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EDC de Alexander~33707

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Abyssus abyssum invocat (Acte 3)

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Tout ceci est inexploitable RP... j'ai mis du temps à mettre en ligne cet EdC, attendant que les tensions retombent. Ceci est subjectif, la vision de mon personnage qui n'est d'ailleurs pas la mienne forcément.
N'oubliez pas que ce n'est qu'un jeu, que votre personnage n'est pas vous...
La musique est magnifique même si sans les scènes qui vont avec, elle perd de sa force.
Merci à la joueuse d'Ever pour la correction.




Plongeon passionnel dans la démence…



[youtube]https://youtu.be/vn3ABpCNJrs[/youtube]



« Tu es une facette de mon diamant. Inachevée mais resplendissante. Un acte manqué aussi. Un homme qui incarne certaines de mes espérances. Et un amant que je fuis... telle Atalanta fugens... même si tu es un monstre sublime et séduisant... » Elix



La colère n’est qu’une expression, un masque incontrôlable que nous abhorrons, prélude à la tristesse ou à l’allégresse, il n’est jamais anodin de s’adonner à une telle débauche d’émotions. Mes sentiments débordent et me noient lentement dans un gouffre sans fond. Je sombre dans la démence de ceux qui ont trop vécu, trop vu, trop subis… déchéance de l’âme qui s’enveloppe dans les brumes ténébreuses qu’aucune lueur ne peut éclaircir. J’aimerai m’arracher les yeux pour devenir aveugle, ne plus voir cette mascarade hypocrite des ingrats fats et incompétents au pouvoir, ne plus pleurer amèrement ce destin qui m’est imposé… devoir te combattre car tu protèges ce fléau de l’Humanité, cet assassin qui saigne Cirius…


« Je suis une malédiction, un poison, un rêve qui tourne au cauchemar... » Elix



De l’ambre flamboyante quelques perles pleuvent le long de mes joues parsemées de cendres, nulle plume pour apaiser mes tremblements, une rage incendiaire dévore ce que je conservais de toi, il ne peut plus y avoir de retraite une fois son propre navire sabordé, une fois nos convictions scellées dans le marbre nous devons lutter sans faillir, chaque affrontement doit être un sacrifice car nos cicatrices ne sont point là pour nous auréoler de gloire; juste là pour nous évoquer amèrement le lourd tribut que nous payons pour chaque victoire… vaincre ou périr tel a toujours été ma devise mais je dépéris un peu plus à chaque succès… mandataire de la mémoire de ceux ayant succombés sous mes assauts. Vae victis.


« Vous confondez souvent vos conversations avec des bras de fer ? » Kmaschta



Les mots résonnent lourdement, me renvoyant une triste vérité. Je ne sais faire que cela, combattre, encore et encore, ma vie est régie par cette mission inscrite en moi. Trop de combats sans fin, trop d'adversaires abattus, trop de Ses ennemis encore debout... nous ne sommes point maître de nos destinés... et la mienne est teinté d’une aurore enflammée, déambulant au milieu des cadavres, semant une piste sanglante dans mon sillage, les névroses et dépressions parsemant ce parcours macabre, avançant lentement vers une fin funeste qui semble m’attirer, réclamant cet éternel repos tant mérité et dont j’ai été spolié par le passé, pantin mélancolique au service d’un Empire en décadence qui n’aspire plus qu’à s’éteindre.



« Tu es un éternel mélancolique, rongé par la passion et l'angoisse. » Elix

Je me détache de la sombre réalité pour venir m’asseoir en face de toi sans oser te regarder, une terrible partie d’échec nous éloigne définitivement l’un de l’autre, grimaçant et souffrant que tu m’ais menti, manipulé, humilié… ne t’avais-je prévenu de ne pas faire de moi ton ennemi, ne t’avais-je pas prévenu de ne pas jouer avec moi, ne t’avais-je pas prévenu que j’étais un destructeur impitoyable… tu as pensé pouvoir me prendre de haut, te moquer de moi, ouvrir tes cuisses pour m’acheter… nous fûmes des amants fous sachant dès notre première fois que nous voguions vers une fin tragique. Cette passion incontrôlable qui nous animait, nous rendant jaloux, nous rendant terriblement accro l’un à l’autre au point de nous blesser, de nous entre-tuer… tu m’avais promis de m’apaiser… je t’avais promis de te protéger… le charnier que nous laissons n’est qu’une suite logique d’événements malheureux, le sort et les circonstances nous ont renvoyés tous les deux à ce moment, quand les espoirs se brisent.


