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Lettre à l’absent
L’absence ni le temps ne sont rien quand on aime… Quelle jolie phrase d’un autre temps, pour ne pas dire d’un autre monde…
Tu parles ! Quelle flagornerie!
Tu parles ! Quelle flagornerie!
Pourtant, moi je suis vivante, je ris je chante, je travaille et je danse… je me bats et me laisse aller dans d’autres bras; je vais et viens dans la cité trop souvent silencieuse comme notre maisonnée…. Habituée à cette solitude empreinte presque constamment de mélancolie, je me suis étiolée, renfermée, isolée, endormie…
Je ne vivais plus vraiment,
Le sommeil, remède presque sans faille, m'a enveloppé peu à peu, et peu à peu mes éveils se faisant rares les derniers liens extérieurs à cette mélancolie s’étiolaient avec moi.
Les quelques-uns qui restaient n’auront pas été suffisamment convaincants, ou peut-être simplement qu’ils ne pouvaient pas l’être, que c’était déjà acté, que ce repos était inévitable… J’ai cru à tort que les bras bienveillants empêcheraient l’inexorable avancée de ma fatigue, ce n’était en réalité qu’un report…
Les quelques-uns qui restaient n’auront pas été suffisamment convaincants, ou peut-être simplement qu’ils ne pouvaient pas l’être, que c’était déjà acté, que ce repos était inévitable… J’ai cru à tort que les bras bienveillants empêcheraient l’inexorable avancée de ma fatigue, ce n’était en réalité qu’un report…
Finalement c’est un autre sommeil qui prend le relais de ce traitement… Le système de protection qui ordonne aux autorités de me déposer dans un caisson de cryogénie fait de ce sommeil risqué dans une cité ou l’inaction vous envoi aussi surement en cuve que la traque appliquée des rebelles en notre Saint Secteur…, un repos salvateur.
Ne plus penser, ne plus réfléchir à rien. Cesser de se questionner, cesser d’espérer vainement. Cesser simplement de se fatiguer davantage.
Ne plus penser, ne plus réfléchir à rien. Cesser de se questionner, cesser d’espérer vainement. Cesser simplement de se fatiguer davantage.
Ton absence n’était pas l’unique raison de ma fatigue, il y avait des déceptions - aussi - … De tout autre ordre. Des jalons non posés, posés trop tôt, posés trop loin.
Je ne veux pas t’accabler, mon absent, mon âme épuisée, tu n’es pas responsable. Toi aussi tu as succombé, mais dans ton cas c’est inexorable, c’est un sommeil éternel qui t’étreint.
Je ne veux pas t’accabler, mon absent, mon âme épuisée, tu n’es pas responsable. Toi aussi tu as succombé, mais dans ton cas c’est inexorable, c’est un sommeil éternel qui t’étreint.
Les jours passent, les heptades s'enchaînent, les années...8 au total, et un jour, un beau jour, pourquoi celui-là pourquoi pas un autre ? Je n’en ai aucune idée mais je me suis réveillée de cette stase imposée.
Les jours sont passés… L'incertitude dû au retour dans la cité où milles choses ont eu lieu sans que j’en sache rien a disparu avec le temps. J’ai retrouvé ma place, la ferveur Impériale, l’envie d’entreprendre, le besoin de me battre. Et puis…
Et puis il y a eu ta lettre.. Tellement inattendue, tellement belle, tellement forte de sentiments et de déclarations… que je considérais sur le moment aveuglément comme un cadeau…
Cette lettre pourtant me faisait autant de mal que de bien… Pire que cela, cette lettre était un poison qui se serait lentement diffusé si je n’en avais pas décidé autrement.
Cette lettre pourtant me faisait autant de mal que de bien… Pire que cela, cette lettre était un poison qui se serait lentement diffusé si je n’en avais pas décidé autrement.
Il y a 24 cycles, quelqu’un qui m’est cher m’a dit quelque chose qui m’a fait me décider à t’écrire cette lettre. Une phrase qui ressemblait à “Ne perds pas quelque chose de beau et fort qui te rend aussi heureuse juste pour le garder lui”
Je crois avoir pris conscience à ce moment très précis qu’en réalité tu n’avais ta place que dans mes souvenirs. Un très joli souvenir, très fort très beau, mais le souvenir d’un passé révolu.
Un souvenir que je n’ai pas besoin de chasser car il ne me fait plus de mal.
Je crois avoir pris conscience à ce moment très précis qu’en réalité tu n’avais ta place que dans mes souvenirs. Un très joli souvenir, très fort très beau, mais le souvenir d’un passé révolu.
Un souvenir que je n’ai pas besoin de chasser car il ne me fait plus de mal.
Tu vas continuer de dormir et ne lira possiblement jamais cette lettre.. Ça ne fait rien, elle t’est adressée mais elle est pour moi plus importante qu’elle ne l’est pour toi. Elle me libère.
Et puis,
Et puis,
Et puis un jour j’ai eu besoin d’un déflecteur…
Et ça, et bien c’est une histoire qui m'appartient, et que je ne te conterai pas.
Sache simplement que je suis heureuse, que je ne t’en veux pas, que tu seras toujours important, mais qu'avec le déflecteur, il y avait un bonus.
Et ça, et bien c’est une histoire qui m'appartient, et que je ne te conterai pas.
Sache simplement que je suis heureuse, que je ne t’en veux pas, que tu seras toujours important, mais qu'avec le déflecteur, il y avait un bonus.
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Informations sur l'article
Journal
03 Avril 2021
704√
9☆
2◊
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◊ Commentaires
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Myiel~73618 (8☆) Le 03 Avril 2021
La vie. la vraie vie se vit au présent,elle ne s'épanouit pas dans des souvenirs aussi beaux soient-ils. Vis ! -
Tarex (0☆) Le 14 Avril 2021
Tous est dit , et bien dit , avec le temps le passer s'efface , et tu a maintenant le chemin du bonheur devant toi et du renouveau