belle endormie me rejoint une dizaine de minutes plus tard, habillé avec ma chemise et son shorty. Elle pose sa tête contre mon épaule, nos regards qui se balade sur la vue de la ville sous éclairage naturel. Je lui dépose un baiser sur le haut de son crâne et elle commence la discussion.

Comment vas-tu ?
Bien et toi ?
Très bien. Tu sais que je ne connais pas ton prénom après cette nuit agitée.
C’est vrai. Alekkio et toi belle demoiselle ? Enchanté.
Nora. De même. Tu ramènes souvent des filles comme ça ?
Non, tu es la première.
Pourquoi ?
Car tu étais perdue. Tu m’attendais.
Mais non ! J’attendais mon amie. Quand tu es arrivé, j’allais partir.
Je sais, c’est pour ça que je t’ai abordé.
Et me ramener.
Pour ton bien.
Pour mon bien !?
Oui. Dans le fond de la salle quelqu’un nous observait.
Ah bon !? Je n’ai vu personne.
Tu ne m’avais pas vu non plus.
Oui... Effectivement.


Quelques minutes plus tard et mon café terminé, que je pose sur la table près du canapé, j’invite la blonde à me rejoindre dans le salon. Elle se pose sur mes genoux, un de mes bras l’entoure. Nos regards se tiennent, des étincelles dans ses yeux.

Tu es mienne.
Je te veux pour l’éternité.
Alors restons unis comme le bien et le mal.
Nous serons un équilibre. Mais est-ce qu’on ferait le mal ?
Tu voudrais ?
Je ferais tout pour nous.
Même kidnapper, torturer ou pire encore tuer des gens ?
Je t’ai dis tout. Je suis tienne.
Après une nuit ?
Il y a des choses qui se n’explique pas.
Il s’est passé des choses cette nuit que je n’ai jamais fait ou encore partagé.

Comme ?
Être soumise. Ne pas réussir à dominer un homme.
Je me suis rendu compte alors que tu n’es pas un jouet d’une simple nuit.
Est-ce que j’ai été un simple objet ?

Au début, oui. Pendant, un peu moins. Maintenant non.
Je te voulais pour une nuit, à l’heure actuelle je te veux pour l’éternité.

Pourquoi maintenant ?
Car tu es prête à tout pour nous.
Pas toi ?
Si. Allons mettre le monde à nos pieds.
Dominons le monde.


Voilà, comment notre histoire a débuté dans ce canapé avec un visuel sur la ville ou le monde. Monde que nous voulons à nos pieds. On dit souvent que les coups de foudre ou les coups d’un soir ne mènent à rien. Pourtant, nous sommes bien la preuve que si. Mais, ce n’est qu’un début...
... Fin ...


Spoiler (Afficher)
Petite fiction ou rêve d'Althais, bonne question. En tous cas, inaccessible RP pour le moment. Quand ça le sera, vous le saurez assez rapidement. Cette histoire/fiction/rêve est terminée. D'autres sont prévues.
Merci cette fois @Niasse pour les retouches d'images et @Lina pour les diverses corrections & autres aides pour l'écriture.
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03 Avril 2018
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