« Sic itur ad astra... Aimer jusqu'à la déchirure. Aimer, même trop, même mal... » Elix

Nous jouons chacun nos pions l’un après l’autre, mécanique de deux êtres sans âme qui s’affrontent, ne se connaissant que trop bien, chaque mouvement nous entaille, nous affaiblit, ne prêtant aucune attention aux dégâts collatéraux. L’hérétique contre le dissident, la corruption contre la délation, toi égérie d’un groupuscule de rebelles ayant pris le pouvoir, moi rempart indéfectible pour des patriotes proches de la criminalité. Tout le principe d'un funambule est de flirter avec, le vide, les limites sans se précipiter dans l’abîme... mais ne me suis-je pas déjà fourvoyé dans tes ténèbres ? Mensonges, trahisons, infiltrations, espionnages… nos méthodes sont similaires pour des objectifs diamétralement opposés, croyais-tu que j’étais dupe de tes manipulations, croyais-tu que je ne voyais pas l’horreur de tes projets… tu es femme de Primus, je suis fils et frère d’Hoblet… nos destins sont écrit depuis la nuit des temps, nous devons nous affronter, toi pour le rêve destructeur de ton époux, moi pour protéger l’Humanité de votre folie.


«Parce que tu es courageux et loyal... Et plein de force, même si tu sembles parfois fragile. » Elix



L’affrontement n’en est qu’aux balbutiements, préliminaire du véritable conflit, que tu te montres toujours aussi arrogante et manipulatrice. Sacrifiant tes alliés sur l’autel de ta vanité, tu demeures la reine de glace dans sa tour d’ivoire, sans comprendre que je retiens mes coups. Ton refus de perdre t’amène à fragiliser l’Empire… mais n’est-ce pas ton objectif depuis le début, détruire cet Empire qui t’a humilié il y a des années de cela, t’obligeant à fuir honteusement, répudiée par celui que tu chérissais. Tu t’acharnes sur des patriotes sans comprendre qu’eux, ne reculeront pas, eux ne sont pas des êtres putréfiés par la corruption et le pouvoir, nous sommes légions, prêt à donner nos vies sans sourciller pour protéger Son Héritage des nuisibles comme toi. Tu penses pouvoir m’impressionner ou me vaincre facilement quand je suis déterminé et impitoyable, tu aurais dû me prendre au sérieux, tu aurais dû prendre le temps de m’écouter, de t’imprégner de mes actions passées car tu y aurais vu que je ne perds pas… que j’abats Ses ennemis sans sourciller et sans hésiter.



« Je vous ai laissé me connaitre, me voir, je vous ai fait un cadeau rare, vous l’avez refusé… vous vouliez me priver de ma vie, de ma liberté et me confiner dans vos errements passionnels tel un objet sans âme…
Je vous pardonne Calliope mais vous, me pardonnerez-vous ? » Alexander



Je relève doucement la tête, l'inéluctable embrasement à eu lieu, je regarde affligé ce que j'ai amené, l'Empire est en flamme, après avoir mis le secteur Orion à genoux, voici que ma quête purificatrice plonge le secteur Marran dans un conflit interne, comprenant trop tard que la corruption est désormais trop ancrée pour pouvoir être abattu ainsi, j'ai failli à mon devoir, mémoire vacillante d'un Imperium glorieux je ne peux que contempler impuissant la décadence d'un Empire qui s'éloigne des valeurs de l'Empereur, honteuse mascarade qui amplifie mon mal être, je déambule dans les rues, sombrant lentement, abandonnant ce combat qui risquerait d'anéantir tout espoir de revoir l'Imperium ressurgir, je plonge dans le néant pour ne plus revenir, disparaitre pour rejoindre mon créateur...


... quand une main vient enlacer mon être, elle apaise mon âme, soigne mes maux et réchauffe la glace qui prenait prise en moi.
Loyla, ma tendre femme sauve ce qui reste des lambeaux de mon esprit, dévouée et amoureuse elle me redonne vie lentement, le repos du guerrier est venu, je dois me ressourcer pour reprendre le combat...

L'Imperium ne sera mort que lorsque les anciens patriotes abandonneront tous celui ci.
Cette chimère pathétique qu'une génération dépravée et hérétique appellent Empire tout en bafouant Cirius doit être remplacée, j'y veillerai car je suis le fils d'Alastor Hoblet...

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Merci de la lecture.

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