EDC de Almeria~54859

Almeria se réveille dans la villa déserte, les idées en vrac et un mal de crâne intolérable lui vrillant les tempes. Parmi le flot d'images confuses de la veille, elle croit vaguement se souvenir de cris, d'une altercation. Des ombres qui passaient près d'elle tandis qu'elle restait allongée, la tête sur la table, droguée par ses antidouloeurs.
Elle se redresse lentement, prise de vertiges.

Mais bordel... qu'est-ce que je fous là ?

La villa lui est inconnue. Son verre de skiwi même pas entamé est resté dans sa main. Devant elle, de nombreux verres et bouteilles vides, certains brisés, d'autres encore à demi plein de cette liqueur à peine bonne pour oublier les tracas. Il semblerait qu'il y ait eu une petite fête ici, mais que certains sont partis précipitamment sans se soucier de terminer leur verrre.

La fête... mais oui !

Almeria se redresse péniblement et réajuste ses vêtements trempés de sueur. Elle quitte la villa dans le silence, en tentant de rassembler ses souvenirs de la veille. Le smog l'accueille les bras ouvert avec toute l'affection qui le caractérise, la pluie, acide, trempe ses vêtements et ses cheveux.

ça devait être une putain de soirée hier, dommage que je n'en garde presque aucun souvenir.

La porte de chez elle s'ouvre, Almeria rentre avec soulagement dans son petit havre de paix. S'ébrouant pour chasser la pluie de ses vêtements, elle promène son regard sur ces murs si familiers. Murs... mais qu'est-ce que...

Effarée, Almeria contemple ses murs rougis de sang, des motifs écarlates formant une fresque grotesque répétant les deux mêmes mots. Des poches de sang vides trainent un peu partout dans la maison, qui ont probablement servi à faire cette oeuvre d'art morbide grandeur nature.

Par Hujan... dreck qu'est-ce que tu as fait ?

Epuisée, Almeria se laisse tomber sur un canapé pour quelques heures de sommeil sans rêve. A son réveil, il est là. Il ne se souvient de rien. L'investigation commence alors. Tenter de réunir les témoignages de la soirée, les preuves de ce qui a bien pu se passer. Choc post-traumatique. Oui, mais qu'est-ce qui l'a réactivé ? Pourquoi semble-t-il porter les traces d'une petite séance de torture à la flèche elfique ? Le mystère s'épaissit à mesure qu'ils progressent dans leurs recherches.

Bordel... pourquoi j'ai pris autant de médocs ? J'me souviens de rien non plus alors que j'étais sur place.

Ils ont beau tourner le problème dans tous les sens dans leur tête, la question à laquelle ils reviennent immanquablement est restée sans réponse :